L'Ethique kantienne

L’éthique kantienne est basée sur l’intention d’un geste et non sur sa conséquence. L’intérêt principal de Kant est de réussir à déterminer les principes fondamentaux de la morale. Selon lui, pour qu’une action soit morale elle doit être commise par devoir sans aucun plaisir. Kant croit à la réconciliation de la loi et de la liberté. Selon lui, un être libre devrait lui-même s’imposer à une loi morale. L’unicité des concepts est à la base de sa théorie.

Plusieurs aspects de la théorie de Kant nous poussent à affirmer que celui-ci est loin d’être pour l’avortement. Selon lui, la préservation de la vie est un impératif catégorique, ce qui signifie que peu importe les circonstances et les conséquences il faut ou il ne faut pas faire quelque chose, il n’y a aucune demi-mesure, on avorte ou on n’avorte pas. Un principe unique vaut pour toutes les situations, sans exception. Alors, si un médecin nous annonce que notre enfant va être paraplégique dès sa naissance et qu’il vivra sans cesse des complications et que sa vie sera un enfer, il serait juste de penser à avorter, car l’action ne serait aucunement égoïste et serait juste, toutefois sa théorie se base sur l’action et non sur les conséquences. Alors, si un avortement pourrait sauver le monde il faudrait tout de même refuser pour être considérer comme une personne qui agi selon la morale. Kant tente de justifier son point en invoquant le principe d’universalisation, selon lui tolérer l’avortement mènerait à la perte de l’existence humaine au même titre qu’un meurtre ou un suicide. Il est vrai que si toutes les femmes se mettraient à avorter, ceci mènerait à la perte de la race humaine. Préserver la vie humaine est un devoir strict et parfait. Il faut obéir à cette règle de façon absolue, car tout être humain doit être considérer comme des semblables. Selon Kant, une loi devrait être régis, toutefois ce n’est pas cette loi qui devrait motiver la personne à ne pas commettre cet acte, mais plutôt ce serait à la personne de juger si son acte est bien ou mal moralement par sa conscience. Bref, le jugement moral repose sur les actions et les principes qui les gouvernent, et dans ce cas-ci l’avortement est moralement mal puisqu’il implique l’action de tuer un fœtus et ce principe est moralement mal.

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