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Localisation-Trajet et Gestion de l'eau dans la nature

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Par   •  2 Mai 2017  •  Dissertation  •  1 501 Mots (7 Pages)  •  3 596 Vues

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L’EAU

 LOCALISATION, TRAJET ET GESTION

Introduction

L’eau est presque aussi ancienne que notre planète. Elle est apparue il y a 3 à 4 milliards d’années. Depuis, son volume est resté globalement stable. C’est toujours la même eau qui circule sans cesse entre la mer, la terre et l’atmosphère. L’eau est utilisée par les être vivant plus particulièrement l’homme, pour ses besoins domestiques. Cependant la gestion des sources d’eau potable demeure un grand défi suite aux pollutions multiples et au réchauffement climatique.

  1. Localisation et trajet de l’eau dans la nature

La localisation et le trajet de l’eau traduisent en grande partie son cycle naturel.

En effet sous l’effet de la chaleur du soleil, l’eau s’évapore et monte dans l’atmosphère. L’eau des océans qui, chaque jour, se transforme en vapeur et monte ainsi dans l’atmosphère. Cette vapeur emmagasine de la chaleur. Tôt ou tard (en moyenne huit jours), l’action du froid rencontré en altitude condense cette eau : les nuages se forment et il pleut. L’eau retombe ainsi sur les continents et les océans.

Le cycle hydrologique n’a donc ni commencement ni fin.

L’eau est disponible en quantités strictement fixes, dictées par les lois de conservation et le cycle de l’eau. Le fait qu’elle soit indispensable à la vie sur terre en fait une ressource convoitée plus qu’aucune autre.

 Elle est omniprésente, mais la quantité utile pour les +activités humaines est répartie de manière extrêmement inégale. Sur les quelque 1 300 millions de km³ d’eau qu’abrite la planète, 97,2 % sont constitués des eaux salées inutilisables pour les activités humaines ; des 2,8 % restant, 2,15 % sont « piégés » dans les glaces polaires ; reste 0,65 %, dont 0,62 % sous forme souterraine. Le cycle de l’eau assure un niveau de précipitation terrestre d’environ 113 000 km³ par an, dont il faut soustraire 72 000 km³ d’évaporation pour obtenir le flux net disponible ; du total restant, 32 900 km³ sont considérés comme géographiquement accessibles, mais il faut également tenir compte du moment auquel ont lieu ces précipitations. La plupart sont concentrées sur des périodes de temps réduites et donnent lieu à des inondations ; restent 9 000 km³ effectivement accessibles ; si l’on ajoute les eaux de précipitation retenues en barrages, on compte finalement 12 500 km³ d’eau douce disponibles chaque année pour les usages humains, ce qui représente plus de 5 000 litres par personne et par jour au plan mondial.

  1.  Gestion de l’eau

La disponibilité de l’eau en quantités fixes à l’échelle planétaire oblige à considérer la notion de gestion de l’eau comme une réalité géophysique autant qu’économique.

La réalité géophysique est dictée par les lois de conservation qui font que la ressource ne peut être détruite ni créée, et que son renouvellement « infini » est assuré par le cycle de l’eau. À cela, il faut ajouter que l’eau peut se conserver sous des formes évolutives, et que ces dernières peuvent modifier l’accessibilité à l’eau. De ce point de vue, le changement climatique jouera très probablement un rôle décisif (et négatif) dans la disponibilité future en eau, dans la mesure où le cycle de l’eau est un système parmi les plus sensibles au phénomène, avec des impacts sur l’accessibilité à l’eau douce, la qualité de l’eau disponible et le potentiel destructeur de l’eau par le biais de la multiplication des épisodes climatiques extrêmes

La réalité économique est que l’ajustement de l’offre d’eau ne peut se faire qu’à la marge, par un moindre gaspillage et une meilleure utilisation de la ressource disponible. Il existe cependant une exception à cette « loi » économique dictée par des contraintes géophysiques : le dessalement de l’eau, qui permettrait effectivement d’augmenter la disponibilité d’eau douce presque indéfiniment.

Si l’offre d’eau peut être considérée à bien des égards comme fixe, c’est du côté de la demande que l’on trouve les principales explications de la raréfaction de la ressource. Celle-ci a évolué au cours des dernières décennies sous l’impact principalement de la croissance démographique et de l’augmentation des niveaux de vie.

L’agriculture est encore de loin le secteur le plus demandeur en eau, puisqu’il contribue pour 70 % des prélèvements et 93 % de la consommation globale. Elle est de ce point de vue le secteur le plus problématique pour la gestion des ressources en eau : la demande croissante dans le secteur agricole est de moins en moins satisfaite par l’usage des eaux de pluie et de surface, mais de plus en plus par des prélèvements souterrains, qui mènent souvent à l’épuisement de la ressource.

Mais avec l’augmentation des niveaux de vie un peu partout dans le monde, les deux autres catégories de prélèvements, pour l’industrie et les activités domestiques, voient leur part augmenter. Elles ne comptent respectivement que pour 22 % et 8 % des prélèvements globaux, mais leur augmentation a été deux fois plus rapide que pour l’agriculture au cours de la deuxième moitié du xxe siècle.

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