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Comment Et Pourquoi Assurer Une Gestion Durable De L'eau ?

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Par   •  12 Avril 2015  •  1 991 Mots (8 Pages)  •  1 722 Vues

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Comment et pourquoi assurer une gestion durable de l’eau ?

L'eau est une ressource vitale pour l'homme. Indispensable à son fonctionnement biologique, et à ses activités (agriculture, industrie,usage domestique...), elle est aussi essentielle aux sociétés, qui en ont besoins pour se développer. Elle est cependant inégalement disponible et accessible pour les populations de la planète, réel problème qui s'accentue avec la croissance démographique, qui nécessite une augmentation des activités humaines, et donc des besoins en eau grandissants. Elle recouvre 72% de la surface de la Terre, mais 97% de cette réserve est constituée d'eau salée. Seul 3% du volume total peut être directement utilisé par l'homme. Or sur ces 3%, environ 70% n'est que très difficilement accessible et exploitable (glaciers, neige...).Si l’eau est une ressource qui se régénère au cours du temps, elle n’est pas pour autant une ressource inépuisable. Créer des aménagements efficaces qui assurent un approvisionnement en eau pour l'ensemble de la planète, tout en respectant le renouvellement de la ressource est donc un objectif crucial. On en vient à se demander pourquoi et comment assurer une gestion durable de l'eau ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons à l'accessibilité et la répartition de l'eau, sur le globe. Puis, nous nous pencherons sur les limites de cette ressource, qui est tout de même menacée et désirée. Pour finir, nous verrons que des projets ont été mis en place, pour une optimisation de l'économie d'eau.

I. L’eau, une ressource vitale en pénurie croissante

1) Une répartition inégale

Si la quantité globale d’eau douce disponible chaque année sur l’ensemble de la planète est importante, localement les situations sont très contrastées car l’eau douce est répartie de manière très inégale sur notre globe. Dans certaines régions, l’eau coule d’abondance, pour le régal des riverains, dans d’autres cependant, la sécheresse domine.

Dans une région donnée du globe, l’eau disponible en terme de flux dépend du bilan entre les quantités d’eau précipitées et les quantités d’eau évaporées, la différence entre les deux représentant l’écoulement. Ce facteur est essentiel pour comprendre la répartition de l’eau sur les différents continents. Il n’est pas le seul : le régime des pluies l’est également.

Les régions qui manquent le plus cruellement d’eau sont situées le long des tropiques. Ce sont les régions arides des grands déserts chauds de l’Afrique du Nord et du Sud, de l’Australie et du Moyen-Orient qui couvrent 31% des terres émergées de la planète. Le bilan hydrique annuel de ces contrées est négatif car l’évaporation y est très forte et les précipitations exceptionnelles. D’autres régions encore ont des bilans négatifs, notamment au centre du continent eurasiatique où les précipitations sont faibles en hiver et l’évaporation forte en été.

Toutes les autres régions du globe ont des bilans annuels positifs, même si les rythmes saisonniers sont très différents de l'une à l’autre et que l’apport d’eau ne se fait donc pas de manière identique. Les régions les plus favorisées sont les régions tempérées et intertropicales.

L’accès à l’eau douce n’est donc pas équitable. En cas de déficit saisonnier, les pays au bilan hydrique annuel positif peuvent en effet toujours avoir recours de façon temporaire à leurs réserves, et en particulier à leurs réserves souterraines. En revanche, dans les régions au bilan hydrique annuel déficitaire, le recours aux réserves ne peut conduire qu'à leur épuisement à plus ou moins long terme puisque celles-ci ne peuvent se reconstituer.

Or cette situation pourrait encore s’aggraver car les déserts s’étendent : selon une estimation des Nations Unies, 40% des terres émergées du globe seraient touchées aujourd’hui par ce phénomène de désertification.

2) Les besoins en eau d’une population croissante

Fondamentale à toute compréhension des phénomènes sociétales, la croissance démographique joue un rôle majeur dans la crise hydrique. En deux cents ans la population mondiale a passé de 1 milliard en 1800 à plus de 7milliard à ce jour malgré des guerres meurtrières et des épidémies à grande échelle.

Cette population grandissante se concentre dans des villes qui sont totalement dépendantes d’une infrastructure gérée efficacement pour bien fonctionner. L’approvisionnement en eau potable et le traitement efficace des eaux usées sont essentiels à la vie des populations urbaines. Or leurs besoins sont concurrencés par ceux de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire et de l’industrie.

Aujourd’hui la population humaine se voit en constante augmentation ne sachant pas si elle pourra assurer les besoins en eau de demain.

3) L’eau une ressource menacée

L’eau de qualité (propreté, non polluante) est difficile à maintenir et obtenir. Les ressources hydriques sont menacées par plusieurs facteurs qui durcissent la crise hydrique.

• Réchauffement climatique

Il est fort probable que la prolifération depuis la seconde moitié du vingtième siècle des gazes à l’effet de serre a entrainé une réchauffement climatique, qui a contribué à la désertification des terres en lisière des tropiques. L’eau devient de plus en plus rare dans les zones arides, et les pratiques industrielles et agro-industrielles contribuent fortement à ce réchauffement climatique. La désertification chasse les populations rurales des terres vers les villes, où ils aggravent la crise hydrique urbaine.

• Agriculture

L’agriculture est l’un des premiers consommateurs d’eau, elle utilise 70% de l’eau prélevée sur la terre soit beaucoup plus de la moitié, en effet cela semble logique car sans eau il n’est pas possible de produire des aliments. Par contre les techniques d’arrosage varient dans leur rendement – dans les élevages fruitiers de l’Europe de sud et le Maghreb, l’irrigation goute à goute a remplacé l’arrosage grossier.

Avec notre population constamment grandissante l’agriculture va devoir intensifier sa production donc utiliser plus d’eau mais également d’engrais. C’est donc une source de risques pour l’environnement, notamment pour la qualité de l’eau. En effet, c’est une branche d’activité polluante, notamment à cause de l’utilisation

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