Antiseptiques et désinfectants

UE 2 – Sciences biologiques et médicales

UE 2.10 - Infectiologie, Hygiène 

I – L’antisepsie et les antiseptiques

L’antisepsie :

L’antisepsie est le résultat momentané au niveau des tissus d’éliminer ou d’inactiver les virus indésirable en fonction d’un objectif.

Le tissu doit être propre avant d’être aseptisé.

Les antiseptiques :

Les antiseptiques sont des produits appliquer avant injection, ponctions, lésions sur la peau ou les muqueuses dans le but de limiter la croissance ou de tuer les micro-organismes.

Ils font partie des médicaments, ils disposent d’une AMM (commission avant de commercialisé le médicament (Autorisation de Mise sur le Marché)) qui détermine leur indications et contre indications.

Un antiseptique est efficace si : il a un spectre d’activité très large, si il est le moins inhibée (stoppé) possible par des matières organiques (sang, pu, sueur…), si il agis rapidement, si il est stable, si il agis le plus longtemps possible, si il est très peu ou pas allergisant, si il permet une vison correcte du champs opératoire, et ne provoque pas de réaction douloureuse.

Pour prévenir un risque d’infection privilégié un antiseptiques majeur c’est à dire qui a un spectre large d’action, et une action rapide.

Antiseptiques Majeurs :

Parmi les antiseptiques majeurs il y a : ceux à base de chlorhexidine (solution aqueuse ou alcoolique), ceux à base de PVP-I (iodé) en solution aqueuse et alcoolique, ceux à base de dérivés chlorés (comme le dakin) en solution aqueuse, et ceux à base d’éthanol (60-70%).

Exemples d’antiseptiques majeurs :  

- En solution moussante (4%) comme : Hibiscrub®, Bétadine scrub® 

- En solution alcoolique (0.5%) comme : Hibitane champ®, Chlorhexidine alcoolique Gilbert®, Bétadine alcoolique®.

- En solution dermique (5%) comme :  Bétadine dermique®.

– En solution aqueuse (0.2%)

– En autres forme de solution (bain de bouche (10%), collutoires, collyres(5%)).

Exemples d’effets indésirables et de contre-indications :

Chlorhexidine : Il ne doit pas pénétrer dans le conduit auditif en cas de perforation tympanique, c’est une solution irritante pour les muqueuses comme l’oeil et la muqueuse génitale, pour les bains de bouche à la Chlorhexidine couramment utilisés il y a un risque de coloration des dents, et il ne faut pas l’utiliser dans les cavités internes (lavage, irrigation).

Polyvidone iodée (Bétadine®) : Il faut le rincer chez l’enfant de 1 à 30 mois, ont doit rechercher d’éventuels ATCD d’allergie à l’un des constituants, en particulier la polyvidone, il y a un risque de passage placentaire et dans le lait maternel, il faut ne jamais injecter en intra ou en péri oculaire la solution pour irrigation oculaire, un usage endobuccal peut exposer à un risque de coloration irréversible des dents en cas de blanchiment réalisé dans les mois précédents. L’allergie à l’iode n’existe pas et les réactions d’intolérance (anaphylactiques) aux produits de contraste iodés ou d’anaphylaxie aux fruits de mer ne constituent pas une contre-indication.

Dérivés chlorés > Dakin® Cooper stabilisé :  Est un Antiseptique utilisable sur peau saine et lésée, muqueuses, conduite à tenir en cas d’AES.

Amukine® : Est un antiseptique utilisable sur peau saine et lésée, muqueuses, son utilisation est possible chez le prématuré si suivi d’un rinçage à l’eau stérile après temps d’application de 30 sec ou possible sur nouveaux nés à terme sans rinçage. Aucune contre-indication Conserver à l’abri de la lumière, air et chaleur Utiliser sur peau nettoyée et rincée en raison de l’inhibition par les matières (sang, pus).

Alcool éthylique 60° (usage pédiatrique), alcool à 70° : Est un antiseptique de la peau saine avant injection IV ou SC, prélèvements sanguins, il renforce le spectre d’activité et favorise le séchage, est possible en tant que pansements alcoolisés. Ses contre-indications et précautions d’emploi sont de ne pas appliquer sur des muqueuses et les plaies, de ne pas utiliser avant de réaliser une glycémie capillaire (perturbe la glycémie), d’éviter l’application large sur la peau d’un nourrisson de moins de 30 mois et si usage fréquent : possible irritation locale (sécheresse, desquamation).

Antiseptiques Mineurs :

Les antiseptiques sont considérés comme mineurs si leur principe actif ne présente pas une concentration suffisante ou si le principe actif est différent des molécules précitées.

Exemples d’antiseptiques mineurs : 

- Ammoniums quaternaires : Cetrimide (Cetavlon®).

- Carbanilide : Triclocarban (Solubacter®, Septivon®).

- Acides : Acide borique (eau boriquée), Acide salicylique (dermacide).

- Dérivés métalliques : Nitrate d’argent, Sulfates de Cu et de Zn (eau de Dalibour).

Bactéricide = bactérie

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