TP1 Techniques Opératoires Chez Le Rat
Commentaires Composés : TP1 Techniques Opératoires Chez Le Rat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Octobre 2014 • 1 099 Mots (5 Pages) • 3 242 Vues
TECHNIQUES OPERATOIRES
CHEZ LE RAT
I-Introduction
L'expérimentation animale consiste a utiliser des animaux ou « modèle », pour mieux
comprendre la physiologie d'un organisme et sa réponse à divers produits ou substances, et
tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'homme. Les animaux
servent également à expérimenter de nouveaux traitements, qu'ils soient médicamenteux ou
chirurgicaux. Ils permettent alors, de tester les moyens de soigner, mais aussi de prévenir
certaines maladies.
Bien évidemment des réglementations nationales et internationales obligent les chirurgiens
qui opèrent ceux-ci à pratiquer ces actes sous anesthésie, tant pour éviter la souffrance des
animaux, que pour permettre des gestes précis sur un être détendu et immobile, et ainsi,
respecter la règle des trois « R » (Réduire, Remplacer, Recycler).
Dans ce TP, nous utiliserons un rat de laboratoire de la lignée Wistar, ayant reçu le produit
anesthésique uréthane par voie intrpéritonéale. Le but de ce TP est , d'apprendre différentes
techniques opératoires, chez le rat, notamment grâce à :
1- La mise en place d'une canule dans la veine jugulaire.
2- La mise en place d'un cathéter dans l'artère carotide.
3- La mise en place d'un cathéter dans la vessie.
4- La mise en place d'une canule trachéale.
5- Le prélèvements séquentiels d'un échantillon de sang dans l'artère carotide.
II- Matériels et méthodes
Notre animal anesthésié est fixé sur le dos, à l'aide de lacets noués au-dessus de
l'articulation des pattes antérieures et postérieures, sur une planche de contention. Quand à
nos opérations sur ce rat, nous utiliserons deux pinces de dissection de type AA (ou GG)
ainsi qu'une paire de ciseaux fine.
Nous commençons par inciser longitudinalement, à l'aide de nos ciseaux fins, la peau
sur la ligne médiane du cou, du haut du sternum au bas du menton en formant un « X » (en
restant bien en superficialité).
1- Mise en place d'une canule dans la veine jugulaire (annexe 1)
Après avoir rabattu les glandes salivaires vers le haut, on dégage le triangle cardiaque
ainsi que la veine jugulaire en utilisant nos deux pinces fines. Nous ligaturons cette veine,
au niveau céphalique, avec du fil (fil 1) à coudre ,préalablement passé dans du sérum
physiologique pour éviter qu'il sèche. Nous passons un second fil (fil 2), tout aussi passé
dans du sérum physiologique préalablement, au niveau du triangle cardiaque sans le
ligaturer. On incise la veine vers le commencement de ce triangle et on y insère une canule
sans son mandrin. Si l'incision est trop petite , il est impératif de s'aider d'unes des pinces et
d'y enfoncer une pointe dedans pour aider à faire entrer la canule. Une fois la canule insérer,
on ligature le fil 2 par dessus celle-ci afin de la maintenir, et nous insérons le mandrin. Pour
permettre une meilleure technique, mettre du coton en dessus de la canule pour éviter qu'elle
ne s'abaisse sous son poids. La mise en place de cette canule dans la veine jugulaire sert à
injecter une substance dans le compartiment sanguin de l'animal. Pour vérifier le montage
de cette canule, nous retirons le mandrin et nous injectons 0,5 mL de sérum physiologique.
2- Mise en place d'un cathéter dans l'artère carotide (annexe 2)
5- Prélèvements séquentiels d'un échantillon de sang par l'artère carotide
Nous fendons longitudinalement le muscle sterno-hyoïdien sur la ligne médiane à
l'aide des ciseaux fins et nous dégageons la trachée en écartant le muscle. Nous localisons
en profondeur l'artère carotide et nous l'isolons avec
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