Alimentation
Fiche : Alimentation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louli8 • 16 Décembre 2015 • Fiche • 613 Mots (3 Pages) • 920 Vues
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Conduite à tenir ALIMENTATION |
L’alimentation est une priorité absolue lorsqu’on s’occupe d’une personne.
Une alimentation insuffisante ou inadaptée aura rapidement des conséquences catastrophiques.
Une altération de l’appétit et du comportement alimentaire est un signe dont l’évolution peut être également dramatique.
Certains principes sont rappelés ici. Ne pas les respecter n’est pas admissible.
Ce qu’il faut faire
- A l’entrée d’un nouveau résident, il faut recueillir et consigner ses besoins, ses goûts et ses dégoûts. Ses régimes et interdits alimentaires, religieux par exemple, sont également à identifier et à respecter.
- La mise en place d’un régime ou un changement de régime ne peut être effectué que sur prescription du médecin traitant ou du médecin coordonnateur.
- Tous les résidents doivent être pesés chaque mois.
- Surveiller tout particulièrement la consommation des plats d’origine animale (viande, poisson, laitage).
- Privilégier les produits laitiers lorsque la consommation de viande et de poisson est insuffisante.
- Signaler à l’infirmière ou au médecin tout changement de comportement lors du repas.
- Parler aux résidents du menu et de ses composants. Faire appel à leur mémoire, au souvenir qu’ils ont de ces aliments, pour stimuler leur envie.
- Evaluer les capacités motrices de chacun afin de les utiliser au mieux et de les maintenir (cuillère à dessert, assiette à rebord, verre à bec,…). Voir ce qui peut être réalisé ou non (couper, boire, mise en bouche,…).
- Aider en douceur et rassurer en cas de maladresse.
- Proposer quelques gorgées d’eau pour faciliter la déglutition (le manque de salive est fréquent chez les personnes âgées).
- Stimuler la personne par la parole et le toucher augmente la prise alimentaire. La chaleur humaine, le sourire et les paroles aident le résident à tolérer sa dépendance.
- Laisser au résident le temps d’avaler.
Lorsque le résident est dément :
- Le solliciter doucement, avec patience, pour absorber les aliments.
- Supporter qu’il se salisse.
- Lui laisser la possibilité de :
- mélanger les éléments du repas
- manger avec ses doigts
- manger debout s’il le souhaite
- grignoter des aliments mis à sa disposition (biscuits, fruits frais ou secs,..) L’essentiel c’est qu’il mange !
Ce qu’il ne faut pas faire
- Penser qu’une personne âgée, inactive, se nourrit « de peu ». Ses besoins sont ceux d’un adulte a activité équivalente.
- Délaisser une personne qui n’est jamais satisfaite des repas. Cela traduit en fait chez elle un état de mal être qui doit être pris en considération. Le problème est souvent à rechercher en dehors du contexte du repas (douleur, dépression,…)
- Laisser un résident quitter la salle à manger sans s’assurer que ses mains et son visage sont propres.
- Apporter le plat suivant avant que la personne ait fini le précédent.
- Rester indifférent à une perte de l’appétit. La perte de l’appétit est un indicateur fiable à noter dans le dossier du résident et à signaler au médecin.
- Mélanger les différents éléments du plat chaud. Ces mélanges sont peu esthétiques et altèrent le goût du plat.
- Se mettre face au résident. Il vaut mieux utiliser l’angle de la table pour se tenir à ses côtés. Cela libère son champ visuel et l’aide devient ainsi plus discrète pour lui.
- Parler avec ses collègues en même temps qu’on apporte une aide à un résident. Mieux vaut parler au résident, pour connecter un lien, afin d’éviter une alimentation par des gestes machinaux.
- Précipiter le repas.
- Changer un résident de table ou de place en salle à manger. Cette décision doit être prise en équipe, avec l’infirmier(e) et si possible le médecin. Le résident doit aussi être consulté et les explications doivent lui être données lorsque le changement de place se révèle finalement nécessaire.
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