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Impact publicitaire et données personnelles chez l’enfant, le rôle des GAFA.Gafa

Dissertation : Impact publicitaire et données personnelles chez l’enfant, le rôle des GAFA.Gafa. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2019  •  Dissertation  •  1 177 Mots (5 Pages)  •  509 Vues

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Parie 2 : Impact publicitaire et données personnelles chez l’enfant, le rôle des GAFA.

Lorsqu’un enfant atteint l’âge de 13 ans, ses parents, en moyenne, auront posté 1 300 photos ou vidéos de lui sur les réseaux sociaux. Cela commence même avant leur naissance via l’annonce de la grossesse, une photo d’échographie, photos du ventre de la maman ou post/questions dans des groupes Facebook de maman par exemple…

De plus, à leurs adolescences, ils publient en moyenne 26 fois par jour sur les réseaux sociaux, ce qui est énorme. Donc statistiquement, ils auront à leurs 18 ans : 70 000 publications le concernant, selon un rapport de la commission britannique de protection de l'enfance. Ils ont récolté ses données en Novembre 2018.

Les informations récoltées ne se font plus que à travers les réseaux sociaux, mais également via divers objets connectés de plus en plus présents dans notre monde. Comme les enceintes connectées, les applications, les jeux vidéo en réseau...Ces données ne disparaissent jamais vu qu’elles sont stockées et enregistrées dans des serveurs adaptés.

L’âge pour s’inscrire sur les réseaux sociaux est normalement de 13 ans, en Février 2018 l’État français a décidé de passer cet âge à 15 ans où il serait possible de s’inscrire entre 13 et 15 ans avec l’accord parental et un accord de l’enfant pour qu’il soit conscient des faits. Sauf que les enfants veulent de plus en plus s’inscrire tôt sur les réseaux sociaux. A mon avis, ils peuvent trouver le moyen de contourner les règles en mettant une fausse date de naissance, personnellement j’ai fait cela étant plus jeune.

Facebook et Google font en sorte d’attirer les enfants. Facebook a lancé une version destinée aux 6-12 ans de sa plate-forme de messagerie Messenger. Pour le moment, Messenger Kids n’est disponible qu’aux États-Unis. Pour s’y inscrire un compte ne peut être créé que par un adulte déjà inscrit sur Facebook. Les enfants ne peuvent pas ajouter des contacts ou accepter des demandes extérieures mais c’est aux parents de le faire. Facebook assure qu’il ne compte pas mettre des publicités dessus. Leur but est d’attirer au plus jeunes âges une nouvelle génération d’utilisateurs pour qu’elle y reste fidèle toutes sa vie sur la plateforme. Le gros problème de la plateforme c’est qu’il est impossible de savoir ce que Facebook va faire plus tard des données qu’ils collectent.

Une coalition de groupes de pression et de chercheurs ont écrit une lettre à Mark Zuckerberg lui demandant de retirer l'application. Ils leur ont écrit "Les jeunes enfants ne sont tout simplement pas prêts à avoir des comptes sur les réseaux sociaux. Ils ne sont pas assez mâtures pour saisir la complexité des relations virtuelles, qui mènent parfois aux malentendus et aux conflits même chez les utilisateurs plus âgés. Ils ne saisissent pas bien non plus la notion de vie privée, comme ce qu'on peut partager avec autrui et qui peut avoir accès à nos conversations, nos photos, et nos vidéos".

Dans une annonce, Facebook a répondu : "On a conçu Messenger Kids à partir de rien, avec des éléments qui apprennent aux enfants à mieux comprendre et exprimer leurs émotions avec créativité, qui encouragent et favorisent des comportements sociaux sains et qui renforcent des liens positifs entre les enfants et leurs plus proches amis et familles".

Google a lancé YouTube Kids, promettant davantage de contrôle pour les parents et un filtrage des contenus. Mais ils y publient toujours de la pubs même si moins fréquente que sur YouTube. Cela pose problème car « Les études montrent que les jeunes enfants ne comprennent pas ce qu’est une publicité » souligne Mme Strader. Sur Youtube, des marques utilisent de enfants influenceurs qui testent de nouvelles confiseries ou déballent des jouets.

Google part également à la conquête des écoles avec les Chromebooks, qui sont des ordinateurs à bas coûts fonctionnant avec Chrome pour l’accès à Internet. Aux État Unis plus de la moitié des élèves du primaire et du secondaire utilisent un Chromebook. Ces appareils intègrent des logiciels spécialement conçus pour l’enseignement. Ils sont aussi extrêmement faciles à gérer et peuvent être partagés entre les élèves car l’ensemble des documents est automatiquement stocké dans le cloud.

Ces données personnelles pourraient nuire aux enfants, durant leurs âges enfant ou même 30 ans plus tard.

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