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Le système endocrinien

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Par   •  29 Avril 2015  •  1 570 Mots (7 Pages)  •  3 295 Vues

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HORMONES HORMONOPOIETIQUES

Le système endocrinien est l’un de 2 systèmes de régulation de l’organisme, travaillant en association étroite (synergie) avec le système nerveux. Le système endocrinien agit par l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés par les glandes endocrines directement dans le sang et diffusées ensuite à tout l’organisme.

I. GENERALITES

Le système endocrinien est constitué de glandes disséminées dans l’organisme, dont la caractéristique majeure est la construction en réseau richement capillarisés, ce qui multiplie la capacité de diffusion des hormones dans le sang.

Les glandes endocrines sont l’hypophyse, l’épiphyse, la thyroïde, les parathyroïdes et les surrénales. Le thymus est une glande fonctionnant dans l’enfance, ses hormones agissant dans l’initiation du système immunitaire.

Certains organes renferment du tissu endocrinien, qui leur permet de jouer un rôle mixte, de glande endocrine et exocrine. Ces organes sont le pancréas (insuline et glucagon), les gonades, le rein (rénine et angiotensine) et l’hypothalamus, qui fait partie intégrante du système nerveux mais sécrète aussi des hormones, par le biais de neurones hypothalamo-hypophysaires. Enfin, des médiateurs chimiques sont sécrétés par des cellules spécifiques dans le cœur, l’estomac, l’intestin, la prostate ou le placenta.

II. LES HORMONES

Une hormone est une substance libérée dans l’espace extracellulaire ou dans les capillaires de la glande, agissant sur le métabolisme d’autres cellules à distance. Une hormone peut être polypeptidique (formée de nombreux AA et hydrosoluble) ou stéroïde (formée à partir du cholestérol et liposoluble). Les stéroïdes sont sécrétées par les gonades et les surrénales.

L’hormone n’est active que sur certaines cellules (cellules-cibles), ralentissant ou accélérant leurs processus normaux. Une hormone a donc son action soumise à l’activité de base de la cellule-cible. Par exemple, seules les musculaires lisses des vaisseaux sanguins se contractent sous l’effet de l’adrénaline.

Un stimulus hormonal produit au moins un des effets suivants :

• Modification de la perméabilité de la membrane plasmique

• synthèse de protéines ou d’enzymes dans la cellule

• activation ou désactivation d’enzymes

• déclenchement d’une activité sécrétrice

• stimulation de la mitose

Ces effets dépendent de la formation d’un second messager dans la cellule ou de la stimulation directe d’un gène de l’ADN du noyau. Les hormones réagissent par rétro-inhibition, c’est à dire qu’un stimulus externe ou interne déclenche d’abord la sécrétion de l’hormone, puis l’augmentation de sa concentration inhibe sa propre libération tout en agissant sur les cellules-cibles. Le taux sanguin de hormones varie donc très peu. Les hormones sont actives même à dose très faible, leur durée d’action dépend de la rapidité de leur destruction (dans les cellules-cibles) ou de leur élimination par le rein ou le foie.

Les stimuli en cause peuvent être

− Hormonaux :

• hormones hypothalamiques agissant sur l’hypophyse

• hormones hypophysaires agissant sur les autres glandes endocrines

− Humoraux :

• variation de taux d’ions ou de nutriments (Ca++ et parathormone, calcitonine et thyroïde, glycémie, insuline et pancréas, aldostérone, rein et corticosurrénale...

− Nerveux :

• le système nerveux sympathique provoque la sécrétion d’adrénaline par les surrénales lors des stress

• l’hypothalamus stimule la sécrétion d’hormones par l’hypophyse.

Ces différents modes de régulation sous tous sous la dépendance plus ou moins forte du système nerveux.

III. LES GLANDES ENDOCRINES

1. L’hypophyse

A Anatomie

Appelée aussi glande pituitaire, elle se situe sous le cerveau antérieur, dans une cavité osseuse (selle turcique). Directement reliée à l’hypothalamus par l’infundibulum (qui croise les nerfs optiques dans la région du chiasma), elle est formée de 2 lobes :

• l'un, postérieur tenant en réserve et sécrétant les neurohormones synthétisées par les neurones hypothalamiques qui se terminent à ce niveau.

• l'autre antérieur, composé de cellules hormonosécrétrices.

La vascularisation de l'hypophyse est caractérisée par un réseau porte, permettant à une veine issu d'un groupe de capillaires de se ramifier de nouveau pour redonner des capillaires, permettant ainsi une redistribution locale des neuromédiateurs (hormones de libération et d'inhibition).

B Les hormones adénohypophysaires (lobe antérieur)

⇒ 4 des 6 hormones antéhypophysaires sont des stimulines régissant le fonctionnement hormonal d'autres glandes endocrines:

• La Thyréotrophine (Thyroïd Stimulating Hormone), libérée sous l'influence de la TRH (T releasing H) hypothalamique, stimule le développement et la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Celles-ci contrôlent par rétro-inhibition l'hypothalamus et l'adénohypophyse.

• La Corticotrophine (AdrenoCorticoTropic Hormone) provoque, sous l'action du CRF (Corticotrophin releasing factor) hypothalamique, la libération des hormones corticosurrénaliennes. Le CRF, lui-même neurotransmetteur central, suit un rythme diurne, maximal le matin au lever, et dépend de l'état général, le stress, la fièvre ou l'hypoglycémie provoquant le sécrétion de CRF et donc de l'ACTH.

• Les Gonadotrophines (FollicleStimulatingHormone et LuteinizingHormone) régissent le fonctionnement des gonades (ovaires et

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