Le monde du travail sous l’influence de l’intelligence artificielle
Mémoire : Le monde du travail sous l’influence de l’intelligence artificielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Shallow2019 • 3 Novembre 2019 • Mémoire • 4 517 Mots (19 Pages) • 772 Vues
Sommaire
Introduction 2
I. Historique et chronologie de l’intelligence artificielle 3
A. La définition et la classification 3
B. Les précurseurs de l’apparition de l’intelligence artificielle et les étapes de son évolution 5
II. Les changements dans le monde du travail sous l’influence de l’intelligence artificielle 9
A. Les retombées sur l’organisation du travail 9
B. Le mythe de la disparition du travail 10
III. Perspectives et projections dans le futur 12
A. Le transhumanisme et l’intelligence artificielle 12
B. Les défis de l’adaptation de l’homme à l’avenir 14
Conclusion 15
Bibliographie 16
Introduction
De nos jours il est presque impossible d’ouvrir un journal ou d’écouter la radio sans lire ou entendre que l’intelligence artificielle envahit le monde. Sergueï Brin co-fondateur de Google a annoncé l’année dernière : « Nous ferons des machines qui raisonnent, pensent et travaillent mieux que les humains »[1]. Néanmoins, dix ans plus tôt, il ne faisait pas encore attention à cette question car tout simplement il ne croyait pas que cela fonctionne. Désormais les robots humanisés, les logiciels capables de remplacer plusieurs employés sont devenus la réalité qui nous surprend, nous trouble voire nous fait craindre le pire. Cela n’est pas sans cause : la moitié des postes aujourd’hui sont en voie de disparition, disparition provoquée par l’émergence inédite de l’intelligence artificielle et l’automatisation par les robots. En France, notamment, d’ici 2025, quasiment 3 millions d’emplois disparaîtront non seulement ceux liés à une main-d’œuvre peu qualifiée mais y compris les emplois inhérents aux professions intellectuelles.
Face à cette émergence on se demande quel pourrait être l’impact de l’intelligence artificielle sur le monde de travail. Ainsi, ce mémoire a pour objet de s’intéresser tout d’abord à la définition de l’intelligence artificielle, aux précurseurs de son apparition, à l’histoire de son évolution. Ensuite, ce mémoire aura pour ambition d’étudier les retombées sur le monde du travail notamment dans les secteurs d’activité tels que la comptabilité, le droit, le management, la médecine et le militaire. Finalement, les perspectives et les projections dans le futur achèveront la recherche.
Les méthodes choisies afin de mettre au point ce travail sont l’étude de livres et d’articles de spécialistes français et anglais, la recherche des statistiques liées au sujet du mémoire et la méthode de synthèse permettant d’organiser cette recherche de manière scientifique.
Ce mémoire, ayant pour but de présenter une image objective de l’influence de l’intelligence artificielle sur l’activité professionnelle, s’appuie sur des œuvres de Laurent Alexandre, conférencier sur le sujet de l’intelligence artificielle, La guerre des intelligences paru en 2017 et La mort de la mort, comment la technomédecine va bouleverser l’humanité édité en 2011. Cet auteur invite à nous demander si l’intelligence artificielle peut dépasser les humains et comment l’éducation doit faire sa révolution. Nicolas Bouzou, essayiste français libéral spécialisé dans l'économie démontre dans son livre Le travail est l'avenir de l'homme édité en 2017 quelle place occupera le travail dans la société de demain.
I. Historique et chronologie de l’intelligence artificielle
A. La définition et la classification
Quoiqu’elle soit très récente, l’intelligence artificielle est incluse dans l’ensemble des disciplines scientifiques. Les définitions existantes sont multiples, c’est la raison pour laquelle il faudrait en présenter certaines pour avoir une image plus complète.
Le dictionnaire Larousse parle de l’intelligence artificielle comme « d’un ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine »[2]. Ce terme est également défini par l’un des créateurs de l’IA, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »[3]. La commission nationale de l’informatique et de la liberté voit dans l’intelligence artificielle « un ensemble de techniques très variées, avec des convergences, avec des stratégies différentes, qui permettent d'obtenir un très haut niveau d'efficacité dans certaines tâches algorithmiques, et qui permettent de faire des tâches qu'on aurait cru réservées aux humains »[4]. Ces trois définitions prennent l’être humain et son intelligence comme une référence et cela n’est pas vain : le but de la construction de la première machine intelligente était de mieux comprendre l’intelligence humaine.
Selon Arend Hintze[5], assistant de professeur de Biologie Intégrative, Sciences Numériques et Ingénierie à l’Université de Michigan il existe 4 types d’intelligence artificielle.
Type I d’IA : Machines réactives
Les types les plus basiques de systèmes d’intelligence artificielle sont purement réactifs et n'ont pas la capacité de former des souvenirs ni d'utiliser les expériences passées pour éclairer les décisions en cours. Deep Blue, le supercalculateur d'échecs d'IBM, qui a battu le grand maître international Garry Kasparov à la fin des années 1990, est l'exemple parfait de ce type de machine.
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Fig. 1 : Match Deep Blue contre Kasparov, 11 mai 1997, image de Stan Honda/AFP/Getty Images.
Deep Blue peut identifier des pièces sur un échiquier et savoir comment chacune se déplace. Il peut faire des prédictions sur les mouvements qui pourraient être les prochains pour lui et son adversaire et il peut choisir les mouvements les plus optimaux parmi les possibilités. Ces méthodes améliorent la capacité des systèmes IA pour mieux jouer à des jeux spécifiques, mais elles ne peuvent pas être facilement modifiées ou appliquées aux autres situations. Cela signifie qu'ils ne peuvent pas fonctionner au-delà des tâches spécifiques qui leur sont assignées.
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