Dissertation, Le voyage - Claude Roy
Dissertation : Dissertation, Le voyage - Claude Roy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adélie Vasseur • 15 Janvier 2017 • Dissertation • 1 465 Mots (6 Pages) • 6 229 Vues
Colle de Français n°1 : le voyage
- Texte de Claude Roy, extrait de Le bon usage du Monde datant de 1964
- C’est un texte sur le thème du Voyage.
RESUMÉ
Le bon voyageur doit être discret pour tout voir.
Voyager signifie plus que s'évader de chez soi, c'est également sortir de sa vanité, inaction et incuriosité.
Pour vraiment découvrir le monde extérieur pendant les vacances, il faut apporter une vacance en soi. Effectivement, pour voyager il ne suffit pas d'avoir du loisir, il faut surtout s’ouvrir intérieurement pour être réceptif aux rencontres nouvelles. Voyager est un bonheur plus qu’un déplacement.
Avec ces principes, le voyage peut se faire tout près de chez nous, nulle besoin d'aller loin pour découvrir des trésors. Finalement le voyage est plutôt une affaire de disponibilité à l'évasion de soi que de distance.
« Je vais maintenant passer à ma dissertation »
DISSERTATION
A-t-on besoin de partir loin pour voyager?
Intro :
On se demande si l’on a besoin de partir loin pour voyager. Or le voyage est un déplacement, l’individu sort de chez lui pour découvrir le monde extérieur qui l’entoure, il y a donc une obligation à mettre de côté son égoïsme, pour s’ouvrir aux autres.
En fait, l'homme le plus complet n'est pas celui qui a réussi sa vie sur un plan matériel ou professionnel, mais celui qui a su voyager, libérer son esprit.
On peut donc dégager 2 formes de voyage :
- Le voyage concret : partir loin, découvrir de nouveaux pays, connaitre le choc des cultures, s’adapter a un nouveau mode de vie → s’enrichir.
- Par ailleurs, il existe le voyage de la pensée humaine : s’evader, s’ouvrir l’esprit, accepter de laisser entrer l’extérieur en soi s’en se déplacer fortement.
On examinera d’abord en quoi consiste le voyage concret, ce qu’il apporte à l’individu, l’importance ou non de la distance puis on expliquera l’importance du voyage de la pensée humaine qui ne demande pas de gros déplacement physique.
- Le voyage concret→Partir loin
- Les voyages de nos corps→ des souvenirs, des images, des sons... mais voyage à nouveau dans même ville, même pays : pensons prendre le risque de les voir de la même façon que la première fois et hésitons à prendre la route.
Ce risque est une erreur, par exemple : Claude Monet a peint et repeint la cathédrale de Rouen, à différents moments de la journée→à la fois la même et, cependant, une autre. Il l’a observée avec des yeux à chaque fois émerveillés par une lumière neuve.
- Les voyages : quoi de mieux pour voir le monde différemment? →admirer différents endroits, différentes manière de vivre, de ressentir.... Claude Roy, Le bon usage du Monde : «Voyager c’est d’abord sortir de sa coquille »
- Un voyage dans un pays semblable au nôtre nous rassure.
→ Ces habitants (singuliers) ont une culture ou une façon de voir les choses presque semblable à la nôtre.
→Retrouvons des repères et notre perception du monde évolue un peu : des nuances apparaissent.
- En revanche, un voyage dans un pays bien différent sur un plan culturel peut engendrer un véritable choc.
→Le rêve d’exotisme se heurte à la réalité, celle de la différence.
- Voyager nous oblige à nous adapter aux coutumes des habitants.
Exemple : l'Inde, un pays sûrement magnifique:
→Par exemple, certains gestes anodins pour nous peuvent être mal appréciés en Inde : Eviter de tendre la main pour saluer les Indiens, mais utiliser le salut traditionnel + Eviter l'utilisation de la main gauche (mal vue) + Se déchausser à l'entrée d'un temple ou d'une habitation.
- Lorsque nous voyageons : aussi nous soumettre aux habitudes alimentaires locales, vaincre réticences comme manger du serpent ou des insectes en Afrique…
+ comprendre la valeur symbolique des plats nationaux, de la manière de les servir, correspondant à des rites sociaux fondant un groupe.
→ Ainsi, au-delà des Pyrénées→nous initier au partage convivial des tapas , dans la chaleur des soirées espagnoles.
Au Tibet→goûterons un thé beurré et salé, accompagné de tsampa
dans l’Himalaya→nourriture est rare et précieuse, adaptée à des températures extrêmes.
- Mais s’il est judicieux de vouloir voyager dans un pays, il ne sera que plus facile de pouvoir l’imaginer à notre façon, recolorer le pays ou la ville visiter, changer ses paysages, ses habitants et pourquoi pas changer aussi son histoire et son architecture. N'est-ce pas plus simple de les revisiter par la pensée, de parcourir des albums-souvenirs ?
Pourtant, l’on ne revient jamais indemne d’un déplacement, qui équivaut à vivre une nouvelle aventure, avec un moi différent, renouvelé. Le souvenir du voyage vit en nous, il nous accompagne et nourrit notre regard intérieur. Parfois, l’aventure est juste au bout du chemin. Il est donc primordial d’ouvrir son esprit pour connaître le vrai voyage.
...