Sujet : Qu’est ce qui justifie selon vous, l’enseignement des langages documentaires, dans le domaine des sciences de l’information documentaire, malgré l’avènement des NTIC ?
Étude de cas : Sujet : Qu’est ce qui justifie selon vous, l’enseignement des langages documentaires, dans le domaine des sciences de l’information documentaire, malgré l’avènement des NTIC ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Goumier • 16 Novembre 2017 • Étude de cas • 2 116 Mots (9 Pages) • 1 169 Vues
INSTITUT DE FORMATION AUX TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (IFTIC)
FILIERE : INGENIERIE DOCUMENTAIRE
NIVEAU : MASTER I (2015 – 2016)
EXAMEN : LANGAGE DOCUMENTAIRE
Nom et Prénom de l’étudiant : ILLI MAIGORO Sani
Adresse mail : illimaigoros@yahoo.fr
PLAN :
INTRODUCTION GENERALE :
I. BREVE CONNAISSANCE DES LANGAGES DOCUMENTAIRES :
I.1. Historique des langages documentaires :
I.2. Langages à structure hiérarchique :
I.3. Langages à structure analytique ou combinatoire :
II. ENSEIGNEMENT DES LANGAGES DOCUMENTAIRES A L’ERE DES NTIC :
CONCLUSION :
BIBLIOGRAPHIE :
INTRODUCTION GENERALE :
Les langages documentaires sont définit par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) comme : « des langages artificiels constitués de représentation des notions et de relations entre ces notions, et qui sont destinés aux systèmes documentaires, pour formaliser les données contenues dans les documents et dans les demandes des utilisateurs ». Ainsi, ils sont créés pour permettre la bonne organisation des documents, en vue de rendre leurs recherches faciles et rapides. Ils sont enseignés aux professionnels de l’information documentaire, au même titre que les autres modules du domaine. Ils se sont développés au cours des ans, en fonction de l’évolution scientifique et technologique.
A travers la suite de notre travail, nous nous attarderons sur la connaissance des langages documentaires, avant de nous prononcer sur leur enseignement à l’ère des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
I. BREVE CONNAISSANCE DES LANGAGES DOCUMENTAIRES :
I.1. Historique des langages documentaires :
Le développement rapide et en grand nombre des publications scientifiques et des documents imprimés, connu entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, a posé le problème de l’organisation des connaissances et de l’accès à l’information. Pour y remédier, l’on a pensé à la création des langages documentaires. Ainsi, on distingue les langages documentaires à structure hiérarchique et à structure analytique ou combinatoire. Ces langages ont évolué avec le déploiement de nouveaux supports d’information et la diffusion des techniques informatiques après la deuxième guerre mondiale. L’introduction de l’informatique documentaire en 1970, facilite davantage le travail du professionnel de l’information documentaire. Cette innovation née des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), s’améliore et progresse vers des systèmes numériques et même virtuels. En effet, « c'est en 1988 que le terme bibliothèque numérique a été utilisé pour la première fois dans un rapport de la Corporation for National Research Initiatives. »
Au cours des années 1990, se développe la possibilité d’effectuer des recherches plein texte à travers les serveurs "WWW" (World-Wide Web ou W3) du réseau Internet. Tim Berners-Lee initie le « Web sémantique » vers 1999 et le développe avec ses collègues du World Wide Web Consortium (W3C), en établissant des liens sémantiques entre les termes à l'intérieur d'un thésaurus. Dans le même ordre d’idée, « entre 2002 et 2004, le groupe de recherche SWAD-Europe (Semantic Web Advanced Development in Europe), subventionné par l'Union Européenne, a travaillé sur plusieurs dossiers dont l’un est justement consacré aux thésaurus. L'idée de base de cette dernière activité est d'établir les méthodes nécessaires à la présentation du contenu d'un thésaurus en utilisant une structure normalisée et des méthodes compatibles avec la toile sémantique. »
La période du projet Web sémantique du W3C a été aussi celle de l’apparition et du développement d’autres nouveaux outils que sont les Taxonomies ou taxinomies et les ontologies.
I.2. Langages à structure hiérarchique :
Ils sont constitués des grandes classifications encyclopédiques de bibliothèques telles que la Classification Décimale de Dewey (CDD), la Classification Décimale Universelle (CDU) de Paul Otlet, la Classification de la Bibliothèque du Congrès (LCC), la Colon Classification de Ranganathan (1933). « Les classifications proposent une organisation des connaissances en un système ordonné de classes et sous classes. Leur structure est dite hiérarchique ou encore arborescente, car elles parcourent le savoir des notions générales aux objets particuliers. ».
Un nouvel outil apparenté à ces langages est la Taxonomie ou taxinomie, défini par Bruno Menon tel qu’il suit : « une taxonomie est un cadre d’organisation pour des ressources numériques de toutes natures (et pas seulement documentaires – en cela les taxonomies ne sont pas toujours des langages documentaires) destiné à en permettre une présentation ordonnée et y donnant accès par navigation hypertextuelle. »
I.3. Langages à structure analytique ou combinatoire :
La création de ces langages combinatoires post-coordonnés marque l’évolution des langages documentaires. Il s’agit essentiellement des thésaurus, des listes d'autorité ou listes de vedettes-matières, des ontologies, ...
« Le thésaurus est une liste normalisée et structurée de termes acceptés à l’indexation (les descripteurs) et d’équivalents. Les descripteurs sont reliés entre eux par des relations sémantiques (génériques et associatives) exprimées par des signes conventionnels. Les termes sont combinés entre eux pour décrire les documents (lors de l’indexation) et écrire les questions lors de l’interrogation d’une banque de données. Le thésaurus permet de décrire des documents de tous types : textes, images fixes, images animées… Il facilite les recherches dans une base de données en limitant le « bruit » et le « silence » documentaires, grâce
...