Monnaie et inflation

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1. Definition de l’inflation

En 2015 l’inflation va être quasi nulle.

Elle peut s’expliquer par un coût totalement bas du pétrole et par une croissance ralentie. Ce qui inquiète la banque centrale européenne, le taux est de 0,05%.  

Depuis mars 2015, on assiste au rachat des dettes publiques par la banque centrale européenne pour injecter  des liquidités ce plan est prévu jusqu’en septembre 2016 pour un montant de 1140 milliards d’euros de dettes.  Cette faible inflation est associée à des règles de déflation et témoigne de la crise. On peut aussi avoir une diminution des salaires vers le bas. L’inflation est faible mais on peut avoir une inflation ressentie importante : les consommateurs ressentent une hausse des prix car certains secteurs importants peuvent enregistrer des hausses de prix notamment les dépenses contraintes (logement, transport, une partie du budget alimentaire, à la téléphonie soit les dépenses pré-engagées) et on a eu des baisses des prix dans d’autres secteurs (textiles…), on a également une stagnation des revenus disponibles qui a un effet négatif sur le pouvoir d’achat. Le manque de concurrence dans certains secteurs entraine des prix élèves donc on a une inflation ressentie. On constate depuis quelques années une stagnation des revenus alors que la part des dépenses contraintes augmente d’où l’inflation ressentie.

On peut donc observer une perception d’une perte de pouvoirs d’achat.

Quelles sont les relations entre monnaie et inflation ?

On va étudier le rôle de la monnaie dans l’économie ainsi que l’efficacité de la politique monétaire.

1. Definition de la monnaie

L’ensemble des moyens de paiement directement utilisable par des agents pour régler des transactions et éteindre des dettes à l’intérieur d’un espace donné. On a besoin de la monnaie car avant on avait un échange de marchandises qui passait par une économie de trocs ne permettant pas d’optimiser l’efficacité des marches car le troc nécessite une double coïncidence des besoins et il est associé à l’existence de couts en terme d’information, de transport, de stockage pour denrées périssables c’est donc une économie plus limité.

1. Les fonctions de la monnaie

• La monnaie intermédiaire des échanges : elle permet d’effectuer des échanges au cout moindre, elle facilite les échanges et rend possible la décentralisation des payements, c’est un moyen de payement indéterminé qui a une force légale (on ne peut pas obliger un payement en une monnaie) et un pouvoir libératoire immédiat, elle est donc admise par tous.

• Une unité de compte, un étalon de valeur : la monnaie est fonction d’évaluation, elle permet d’évaluer et de valoriser un bien par rapport à un seul étalon : le numéraire (prix relatif) (pas besoin d’effectuer des conversions d’un bien à un bien). C’est un vecteur d’information très important.

• La monnaie une réserve de valeur : c’est un moyen de conserver de la richesse ou d’utiliser en différé cette richesse contrairement à une économie de trocs. Rechercher en tant qu’élément de patrimoine sous forme monétaire et ca permet de différer l’utilisation de ses richesses. C’est donc un instrument d’épargne qui permet pour Keynes la spéculation et la thésaurisation (garder l’épargne sous forme monétaire et ne pas le placer sur le marché monétaire). Il y a des avantages : elle ne fait courir aucun risque de perte de capital hormis le risque d’inflation : la monnaie est donc un actif sans risque. De plus la monnaie est très liquide (Smith), pas de transaction, pas de démarche…. Les titres sont considérés comme non liquides car ils nécessitent des couts de transaction.

1. Les formes de la monnaie

La monnaie partage le principe de confiance : c’est une convention partage et acceptée par tous qui repose sur la confiance et va être formalisée par les autorités publiques qui vont établir le cours légal de la monnaie et assurer son respect par tous.

On distingue 3 formes de monnaie :

• La monnaie métallique : elle est associée à une certaine quantité d’un étalon, en général de métal précieux. Les pièces avaient une quantité de métaux précieux qui leur donnaient une valeur intrinsèques. Or et l’argent ont des propriétés : ce sont des métaux inaltérables, résistants, malléables, ils sont divisibles…

• La monnaie fiduciaire, monnaie papier : du terme « fiduciaire », confiance. La mise en place de cette monnaie a été progressive. Elle est acceptée qu’en vertu de la confiance de son émetteur.  Sa valeur intrinsèque est faible par rapport à sa valeur faciale. Sa mise au point a été longue. Au 18ème siècle on avait des billets qui pouvaient être convertis en or peu à peu l’Etat a stoppé la conversion en or : c’est le cour légal de la monnaie. Les billets sont désormais inconvertibles (faible coût de fabrication des billets).

• La monnaie scripturale, ou de banque : elle permet de réaliser 80% des échanges. Elle s’apparente aux écritures dans le livre des comptes de banque. L’ouverture de compte donne naissance à un dépôt et en échange on va inscrire un montant sur le compte et ensuite le titulaire peut réaliser des payements par virements, chèques…

On parle aussi de monnaie électronique qui est l’ensemble des techniques informatiques permettant de régler des transactions sans support papier (porte-monnaie électronique tel que Moneo et porte-monnaie virtuelle tel que PayPal). Ces moyens doivent être sécurisés.

1. L’offre de monnaie

Un acte de création monétaire consiste à transformer des créances en moyens de paiement qui se fait uniquement par les institutions financières qui ont le monopole.

Chaque banque centrale en fonction de sa zone va émettre des pièces et des monnaies visant en limiter les fraudes. L’essentiel de la création monétaire est la transformation des créances en moyens de payement : elle résulte d’un processus d’une monétisation des créances.

Cette création met en action deux catégories d’agents : les agents financiers détenant le pouvoir de création monétaire (banque commerciale assure 90% de la création monétaire et la banque centrale intervient indirectement dans la création monétaire des banques commerciales) et agents non financiers.

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