Fiche de lecture « Identifier et prévenir la douleur liée à un soin effractif »

Fiche de lecture « Identifier et prévenir la douleur liée à un soin effractif »            

UE 6.1 Méthodes de travail

Semestre 1 Session N°1

Fiche de lecture

Promotion 2020/2023  

Le 21 Octobre 2020

Nous avons à disposition un article, « identifier et prévenir la douleur liée à un soin effractif », écrit par Emmanuelle Guillemin, directrice des services de soins paramédicaux à l’hôpital Henry-Dunant. L’article de la revue Soins N°794 est paru en avril 2015.

        Cet article évoque la difficulté du soignant à admettre et à reconnaitre que les douleurs du patient sont bien réelles. Les soignants doivent défendre leur prise en charge auprès des prescripteurs. Heureusement, en 2009, la prise en compte de la douleur est reconnue comme critère d’évaluation du soin.

Emmanuelle Guillemin met en avant la relation soignant-soigné. La reconnaissance bienveillante du soignant envers le patient induit un sentiment de confiance de la part du patient et une meilleure tolérance de la douleur. Le soignant doit adapter sa communication à son patient, bien choisir ses mots et adopter une attitude bienveillante pour rassurer au mieux le patient lors de son soin effractif. Et il doit instaurer un climat de confiance bien avant le soin, pendant et après le soin. L’auteur insiste sur le fait que les soignants doivent continuer à se former sur ce point lors de leurs parcours professionnel.

L’article montre que la prévention des douleurs passe par l’installation et l’organisation des soins (avant, pendant et après). Il faut anticiper quelles seront les personnes présentes lors du soin, un parent pour rassurer un enfant ou un collègue pour aider, bien choisir le matériel adéquat, quand donner les antalgiques et quelle installation choisir.

La prévention des douleurs liées à un soin effractif se fait grâce à plusieurs moyens comme nous le présente l’article : les médicaments mais aussi d’autres méthodes pour lesquelles l’infirmière doit se former. Elle doit acquérir des connaissances, savoir faire des techniques plus élaborées mais aussi avoir une attitude rassurante auprès du patient.

L’infirmière est responsable de ses actes. Dans un premier temps, individuellement puisqu’elle doit savoir se faire remplacer si elle n’y arrive pas. Puis collectivement, toute l’équipe (médicale, paramédicale, pharmacie direction) a un rôle pour diminuer la douleur du patient. Il faut recourir à l’évaluation des pratiques pour pouvoir réaliser les changements nécessaires pour améliorer les satisfactions des patients.

        En tant que professionnel de santé, nous devons retenir que la prise en compte et l’évaluation de la douleur lors d’un soin sont très important pour la réalisation d’un bon soin (ou de qualité). Savoir travailler en équipe est primordiale pour tout soignant.

Pour calmer ou prévenir les douleurs des patients, les médicaments sont utiles, mais nous pouvons nous aider d’autres moyens non pharmacologiques, comme tout simplement la confiance que le patient a envers le soignant, ou encore des moyens thérapeutiques comme la sophrologie, la méditation ou l’hypnose ou encore l’utilisation d’aquarium comme celui installé dans un hôpital par Maurice Mimoun.

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