Atelier De Production
Compte Rendu : Atelier De Production. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Avril 2013 • 3 490 Mots (14 Pages) • 1 260 Vues
Atelier de production
1.
J’ai utilisé une source secondaire qui est internet sur le moteur de recherche google. J’ai fais une recherche par mots clés sur le sujet exemple : « imprimerie+agence+mannequin ; marché+imprimerie+France ; évolution+marché+imprimerie… ». J’ai recherché les informations selon des critères de fiabilité, de pertinence.
Annexe 1
Le secteur de l'imprimerie a beaucoup souffert. Mais la numérisation des flux et le développement d'Internet ouvrent des pistes intéressantes. Tour d'horizon des perspectives de ce marché.
I - La situation du secteur
7000 entreprises en 2003, dont 1319 disposant d'un effectif supérieur ou égal à 10 salariés, 9,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires[Source : Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique] : la France est la troisième nation graphique européenne. Mais depuis quelques années, les entreprises du secteur de l’imprimerie sont confrontées à une crise profonde. Pour assurer leur survie, les imprimeurs redéfinissent leur stratégie sur le marché, en tenant compte de l’arrivée de nouvelles technologies et de l’évolution de la demande client. A cet égard, le secteur souffre encore d’être très atomisé et a du mal à intégrer toutes les mutations technologiques.
II - Une guerre des prix sans merci
En savoir plus :
- Évolution des systèmes Computer-to-plate - CERIG, sept. 1998
- La gestion de la couleur - CERIG, oct. 1999
- Les presses numériques dans l'imprimerie - CERIG, nov. 2000
- Le jet d'encre en imprimerie - CERIG, mars 1999
- Avancées technologiques en jet d'encre - CERIG, avr. 2001
- La presse numérique NexPress 2100 - CERIG, avr. 2004
- La presse numérique Docucolor IGen3 - CERIG, mars 2004
À partir du milieu des années 80, la numérisation du flux d'information est apparue dans le prépresse. Au début des années 90, se sont développés les systèmes computer-to-plate ou CTP (insolation directe des plaques). Dès la fin des années 90, la gestion de la couleur et des flux de production s’est progressivement installée. Toutes ces évolutions techniques combinées à une guerre des prix sans merci, ont provoqué la disparition de nombreuses entreprises et cette redistribution n’est malheureusement pas terminée.
Aujourd’hui, d’autres enjeux se profilent sur le plan des nouvelles technologies, l’impression numérique et les développements d’Internet.
Première évolution : l'impression numérique doit répondre à la progression des courts tirages et à la demande de personnalisation des documents.
Présentes sur le marché depuis plus d’une dizaine d’années, les presses numériques couleur proposent aujourd’hui des technologies fiables et performantes. Si pour des raisons historiques, l’impression numérique couleur est traditionnellement associée à deux constructeurs – Indigo et Xeikon –, d’autres acteurs occupent une place importante : Xerox, qui fut le premier sur le marché avec sa Docutech, noir et blanc, totalise aujourd’hui le plus grand nombre de systèmes commercialisés et une presse phare, la Xerox IGen3 ; Kodak, allié au départ avec Heidelberg, présente une presse performante, la Nexpress.
L’arrivée de ces presses électrophotographiques de dernière génération, a permis d'améliorer la qualité de reproduction des couleurs et de diminuer notablement le coût à la page. Elles offrent ainsi un très bon niveau de rentabilité sur les courts tirages.
L’impression numérique couleur ne se limite pas seulement à l’électrophotographie. Le jet d’encre gagne progressivement des parts de marché. Cette technologie se scinde en deux secteurs :
• Goutte à la demande (DOD) : basés principalement sur les têtes jet d’encre Spectra et Xaar, les systèmes “goutte à la demande” s'intègrent dans des systèmes comme Inca et Dotrix qui, en permettant l’utilisation d’encre UV, élargissent le champ des applications.
• Jet d’encre continu : les systèmes “jet continu” représentent les systèmes les plus rapides du marché mais doivent encore améliorer la qualité de reproduction des images imprimées.
Parallèlement à ces évolutions, l’automatisation des presses offset, l’adoption rapide des systèmes CTP (computer-to- plate), et la généralisation des flux de production ont permis aux procédés d’impression traditionnels de devenir plus performants notamment sur des tirages de plus en plus courts. Leur seuil de rentabilité est ainsi descendu vers des tirages de 1000 pages.
III - Un domaine dans lequel l'impression numérique règne en maître
Il reste un domaine dans lequel l’impression numérique règne en maître : la personnalisation des documents couleur et la gestion des données variables dans un environnement industriel. En effet, grâce aux presses numériques, il est possible de produire un imprimé unique en couleur avec un contenu texte et image modifié à chaque tour de cylindre.
Cependant, depuis 10 ans, les développements liés à la personnalisation des documents demeurent assez confidentiels. La technologie était en avance sur le marché. L’impression de données variables correspond à une filière très différente de l’imprimerie traditionnelle, relevant d’un modèle économique et d'une démarche commerciale spécifiques, et demandant une expertise ainsi qu'une maîtrise de nouvelles technologies pour les imprimeurs :
• gestion de bases de données ;
• flux de prépresse adaptés aux données variables ;
• RIPs puissants capables de composer des pages à la volée…
En savoir plus :
Les impacts d'Internet sur la communication
dans les industries graphiques et papetières - CERIG, oct. 2000
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