Objets connectés dans la santé.
Analyse sectorielle : Objets connectés dans la santé.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Victor Simal Aldea • 26 Novembre 2016 • Analyse sectorielle • 10 686 Mots (43 Pages) • 1 008 Vues
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Introduction
I. Le marché des objets connectés dans le domaine de la santé
1. Une croissance du marché international
2. Les consommateurs : attentes et perceptions
a) Typologie des consommateurs
b) Domaine d’application de la santé connectée
c) Attentes et perceptions
3. Principaux produits et fabricants
a) Fabrication et distribution
b) Les produits
4. Projections sur l‘avenir de ce marché
a) Futur proche
b) Futur à moyen terme
II. Entre enjeux SI et médicaux, vers une « Cybersanté »
1. L’implication étatique dans la modernisation des pratiques médicales
2. Les objets connectés aujourd’hui, leur usage demain
a) Un accompagnement au fil de la maladie
b) A long terme : vers une médecine prédictive personnalisée
3. Les freins à l’apparition de nouvelles pratiques médicales sous jacentes au développement et à l’utilisation des objets connectés
a) La question de la sécurisation des données
b) L’éthique du corps vs le développement d’un éco système d’affaire autour des objets connectés
III. Compatibilité entre médecine et analyse de données
1. Normalisation de la médecine
2. Une standardisation impossible
Conclusion
Sources
Introduction
« Dans 10 ans, plus de 50% des objets seront connectés » affirme Frederic Porter, le fondateur et Directeur Général de Netatmo l’un des grands acteurs du domaine des objets connectés.
Les anglo-saxons emploient le terme d’Internet of Things (IOT), traduit en français par l’Internet des Objets (IDO), notion définie par Pierre Jean Benghozi, Sylvain Bureat et Françoise Massit-Folléa dans leur livre L’Internet des Objets comme « un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et unifiés, et des dispositifs mobiles sans fils, d’identifier directement et sans ambiguïté des entités numériques et des objets physiques et ainsi de pouvoir récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les données s’y rattachant ».
En d’autres termes, l’internet des objets c’est l’interconnexion nouvelle des objets du quotidien : ils disposent d’une connexion sans fil à internet et peuvent être programmés et pilotés à distance via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, qui collectent des données.
« L’internet des objets est la première vraie révolution technologique du XXIe siècle » affirme Jean-Luc Baylat, président d’Alcatel-Lucent Belle Labs France.
Toutefois, comme l’a affirmé l’inventeur du terme IDO et du premier objet connecté en France, Rafi Haladjian, on parle de moins en moins d’Internet des Objets car « l’objet » est en train de disparaître, « on est passé à l’Internet après l’Internet des Objets, où l’objet disparaît, au milieu on n’a plus un objet que vous êtes obligés de vous trimballer […], c’est libérer les gens des objets et connecter directement la vie des gens et la rendre intelligible, intelligente, sensible, réactive ».
Cette révolution numérique semble promise à un bel avenir en France, car « pour une fois les consommateurs français sont un tout petit peu en avance par rapport aux EU » affirme Fabrice Collaro, spécialiste nouvelles technologies pour TF1. En effet, en 2013, les objets connectés ont généré en France 11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 50% des biens techniques vendus, ce qui représente une moyenne de 6 objets connectés par famille.
De plus, la France compte de brillantes start-up dans le domaine : quatre d’entres elles figurent au top 8 des meilleurs innovations exposées au salon CES de Las Vegas (plus grand salon mondial consacré aux nouvelles technologies) selon le magazine Wired. On parle même aujourd’hui de la French Tech …
On compte aujourd’hui 15 milliards d’objets connectés dans le monde, chiffre qui devrait atteindre 80 milliards d’ici 2020. Ce n’est que l’amorce d’une vague d’objets connectés qui va bientôt inonder le monde et nous faire pénétrer dans une nouvelle ère.
92% des Français ont déjà entendu parler des objets connectés mais seulement 51% d’entre eux déclarent savoir exactement de quoi il s’agit. Ainsi, cette révolution est tout d’abord le résultat d’un buzz médiatique important (télévision, presse, internet, publicité, etc.). Toutefois seuls 23% des français possèdent au moins un objet connecté ; quant aux autres, ils les estiment trop chers ou n’en voient pas l’utilité, frein naturellement majeur à l’achat.
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