Watson Machine
Commentaire de texte : Watson Machine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nonorone • 27 Novembre 2014 • Commentaire de texte • 392 Mots (2 Pages) • 749 Vues
Né vers 1852[2], John H. Watson obtient en 1878 le titre de docteur en médecine[3] (MD) à l'université de Londres. Après une spécialisation en chirurgie au Royal Victoria Military Hospital de Netley (Hampshire), il commence une carrière de médecin militaire. Il est affecté au 5e régiment des Royal Northumberland Fusiliers en Inde, puis à Kandahar en Afghanistan, mais en juillet 1880, il est blessé à l'épaule[4] d'une balle tirée d'un mousquet[5] lors de la funeste[6] bataille de Maiwand pendant la seconde guerre anglo-afghane (1879-1880). Le médecin est sauvé de la mort par son ordonnance. Alors qu'il est convalescent à Peshawar, il contracte la fièvre typhoïde. Il est alors mis à la retraite, rapatrié d'urgence en Angleterre et bénéficie d'une modeste pension de « 11 shillings et six pence par jour ». Vivotant chichement dans un hôtel du Strand à Londres, il rencontre Holmes par hasard vers 1881, et décide de partager avec lui un appartement au 221B Baker Street, où leur logeuse est Mme Hudson. La première rencontre des deux protagonistes est d'ailleurs l'occasion pour Holmes de stupéfier son futur colocataire en devinant d'emblée qu'il revient d'Afghanistan[7].
Watson et Holmes
Dans le Signe des quatre, vers 1887, il se marie et prend une clientèle (sujette à de nombreux abandons quand Watson suit Holmes dans une de ses aventures). Durant l'absence de Holmes, entre 1891 et 1894, il devient veuf (sans qu'on sache exactement ce qu'il est advenu de son épouse Mary Morstan). Au retour de Holmes, il cesse à nouveau son activité de médecin jusque vers 1903, où il reprend une clientèle avant de se remarier.
Dans les aventures de Sherlock Holmes, Watson joue le rôle du Candide par les yeux duquel le lecteur découvre l'affaire sous son aspect le plus mystérieux, puis d'un coup découvre la vérité grâce aux explications de Holmes.
Si sa contribution aux aventures est assez anecdotique (il remplit certaines tâches subalternes, met ses connaissances et compétences médicales au service du détective et apporte son appui en cas de coups durs), Watson est néanmoins l'âme de la saga holmésienne, son humanité servant de contrepoids à la sécheresse apparente du personnage de Holmes.
Holmes le décrit une fois comme « un conducteur de lumière plutôt que comme sa source », ce qui signifie que la perplexité de Watson et ses interrogations sur une affaire peuvent mettre son ami sur la piste de la vérité.
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