Les Objets Connectés

I) Les objets connectés

a. Définition d’un objet connecté

Les objets connectés, (on parle d’ailleurs d’Internet des Objets) représentent l’expansion d’Internet à des objets et à des lieux dans le monde physique.

On parle d’objets connectés pour définir des types d’objets dont la vocation première n’est pas d’être des périphériques informatiques ni des interfaces d’accès au web, mais auxquels l’ajout d’une connexion Internet a permis d’apporter une valeur ajoutée en terme de fonctionnalité, d’information, ou d’interaction.

Il faut d’ailleurs distinguer un objet connecté d’une interface d’accès au web. La question à se poser est « Quelle différence de service ai-je entre cet ‘objet connecté’ et mon téléphone connecté à Internet ? ». Si la réponse est « rien », alors il ne s’agit pas d’un objet connecté mais d’une interface qui vous connecte à Internet pour y faire vos activités habituelles.

b. Le marché des objets connectés

Deux décennies après la révolution d’internet, dans les années 90, le monde entre dans l’ère des objets connectés dans les années 2010. Les objets connectés, ce sont des objets tout ce qu’il y a de plus banal que des innovateurs ont décidé de connecter aux smartphones. Le marché des objets connectés ne cesse de prendre de l’ampleur depuis les deux dernières années, et concernent les marchés en Business-to-Consumer aussi bien que les marchés en Business-to-Business. Au milieu des géants comme Apple et Nike, de nombreuses Start-up françaises sont en pointe dans le domaine, telles que : Parrot, Netatmo, Withings, et contribuent aux chiffres prometteurs des ventes d’objets connectés en France. En effet, entre 2013 et 2014, les ventes d’objets connectés ont littéralement doublé en France, pour atteindre 150 millions d’euros en 2014 ; malgré cela, les objets connectés ne représentent que 1% du nombre d’équipements technologiques vendus, selon le cabinet GfK. Dans une première partie, nous verrons quels sont les facteurs favorables et défavorables au marché des objets connectés et la deuxième partie portera sur les prévisions du marché français pour les années à venir.

En France, le nombre de ventes d’objets connectés a doublé entre 2013 et 2014 et le nombre d’objets connectés existant pourrait bien exploser d’ici à 2020. Si les analystes prévoient une tendance positive, c’est parce que de nombreux facteurs sont favorables à l’expansion du marché français.

Le premier facteur et la politique gouvernementale française puisque le gouvernement a validé le plan industriel sur les objets connectés. La volonté du gouvernement de positionner les start-ups française très prometteuses sur ce marché émergent les poussent à aider les jeunes entrepreneurs et à attirer des investisseurs. Une Cité des Objets Connectés est en projet, à Paris, pour favoriser le développement de ces jeunes entreprises spécialisées et pour dynamiser le secteur français des objets connectés.

Le second facteur favorable au marché des objets connectés est la multiplication des canaux de distribution de ces objets. Si aujourd’hui on trouve des objets connectés dans quelques magasins de produits « high-tech » et certains magasins de bricolage pour les objets domotiques, il est possible que les portes soient ouvertes à bien d’autres types de boutiques. Les magasins de sport et les pharmacies sont les deux premiers identifiés, mais de nombreux autres risquent de suivre. En effet, avec le nombre de domaines d’application à ce marché, le nombre de boutiques légitimes à vendre ces objets est tout aussi important.

Le troisième facteur favorable et le fait que les objets connectés améliorent le quotidien et le confort de tous. De plus en plus de personne s’y intéressent, tous âges confondus et y prennent goût. Le fait est que tous ces objets sont complémentaires, et plus on en possède, plus on révolutionne notre quotidien, ce qui signifie qu’à moyen terme, les objets connectés révolutionneront les sociétés toutes entières ce qui donne aux objets une dimension de service.

Cependant, le marché des objets connecté connait certaines limites. Si de plus en plus de personnes semblent convaincues par les objets connectés, il reste encore beaucoup de réticence. Beaucoup d’individus doutent encore de l’utilité des objets connectés et les voient plutôt comme des gadgets. Si les prix des matériaux des objets connectés est en baisse, les prix des produits finaux restant onéreux et pas toujours justifiés par leur utilité. De plus, c’est un jeune marché et les nouvelles technologies utilisées restent à améliorer, surtout concernant la sécurité des données. En effet, beaucoup de personnes ont peur de voir leurs données diffusées et non-protégées et préfèrent se passer des services des objets connectés. Un autre facteur défavorable est le manque de communication, puisque la première cible de consommateurs est la « population geek », le reste des français n’est pas forcément au courant de toutes les avancées technologiques, ni des nouveaux

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