Madame de La Fayette, La princesse de Clèves (1678)
Étude de cas : Madame de La Fayette, La princesse de Clèves (1678). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Audrey Durmeyer • 23 Février 2021 • Étude de cas • 1 674 Mots (7 Pages) • 533 Vues
Questions :
1) Ce texte est extrait du roman de Madame de La Fayette (1634-1693), La princesse de Clèves (1678).
Les personnages sont Mademoiselle de Chartres, sa mère, Madame de Chartres, le Prince de Clèves, le Duc de Nemours et la sœur de Sa Majesté le roi Henri II.
C’est l’histoire de mademoiselle de Chartres, lorsqu’elle est âgée de 16 ans, sa mère décide qu’il est maintenant temps qu’elle fasse son entrée à la cour. Toute la cour est abasourdie par la beauté de la jeune fille. Elle a donc de nombreux prétendants dont un que sa mère affectionne particulièrement et qui la conduira donc à se marier. Elle devient alors la princesse de Clèves, elle pense aimer son mari bien qu’elle ne soit pas très heureuse car c’est un mariage arrangé, elle le connait peu. A ce moment-là il y avait un absent à la cour de France c’est le duc de Nemours qui était en ambassade en Angleterre il n’a donc pas pu rencontrer la princesse. Ils se rencontrent quand il rentre et c’est le coup de foudre. Mais c’est un amour impossible puisqu’elle est mariée. La jeune princesse ne comprend pas ce qu’elle ressent, ce qui lui arrive. Un œil perspicace en revanche va le comprendre, ici c’est l’œil de sa mère. Elle se rend compte de ce qui se passe mais décide de ne pas le dire à sa fille. Mais Madame de Chartres contracte une maladie grave et meurt, elle convoque sa fille sur son lit de mort et lui explique ce qu’elle ressent et elle lui demande de rester fidèle à son mari.
A partir de là, on a les tourments de la princesse, « comment faire pour résister à l’amour ? ». Elle va se tourmenter mais va choisir la seule solution possible, c’est la fuite. . La princesse va donc se retirer à la campagne et va à Coulommiers. Son mari vient la chercher et ne comprend pas pourquoi à un si jeune âge elle s’enferme dans la solitude. Il veut la forcer à revenir à Paris mais elle ne veut pas car elle pense qu’elle va succomber si elle revient elle se sent donc obligé de dire à son mari pourquoi. Pour rester fidèle et honnête il faut qu’elle reste à distances. Son mari comprenant que sa femme de l’aime pas il va mourir d’amour. On pense donc qu’une fois mort la princesse est libre, mais non elle se retire dans un couvent car elle se tient pour responsable de la mort de son mari. Le roman fini donc avec la princesse dans un couvent et le duc qui continue sa vie après un grand chagrin.
Dans cette première partie, Mademoiselle de Chartres et Monsieur de Clèves viennent de se rencontrer et ils sont sur le point de se marier. Mais Monsieur de Clèves a l’impression que la jeune fille n’est pas éprise de lui et doute.
2) La structure de ce texte :
Cet extrait correspond à la première partie du roman.
Ce texte est découpé en trois parties.
D’abord, un paragraphe qui nous exprime que le Prince de Clèves est triste car il s’aperçoit que sa future épouse n’est pas éprise de lui comme il le souhaiterait. Ce paragraphe introduit la future plainte que le Prince de Clèves va exprimer à sa future épouse.
Ensuite, un discours, où chacun des personnages apporte son argument quant à la situation. Chacun essaie de défendre sa pensée ce qui créé un petit débat entre les deux personnages. On est ici face à un dialogue de sourd, ou le prince rejette et contourne chaque argument de la jeune femme.
Et enfin, une nouvelle fois on a un paragraphe, où la romancière exprime les sentiments de chaque personnage après ce débat, la jeune femme qui ne comprend ce qui lui arrive puisqu’elle ne connait pas les « codes » de l’amour, et le Prince de Clèves qui a déjà bien compris que sa jeune épouse n’était pas éprise de lui-même si elle ne s’en rend pas compte. Comme une sorte de conclusion de la romancière qui montre que ce débat n’a servi à rien puisque les plaintes du Prince restent sans réponse et que la jeune fille ne comprend pas ce qui lui est reproché.
3) « L’était où ils étaient » signifie le mariage. En effet le Prince de Clèves trouve que Mademoiselle de Chartres est trop dans la retenue, qu’elle ne monstre aucun sentiment amoureux. Or étant de jeunes fiancés prêts à se marier, rien ne devrait l’empêcher d’exprimer ses sentiments ainsi que leur désir l’un pour l’autre. Or ici le Prince de Clèves à l’impression que la jeune fille le considère plus comme un ami, elle le respecte, lui exprime de la reconnaissance mais ne lui montre aucune attirance. Avant, le Prince aurait pu penser que la pudeur était la raison pour laquelle la jeune femme n’exprimait pas ses sentiments, mais à ce moment de l’histoire, leur mariage est officiel, le contrat a été signé, le mariage a été annoncé publiquement, il n’y a donc plus aucune raison pour que
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