Mécanismes de dégradation des supports.
Documents Gratuits : Mécanismes de dégradation des supports.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Avril 2013 • 503 Mots (3 Pages) • 895 Vues
Mécanismes de dégradation des supports :
Les supports organiques sont en général constitués de longues molécules (cellulose, gélatine, amidon) que la moisissure est incapable d’ingérer telles quelles.
Aussi la moisissure va-t-elle sécréter des enzymes qui vont décomposer ces longues molécules en petits éléments qui seront eux utilisables par la moisissure comme source nutritive.
La décomposition de ces longues molécules, première phase de la digestion du support, entraîne bien évidemment une détérioration des supports.
En fin de digestion, la moisissure excrète ses déchets ; ce sont en général des acides, des pigments qui eux aussi participent à la dégradation des matériaux.
- 1- libération des enzymes
- 2- dégradation des constituants : dégradation du support
-3- absorption des composés
-4- excrétion des déchets : dégradation des supports
Conséquences de l’action des moisissures sur les œuvres :
Un développement de champignons entraîne une dégradation matérielle du support : fragilisation et apparition de taches plus ou moins colorées.
Les moisissures représentent donc un réel danger pour les collections si les conditions sont réunies pour leur germination et leur développement.
Les dégradations observées sont l'apparition de tâches indélébiles de couleurs diverses et un affaiblissement du support, jusqu'à parfois leur destruction totale.
Quelques exemples de dégradations sont :
- un bleuissement causé par Aureobasidium, Ceratocystis, ...
- des échauffures causées par Stereum,… modification légère de sa structure chimique consécutive à l’action des champignons
- des pourritures : cubiques, fibreuses et molles causées par Penicillium et Cladosporium
Mise en évidence de la présence des spores :
Plus il y a de spores présentes dans l’atmosphère, plus le risque est grand pour les œuvres. Il est donc important de pouvoir évaluer ce risque et d’être prévenu sur la conduite à tenir en cas d’accident (à la suite d’une augmentation accidentelle d’humidité). Pour cela, il est nécessaire de réaliser des prélèvements dans le but de déterminer la composition des populations de moisissures éventuellement présentes dans l’air et sur les ouvrages.
Pour cela :
• Dans l’ambiance du local
– on effectue des prises d’air à l’aide d’un capteur de spores (240 litres aspirés à chaque prise) ;
– on laisse ouvertes pendant 3 heures des boîtes de décantation afin de permettre aux spores éventuellement présentes dans l’air de décanter librement et de se déposer sur le milieu nutritif contenu dans la boîte.
• Sur les ouvrages
–on réalise à l’aide d’écouvillons stériles des prélèvements de surface sur
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