Les générations Sont-elles Condamnées à Se Confronter ?
Compte Rendu : Les générations Sont-elles Condamnées à Se Confronter ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar basty • 3 Février 2013 • 570 Mots (3 Pages) • 2 250 Vues
Les modes de vies, les habitudes, la musique ou encore le langage changent de génération en génération, notamment grâce à l’évolution des nouvelles technologies, le progrès technique, etc. Chaque génération a son propre mode de vie, en effet nos grands-parents n’occupaient pas leur temps libre comme nous le faisons aujourd’hui. Cependant ces différents modes de vies peuvent créer certaines altercations dans chaque famille, c’est pourquoi nous pouvons nous demander si les générations sont condamnées, ou non, à s’affronter au sein des familles ? Dans un premier temps, nous verrons que la famille est très importante et que les conflits au sein de celle-ci ne sont pas systématique, puis nous expliquerons pourquoi effectivement y a-t-il conflit de génération dans une famille.
France, que fais-tu de ta jeunesse ?
"La peur de l'avenir n'est nulle part aussi grande qu'en France et n'a historiquement jamais été aussi répandue dans ce pays qu'aujourd'hui", constate Eric Maurin, auteur de La Peur du déclassement qui, en 2009, a figuré parmi les vingt essais les plus vendus en France. C'est lui que Le Monde Magazine a choisi d'interroger pour savoir si les difficultés d'insertion des jeunes peuvent créer une "génération sacrifiée". [...] Pour Eric Maurin, les fractures majeures ne sont pas générationnelles, mais plus que jamais sociales et territoriales. Attisant les clivages, la crise pourrait entraîner "un risque majeur de dislocation de la société".
La société française s'organise autour de statuts très protecteurs, mais difficiles et longs à acquérir. L'une des caractéristiques profondes d'un tel système social est de tolérer de très fortes inégalités entre les différents âges de la vie, la jeunesse étant l'âge sur lequel se concentrent toutes les incertitudes. La situation de la jeunesse est en fait la variable d'ajustement qui permet à ce type de société d'absorber les chocs, montée du chômage, pénurie de logements.
Le vieillissement de la population modifie incontestablement l'équation politique du pays. Mais les déchirures majeures ne sont pas générationnelles : elles restent sociales et territoriales. Depuis plus de vingt ans, les classes moyennes du privé sont objectivement en régression par rapport aux autres classes sociales. Elles souffrent de progressions nettement moindres de pouvoir d'achat, d'une exposition beaucoup plus forte au chômage, d'une incertitude croissante sur les retraites. Les classes moyennes du public doivent de leur côté endurer une stigmatisation permanente de leur statut supposé de privilégié, agression ressentie comme d'autant plus injuste que ce statut a été difficile à acquérir. La crise attise ces clivages et un cocktail social explosif se met en place, tout à fait comparable à celui des années 1930. D'autant plus explosif qu'il se superpose aujourd'hui à de redoutables cassures territoriales.
Ce sont les classes populaires qui ont le plus bénéficié de l'expansion scolaire de l'après-guerre, les enfants d'agriculteurs notamment. [...]
En France, les inégalités sont à chaque instant plus faibles qu'aux Etats-Unis, mais elles y sont aussi beaucoup plus permanentes.
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