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Problematique de la 4G au senegal

Étude de cas : Problematique de la 4G au senegal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2016  •  Étude de cas  •  2 772 Mots (12 Pages)  •  1 177 Vues

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Sous la direction de[pic 5]

Dr Sawadogo

Promotion 2014 - 2016

Février  2016[pic 6][pic 7]


Sommaire

I.        Introduction        

II.        Les enjeux        

1.        Pour l’état        

2.        Pour les operateurs        

3.        Pour les consommateurs        

III.        Les perspectives        

1.        Pour les consommateurs        

2.        Pour les autres operateurs        

3.        Pour l’état        

4.        Pour le nouveau entrant        

IV.        Conclusion        

  1. Introduction

La 4G c’est quoi ? 


En télécommunications, la 4G est la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Succédant à la 2G et la 3G, elle permet le « très haut débit mobile », c'est-à-dire des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mbit/s, voire supérieurs à 1 Gbit/s. (Source Wikipedia ).  

 Elle aurait (la 4G) beaucoup d’avantages car « elle permet d'accéder à Internet à partir d'un Smartphone, d'une tablette ou d'un ordinateur portable avec des débits et un confort en général supérieur à ceux de l'ADSL et qui peuvent se rapprocher de ceux de la fibre optique, le très haut débit fixe ».   La 4G rend possible des téléchargements plus rapides, une navigation Internet plus fluide et avec moins d'attente, de nouveaux services tels que la vidéo haute définition, la vidéo à la demande, la musique en streaming ou des jeux en réseau avec des temps de réponse plus courts qu'aujourd'hui (pour avoir testé personnellement la 4G avec les operateurs). 

En effet pour la pour la petite histoire en fin 2015 le gouvernement du Sénégal a lancé un appel d’offre a candidature pour offrir la licence 4G aux operateurs existant a savoir Sonatel , Tigo et expresso a la date du 18 janvier  a la clôture a l’appel a candidature, alors que les operateurs avaient récupéré le cahier de charge auprès de l’autorité de régulation , ces operateurs se sont entendu  pour écrire une correspondance co-signé a l’endroit du régulateur  , le Directeur General de la régulation très mécontent qualifie ce comportement d’illicite dénommé  ‘ entente illicite ’.

Le président de la république se fera donc entendre sur le sujet en instruisant à l’autorité de régulation de relancé donc l’appel à candidature et d’exclure donc le 3 operateurs existant.

Quels seront donc les enjeux et les perspectives liés à ce problématique tant coté consommateur, coté de l’état pour les 3 operateurs et même pour les  nouveaux entrants en vu ?

  1. Les enjeux

L’attribution du très haut débit est une procédure à enjeux multiples : financier, économique, technologique.

  1. Pour l’état  

Il est a noté que les télécommunications contribuent pour près de 10,8 % au Produit intérieur brut (Pib) du Sénégal et ont généré plus de 70.000 emplois.  C’est ce qui ressort d’une étude sur l’impact des télécommunications dans l’économie sénégalaise qui laisse entrevoir un bel avenir pour ce secteur avec l’arrivée de nouvelles générations de services.

La l’apport des télécommunications dans la croissance économique sénégalaise est très significatif et très important. En termes d’impact direct dans l’économie, elles apportent environ 10,8 % au produit intérieur brut (Pib) et génèrent plus de 70.000 emplois. C’est le résultat d’une étude intitulée « l’impact des télécommunications dans l’économie sénégalaise », le professeur Raul Katz, directeur de recherche en « business strategy » à la Columbia Business school.

Donc dans cette mouvance technologique vers le très haut débit les opportunités et les perspectives ne peuvent être que grande surtout pour booster l’économie sénégalaise.

En effet au cours d’un séminaire regroupant les pays francophones en avril 2014, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) avait bien affirmé sa volonté de s’inspirer des expériences de la France et de l’Afrique du sud. L’Etat du Sénégal, peut être sans un benchmarking, pourrait découvrir que dans l’appel d’offres pour octroyer la 4G, les enchères lancées de septembre à décembre 2011 ont initialement rapporté à la France 2,6 milliards de francs CFA. C’est environ l’équivalent des recettes fiscales annuelles du Sénégal, la couverture presque de toutes les dépenses publiques d’un an !

Après l’attribution, le Gouvernement français attendait encore un milliard d’euros supplémentaire. La recette globale devant donc atteindre 3,5 millions d’euros, soit 2275 milliards de francs, le budget global du Sénégal. Il est peu probable que l’Etat du Sénégal atteigne ce niveau de recettes, mais la valorisation de son domaine public technologique devrait lui rapporter gros, confirmant la juteuse procédure induite par cette innovation technologique majeure. Il y a de quoi aiguiser l’appétit d’un Etat qui cherche à financer plus de 45% d’un programme économique, le Plan Sénégal émergent.

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