Les Giga Routeurs
Mémoire : Les Giga Routeurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hedi2555 • 26 Mai 2013 • 1 522 Mots (7 Pages) • 842 Vues
1. Présentation du projet
La croissance soutenue que connaît le réseau
Internet depuis plusieurs années et sa
transformation en infrastructure commerciale ont
fait passer Internet du statut de réseau de
données universitaire à celui d’infrastructure
de communication globale. Cette évolution
soulève de nombreux problèmes techniques
, parmi lesquels notamment une croissance
exponentielle du trafic transporté par les réseaux IP.
Le développement des télécommunications es
t de plus en plus rapide ces dernières
années, entraînant une évolution constante des réseaux métropolitains. Les services haut
débit deviennent indispensables pour satisfaire
les besoins croissants des usagers. Les réseaux
informatiques existants sont confrontés à un gr
and défi. Après les réseaux ATM à 155 Mbps, les
réseaux tout optiques sont propos
ées pour offrir la possibilité
de très haut débit, quelques
centaines de giga bits par seconde.
Le marché des entreprises est particuliè
rement concerné par ce mouvement de
croissance. Aujourd’hui, plus d’une entreprise française sur deux est connectée à Internet.
Les sociétés utilisent également de plus en plus de services à forte valeur ajoutée intégrant
voix/données/multimédia et nécessitant une
forte capacité de transmission. Tous ces
facteurs contribuent à intensifier le besoin d’év
olution des matériels actifs vers de hautes
performances.
Nous commencerons par présenter les giga routeurs, point fort des réseaux hauts
débits, puis les technologies optiques des gi
ga routeurs, la méthode d’acheminement de
données et enfin une technique de configuration des giga routeurs.
M. Frecon & N. Orand
Giga-Routeur
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2. Introduction sur les gigas routeurs
2.1 Historique des réseaux backbones
La technologie ATM a été adoptée par l'Union Internationale des
Télécommunications (UIT) à la fin des années 80 pour répondre à la demande des opérateurs
de télécommunication d'un « Réseau Numérique à Intégration de Service Large Bande »
unifiant dans un même protocole leurs mécani
smes de transport des données, d'images et
surtout de la voix, et garantissant la qualité
de service. Les mécanismes propres aux données
ont ensuite été affinés par l'ATM Forum pour être utilisables dans les réseaux locaux et les
réseaux longue distance lorsque les débits excèdent 34 ou 43 Mbit/s en insérant ATM entre IP
et SDH.
IP sur ATM est - à défaut d'alternative - l'approche privilégiée dans les réseaux IP
opérationnels aux Etats-Unis (SprintLink, UUnet) entre 1994 et 1998 pour des débits de 155 puis
622 Mbit/s.
C'est sur des prévisions qui, à l'époque, voyaient
dans l'augmentation du trafic téléphonique
la source principale de croissance que se
sont basés les opérateurs existants de
télécommunication, aux Etats-Unis et surtout en
Europe, pour investir massivement dans ATM
comme technologie de leurs réseaux à 155 Mbit/s à partir de la première moitié des années
90. Malheureusement, si ATM est approprié lorsque le trafic est constitué majoritairement de
voix, il est inadapté lorsque le
trafic est majoritairement constitué de données, ce qui est et
sera de plus en plus le cas avec l'
explosion du trafic lié à l'Internet.
Une opportunité stratégique apparaît, favorable aux opérateurs émergents qui
s'appuient sur une unification autour de IP, réputé plus adapté au transport de données. Les
opérateurs historiques se trouve
nt pris en porte-à-faux par des investissements élevés et des
offres inadaptées.
Pour adjoindre - récemment - à IP les mécanismes
propres à garantir la qualité de service, les
ingénieurs et chercheurs définissent à l'IETF des mécanismes internes au réseau, tels que
réservation de ressources
ou contrôle adaptatif dans le pr
otocole TCP, dans les applications
de diffusion et dans les routeurs d'extrémité.
Dans le même temps, l'augmentation des
fonctionnalités de commutation réalisables
directement
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