Epreuve E1 Culture De La Communication
Recherche de Documents : Epreuve E1 Culture De La Communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audreyhoarau1 • 24 Janvier 2015 • 1 198 Mots (5 Pages) • 2 071 Vues
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
COMMUNICATION
CULTURES DE LA COMMUNICATION
SESSION 2014
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Durée : 4 heures
Coefficient : 3
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Le sujet se compose de 5 pages, numérotées de 1/8 à 8/8.
LES NOUVELLES PROPOSITIONS TENDANT À UN CHANGEMENT DE PARADIGME1 ET À LA MISE EN COMMUN DE NOS TALENTS ET NOS MOYENS POUR BÂTIR LE MONDE AUTREMENT
Le fait que la croissance illimitée soit le problème et non la solution est une évidence qui gagne enfin les esprits. Toutes ces propositions circonstanciées2 démontrent en définitive la nécessité absolue de changer de paradigme1 si nous voulons que notre histoire se poursuive. Car imaginer que le modèle de société qui domine et détermine le monde puisse être simplement aménagé est une très dangereuse illusion. Croire par exemple que la planète pourtant limitée n'est qu'un gisement de ressources à épuiser jusqu'au dernier arbre ou poisson est une faillite de l'esprit. Un nouveau paradigme, ou plus simplement une nouvelle logique, inspirée par l'urgence écologique et humaine doit impérativement placer l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et tous nos moyens et compétences à leur service.
Il est évident que toute conscience qui s'éveille et agit a déjà triomphé de la fatalité. Car elle participe à la cohérence de la société par la cohérence qu'elle instaure en elle-même et dans sa vie. Nous sommes tous invités non pas à renoncer au monde, mais à mettre en commun nos talents et nos moyens pour le bâtir autrement. Dans l'ordre du possible constructeur d'humanisme, nous pouvons :
— Éduquer les enfants à la solidarité, au respect de la vie, à la gratitude, à la modération et à la beauté qui s'offre à profusion à notre admiration. On voit s'ériger des générations d'enfants qui faute d'un éveil à la vie sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes. L'éducation ne semble pas prendre en compte les fantastiques mutations du monde et la nécessité de préparer les générations à venir aux grands défis du temps présent. Une réforme profonde nécessiterait entre autres d'abandonner l'esprit de compétition pour la complémentarité et l'émulation3, d'encourager le rapprochement avec la nature pour mieux la comprendre et la respecter, de réhabiliter le travail et l'intelligence des mains.
— Travailler au rééquilibrage du féminin/masculin. La subordination universelle de la femme est une horreur en même temps qu'une aberration préjudiciable à une évolution positive de l'histoire. Il faut par exemple renoncer au terme "sexe opposé" pour "sexe complémentaire" qui traduit objectivement la réalité et induit un mode de pensée plus conforme à l'évidence. Le féminin est au cœur du changement.
Respecter la vie sous toutes ses formes et particulièrement les créatures compagnes de notre destin, qui ont été si précieuses tout au long de notre histoire et auxquelles nous, êtres humains, devons tant. Au monde animal en particulier est imposée une condition d'oppression et de violence moralement illicite.
Respecter et prendre soin de la terre à laquelle nous devons notre vie et notre survie, ainsi qu'à tous les biens communs indispensables : l'eau, la biodiversité sauvage et domestique, les savoirs et les savoir-faire utiles à l'accomplissement de tous... En remettant les pieds sur terre et en nous reconnectant à la nature, nous pouvons retrouver le goût de ce lien si vital et le sentir en nous.
Transférer les efforts et les moyens consacrés au meurtre et à la destruction, à la résolution des grandes détresses humaines, telles que la famine, les maladies..., et à la restauration d'une biosphère terriblement endommagée.
Considérer la modération, la sobriété comme un art d'être en harmonie avec soi-même, les autres et la nature. Il s'agit d'une remise en question réfléchie du "progrès", d'un acte conscient de libération de l'obsession du manque générateur d'angoisse, de violence et d'injustices intolérables.
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