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La formation d’un nuage d’orage, le cumulo-nimbus

Mémoires Gratuits : La formation d’un nuage d’orage, le cumulo-nimbus. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2013  •  612 Mots (3 Pages)  •  840 Vues

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1ère étape: La formation d’un nuage d’orage, le cumulo-nimbus.

Le cumulo-nimbus est un nuage dense présent en cas de temps orageux.Il se forme lors de forts contrastes de températures. L’épaisseur de ce nuage peut atteindre une dizaine de kilomètres carrés, leur masse est de l’ordre de centaines de milliers de tonnes d’eau. Il se forme à l’occasion de forts contrastes de températures, grâce à de puissants courants d’air chaud ascendants.

Ces courants entraînent en altitude d’importantes quantités d’eau et de glace.

C’est un nuage dense à extension verticale considérable en forme de montage ou de tour immense. Une partie au moins de sa région supérieure est généralement lisse, fibreuse ou striée et presque toujours aplatie. Cette partie s’étale souvent en forme d’enclume ou de vaste panache.

On peut donc rencontrer les Cumulonimbus de manière isolée, I’été, notamment en montagne.

Un nuage d’orage est composé de cellules à divers stades de sa formation. Au plan horizontal, la masse nuageuse peut couvrir de 30 à 500 km.

Généralement, ces cellules sont reliées entre elles par d’importantes couches de nuages. Certains orages peuvent n’être formés que d’une seule cellule, mais celle-ci ne prendra pas l’importance qu’acquiert une cellule faisant partie d’un système multicellulaire. À mesure que l’orage évolue, chaque cellule grossit et gagne une altitude supérieure à celle de la cellule précédente.

En fin de journée, le sol a chauffé toute la journée, et une masse d’air humide arrive. Une bulle d’air chaud se forme, et s’élève dans le ciel.

Les courants ascendants atteignent rapidement 30 mètres /seconde.

Au fur et à mesure qu’il monte, l’air chaud se condense et se transforme en goutelettes d’eau.

En s’élevant, l’air se refroidit. Au-dessous de 0°C, les gouttes d’eau gèlent et se transforment en grêlons. Le mouvement d’ascension se heurte à la stratosphère, à 15 000 m d’altitude. Le nuage « s’écrase » alors à son sommet, ce qui lui donne sa forme d’enclume

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2ème étape: Electrisation du nuage.

A l’intérieur du nuage, de violents courants d’air ascendants et descendants entraînent des collisions entre les molécules d’eau ce qui crée des charges positives, qui s’accumulent au sommet du nuage, et des charges négatives, qui s’accumulent à la base. La dissociation des charges dans le nuage orageux génère un champ électrique intense dans l’espace nuage-sol.

Lorsque le nuage atteint, au niveau d’un sol plan, une intensité de 4 à 10 kilovolts par mètre, une décharge au sol est imminente. Une gigantesque étincelle se produit alors.

3ème étape: Production d’éclairs

Dans un nuage ainsi électrisé, des décharges électriques se produisent entre les différents pôles électriques, soit à l’intérieur du nuage (éclairs intra-nuages), soit d’un nuage à un autre (éclairs inter-nuages), soit vers la Terre (éclairs nuage-sol) plus principalement apellé “foudre”.

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