Charges Incorporables
Documents Gratuits : Charges Incorporables. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar podga • 7 Février 2013 • 342 Mots (2 Pages) • 986 Vues
Le calcul des coûts et des résultats analytiques se fait principalement à partir des charges et des produits comptabilisés en comptabilité générale. Il existe cependant un certain nombre de différences d’incorporation entre ces deux systèmes comptables. Le chapitre précédent a déjà mis en évidence ce problème avec les malis et les bonis d’inventaire.
L’objectif de ce chapitre est de déterminer les charges incorporables aux coûts en recensant les autres différences d’incorporation à prendre en compte et leur incidence sur les résultats.
1. LES DIFFERENCES D’INCORPORATION
La comptabilité analytique ne reprend pas tous les produits et toutes les charges de la comptabilité générale. De plus les charges prises en compte ne le sont pas toujours avec les mêmes montants et certains éléments non comptabilisés en charge néces-sitent d’être incorporés aux coûts.
Pour comprendre la logique des éléments à incorporer dans le calcul des coûts et des résultats, il faut avoir présent à l’esprit le rôle respectif des deux systèmes compta¬bles (Ch.1). Le système "comptabilité analytique" est un outil de gestion devant per¬mettre d’aider les responsables d’une entreprise à prendre des décisions. Ainsi, la logique économique prime et la décision d’incorporer ou non une charge est une décision de gestion qui est fonction de l’objectif recherché.
Les différences d’incorporation peuvent être classées en quatre catégories :
1. Les différences liées au temps : certaines charges sont enregistrées en comptabi-lité générale une fois par an alors que les coûts sont calculés tous les mois ou tous les trimestres.
2. Certains éléments de gestion (charges et produits) ne sont pas incorporables compte tenu de leur caractère exceptionnel.
3. Certains facteurs de production consommés pour la réalisation de l’activité, donc intégrables dans les coûts, ne sont pas pris en compte dans les charges de la comptabilité générale. Ce sont les éléments supplétifs.
4. Les dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions sont souvent évaluées en comptabilité générale en fonction de considérations fiscales (Prise en compte de l’amortissement dégressif, de moins values latentes...). L’intégration de ces éléments dans les coûts nécessitent de recalculer les dépréciations sous un angle économique, c’est-à-dire en prenant en considération la dépréciation réelle des biens concernés.
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