L’histoire du tabac
Analyse sectorielle : L’histoire du tabac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Décembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 810 Mots (8 Pages) • 905 Vues
LE TABAC
1) L’histoire du tabac :
Quand Christophe Colomb découvre l’Amérique en 1492, il remarque que les Indiens utilisent le tabac pour ses propriétés magiques et médicamenteuses. André Thevet rapporta ainsi des graines et c'est ainsi que le tabac commença sa culture en Europe. L’origine de la culture du tabac est l’Amérique, il y a plus de 500 ans. Les Amérindiens utilisent le tabac pour se soigner. Il roulent des feuilles de tabac jusqu'à obtenir une sorte de grand cigare qu'ils appellent « tabaco ». Dans leur calumet brûle également un mélange de plusieurs herbes dont le tabac.
Le tabac est rapporté en Europe, à la Cour espagnole et portugaise, où il est pendant longtemps utilisé comme simple plante d'ornement. Ce n'est qu'au milieu du 16e siècle que le médecin personnel de Philippe II d’Espagne commence à le promouvoir comme « médicament universel ». Il sera introduit en France en 1556 par André Thevet au retour de son séjour au Brésil. On l'appelle alors « herbe pétun ».C’est à partir de 1775 que les premiers soupçons de relation entre tabac et cancer sont exprimées. En 1560, Jean Nicot, qui est l’ambassadeur de France au Portugal, se basant sur l'effet curatif du tabac envoie de la poudre à la Reine afin de traiter les terribles migraines de son fils. Le traitement a du succès et le tabac devient ainsi « l'herbe à la Reine ». Sa vente sous forme de poudre est seulement réservée aux apothicaires. Pour honorer Jean Nicot, le duc de Guise proposa d'appeler cette herbe nicotiane. Cette proposition fut retenue par le botaniste Jacques Daléchamps, qui dans son livre « Histoire générale des plantes », l'illustre d'une gravure intitulée Nicotiane .La plante reçut de très nombreux noms parmi lesquels on peut citer « nicotiane », « médicée », « catherinaire », « herbe de Monsieur Le Prieur », « herbe sainte », « herbe à tous les maux », « panacée antarctique » et finalement « herbe à ambassadeur ».C'est à la fin du 16e siècle qu'apparaît le mot « tabac ». À cette époque, un traité est publié sur le tabac qui est alors vu comme une plante médicale. Le Cardinal de Richelieu instaure la première taxe sur la vente de tabac en 1629.
2) La dépendance du tabac :
La dépendance survient dès que la quantité de nicotine diminue dans le sang. Dès que le taux de nicotine baisse, les récepteurs à la nicotine ont besoin de leur stimulant et le fumeur de prendre une cigarette.
L'effet de la nicotine se produit très rapidement en moins de 8 secondes et dure environ 20 minutes à 45 minutes. Le taux rapidement élevé de la nicotine est à l'origine du plaisir de fumer et de la dépendance qui en découle. Chaque cigarette fumée augmente la dépendance qui rend les fumeurs accrocs au tabac.
Énervement, besoin de manger, colère, apparaissent lorsque l'organisme n'absorbe pas suffisamment de nicotine et que son taux diminue. Fumer redevient alors indispensable pour combler le manque de nicotine des récepteurs. Plus on fume précocement et plus le risque de dépendance est important, 80% des fumeurs ayant débuté avant 18 ans.
Fumer provoque des sensations qui entrainent rapidement le fumeur vers la dépendance. Cette addiction au tabac peut s’installer très rapidement au bout de quelques semaines, voire seulement de quelques jours.
Il y a 3 types de dépendances : -la dépendance physique : La dépendance physique correspond aux sensations de manque.
-la dépendance psychologique : La dépendance psychologique correspond à la recherche des effets de la nicotine (coupe faim, détente, plaisir, apaisement des angoisses, antidépresseur, stimulation...).
-la dépendance comportementale : La dépendance comportementale correspond aux réflexes provoqués par la volonté de fumer dans certaines circonstances précises (avec le café, avec des amis...). Dès le début du tabagisme, des récepteurs à la nicotine se multiplient dans certaines zones du cerveau.
La dépendance correspond à la perte du contrôle de la consommation d'une substance qu'on continue à absorber malgré les effets néfastes sur la santé. Chaque cigarette fumée renforce cette addiction qui finit par enchaîner les fumeurs "débutants " au tabac. La dépendance se produit rapidement après avoir commencé à fumer. Le tabac est une façon de communiquer et de créer des moments de convivialité. Le fumeur n'a plus la volonté de résister à la nicotine, c’est une véritable drogue, et le fumeur a besoin de maintenir un taux de nicotine constant. Fumer met en jeu de nombreux gestes effectués selon les habitudes de chaque fumeur. La cigarette du matin, celle après le café, à la fin du repas du midi, au cours des pauses, pendant les diners entre amis, dans sa voiture, devant la télévision... sont des situations qui réussissent à calmer automatiquement les angoisses.
La cigarette aide également à s'évader, travailler, écrire, peindre, sculpter, rêver... Fumer représente une véritable compulsion : le fumeur ne réussit plus à se contrôler et n'a plus aucune volonté. Lors du début de l'arrêt du tabac, la perte de ces gestes panique les fumeurs.
Le fumeur ne réussit pas à calmer ses angoisses sans fumer : le tabac devient peu à peu un antidote à l'angoisse. Avoir son briquet, ses allumettes et son paquet de cigarette proche de soi rassure le fumeur, créant ainsi des automatismes qui aggravent la dépendance.
L'envie de fumer est souvent liée à un lieu dans lequel le fumeur ne peut pas résister à allumer immédiatement une cigarette. Fumer est également pour certains fumeurs l'occasion de se retrouver seuls et tranquilles.
La majorité des fumeurs sont
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