Synthèse de TP sur la communication intraspécifique et la sélection sexuelle

SVT

TP n°7 : Communication intraspécifique et sélection sexuelle

II- La sélection sexuelle : un exemple de sélection naturelle :

Qu’ils vivent en société ou de façon solitaire, les individus d’une même espèce interagissent et communiquent grâce à des signaux diverses et variés : on parle de communication intraspécifique. Cette communication peut avoir pour fonction biologique la reproduction sexuelle et jouer un rôle important dans la sélection sexuelle.

Le document 1 nous indique que le but des animaux qui pratiquent la reproduction sexuée est en premier lieu de s’assurer une descendance. Les femelles vont tout de même être plus exigeante quand au choix de leur de leur partenaire puisqu’elles ne peuvent féconder qu’un nombre limité d’œuf. Ainsi, se sont les femelles qui réalise la sélection sexuelle. Pour cette sélection, elles se basent sur les comportements du mal mais aussi sur leur aspect physique.

En effet, dans le document 2, on constate que les hirondelles dont les filets sont les plus longs se reproduises assez vite (0 à 5 jours) et qu’à l’inverse, plus les filets des mâles sont courts, ressemblant ainsi aux femelles, et plus ceux-ci ont dû mal à s’accoupler. Les femelles ont donc une préférence pour les mâles qui leur ressemble peu : on parle de dimorphisme sexuel.

Enfin, le document trois nous apprend quand l’absence de cette dysmorphie, certaine espèce peuvent s’éteindre tel que le mégaloceros giganteus. En effet, cette espèce possédait avant de grands atouts facilement identifiables tel qu’une grande taille et surtout des bois majestueux. Cependant, du fait d’un changement forcé d’alimentation, ce grand mammifère a été affaiblis, avait des carences entrainant un impact sur ces bois. L’espèce n’a donc pas réussi à se multiplier et s’est éteinte.

On peut donc en conclure que la sélection sexuelle se base sur la communication intraspécifique mais aussi sur les caractères physiques des individus comme la dysmorphie sexuelle. Celle-ci est un avantage dans la sélection sexuelle puisque les individus dimorphes ont plus facilement accès à la reproduction que les autres et peuvent donc transmettre leurs allèles à leur descendance ce qui permet le maintien de certains caractères. Cette sélection sexuelle participe donc à la sélection naturelle

III – De la sélection sexuelle à la spéciation

Comment des difficultés de communication entre mâles et femelles d’une même espèce peuvent conduire à l’émergence de nouvelles espèces ?

En Amazonie, pour attirer les femelles, les grenouilles mâles peuvent émettre des gémissement graves parfois suivis de cris grâce à un larynx et un corps plus gros que celui des femelles. On peut pourtant distinguer les grenouilles selon les régions grâce à leurs cris qui diffèrent.

Dans un premier temps, on observe dans le document quatre que les gémissements, suivis de cris ou non, émis par les mâles de la selva sont plus fort, plus bruyant et plus constant que ceux des mâles de Yasuni.  En effet, lorsque l’on regarde les gémissement émis par les mâles de Yasuni, on constate qu’ils n’ont pas la même intensité de départ et qu’ils s’affaiblissent rapidement. Si l’on compare les cris des mâles des deux régions, on remarque que les appels des grenouilles de Yasuni durent moins longtemps. On peut donc dire que selon la région, il y a des variations au niveau de la communication.

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