Analyse de situation professionnelle psychiatrie de l’hôpital Guillaume Régnier.
Analyse sectorielle : Analyse de situation professionnelle psychiatrie de l’hôpital Guillaume Régnier.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lugiukl • 8 Juin 2022 • Analyse sectorielle • 1 106 Mots (5 Pages) • 609 Vues
Lucie SAUVAGE 402853
Analyse de situation professionnelle
Service de psychiatrie.
Lieu :
Je suis actuellement dans un service d’admission psychiatrique de l’hôpital Guillaume Régnier. Ce service peut accueillir jusqu’à 23 patients. Il comporte une chambre d’isolement, deux chambres médicalisées et deux chambre double.
Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :
Dès mon arrivée dans ce service, je remarque que les infirmiers et les aides-soignants ont tous dans leur poche de blouse un équipement qui s’appelle un PTI (Protection Travailleur Indépendant). Je remarque aussi que seuls les aides-soignants et les infirmiers ont cet équipement. Les agents de service hospitalier ainsi que le cadre, les médecins ou les autres professionnels qui peuvent intervenir dans le service n’en sont pas équipés non plus. Par la même occasion, les stagiaires présents dans le service ne sont pas non plus compris dans cet équipement de protection individuel. Je ne comprends donc pas pourquoi ces derniers ne sont pas concerné par ce dispositif, surtout lorsqu’il passe toute la journée dans le service. C’est une question qui m’est revenu lors de la prise en soins de mes patients. Il a donc été décidé que je m’occuperai d’une jeune femme qui présente un retard mental et qui peut se montrer agressive mais « seulement pour les professionnels qui sont toujours dans le service, elle adore les étudiants » m’a-t-on dit pour me rassurer. Je me suis tout de suite imaginer un soin de nursing compliqué, me retrouvant seule dans la salle de bain de cette patiente agressive et incontrôlable sans vraiment savoir quoi faire. Jusque-là, tous les soins se passe bien, je remarque en effet qu’elle porte toujours un grand sourire aux étudiants et qu’elle les apprécie vraiment.
Remarques, questionnements :
- Du point de vue de l’étudiant :
- Pourquoi tous les professionnels du service ne sont pas concernés par cet équipement de protection individuel ?
- Est-ce obligatoire ou pouvons-nous décider d’en porter un ?
- Que faire en cas de montée d’agressivité dans une chambre si nous ne possédons pas d’équipement de protection ?
- L’étudiant doit-il être toujours accompagné d’un professionnel pour ne pas avoir besoin d’un tel dispositif ?
- Du point de vue de la patiente :
- Y a-t-il des causes décelées ou des situations qui aggravent le risque de violence ? Comment cela se manifeste-t-il ?
- Y a-t-il une conduite à tenir définir en cas de violence ?
- Y a-t-il des prescriptions spécifiques ?
- Du point de vue des soignants :
- Quelles attitudes sont à proscrire ou à favoriser pour limiter le risque ?
- Quels sont les moyens pour limiter le risque ?
- Y a-t-il des éléments particuliers à connaitre pour se protéger ?
- Comment réagir dans cette situation ?
- Quelles peuvent être les répercussions de cette violence sur ces soignants ?
- Comment se distancier de ces situations ?
- Du point de vue de l’équipe :
- Y a-t-il des discussions/ échanges à ce sujet ?
- Y a-t-il des débriefings suite aux situations de violence
- Du point de vue de la relation soignant-soigné :
- Quels sont les impacts de cette violence sur les relations ?
- Comment maintenir, renforcer la relation alors qu’il peut y avoir des contextes violents ?
Difficultés, points à approfondir, réajustement envisagés :
Je me suis beaucoup posée la question de ce que je ferai si une fois dans la salle de bain de cette dame, elle s’énerve et que je n’arrive plus à la canaliser. Je n’ai pas vraiment de réponse à cette question. Je pense que les attitudes à adopter sont difficilement imaginables tant que ce genre de situation ne nous arrive pas. Le plus important reste néanmoins de se protéger soi
Analyse : recherche de connaissances appropriées, propositions d’hypothèse…
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