Les différentes théories de la croissance
Dissertation : Les différentes théories de la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NANANANANANA • 4 Octobre 2014 • 396 Mots (2 Pages) • 761 Vues
On nomme « résidu », par opposition aux facteurs de production traditionnels (travail et capital), la
productivité globale des facteurs (PGF). Résidu souvent assimilé au progrès technique, même s'il
représente plus largement toutes les sources de croissance non prises en compte par les deux premiers
facteurs de production.
La théorie de la croissance endogène, considère ainsi le progrès technique comme interne au système
productif et, partant, intègre, à l’analyse de la croissance, des facteurs explicatifs susceptibles de
l’autoalimenter (sans apport de nouveaux facteurs), tels que les externalités de connaissances, l’effort
de recherche et de formation…
Ainsi, de 1950 à 1973, d’après le doc. 1, 60% de la croissance provient des gains de PGF.
Si les gains de productivités sont sources de croissance, ils peuvent, dans certains cas
(rythme des gains de productivité supérieur au rythme de hausse de la production), être
destructeurs d’emplois à court terme. Et donc, responsables également de ralentissement dans
le pouvoir d’achat, la demande… la croissance elle-même…
D’où l’intérêt de fonder également la croissance sur d’autres bases que les gains de
productivité.
II – D’AUTRES FACTEURS SONT, EUX AUSSI, DETERMINANTS POUR
EXPLIQUER ET GARANTIR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
A) La mobilisation quantitative des facteurs de production à l’origine d’une
croissance extensive
Comme le rappelle le doc. 1, le travail et le capital, en tant que facteurs accumulés, sont aussi
des sources essentielles de croissance« Le capital est mesuré par la somme des investissements matériels du pays… » (doc. 1)
parmi lesquels, on compte de purs investissements de capacité, destinés à accroitre la
production (le chiffre d’affaire, la valeur ajoutée… et, donc, macro économiquement : le PIB),
sans nécessairement dégager de gains de productivité.
Il « n’y a ni richesse ni force que d’hommes » selon l’expression de Jean Bodin au XVIème
siècle, soulignant qu’en longue période, la production et la croissance reposent
essentiellement sur une population totale (et active) abondante.
Certains pays, comme la Chine lorsque dans les années 80 elle s’ouvre au commerce
international, fondent ainsi le dynamisme de leur croissance sur une main d’œuvre nombreuse
et peu chère (processus
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