La sérotonine, hormone de la sérénité
Cours : La sérotonine, hormone de la sérénité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Janvier 2013 • Cours • 1 804 Mots (8 Pages) • 1 210 Vues
Sérotonine, hormone de la sérénité
Il existe dans le cerveau des centres régulateurs de l’humeur, de la sensation de faim et de la satiété. Ils se trouvent dans une petite glande, au nom barbare d’hypothalamus. Ces centres sont sensibles à des messagers chimiques du cerveau comme la noradrénaline et la sérotonine.
La sérotonine, appelée l’hormone de la sérénité agit sur la régulation de nos humeurs et la régulation du comportement alimentaire (satiété). Elle favorise la détente, le contrôle des fringales sucrées et des pulsions vers le tabac.
Si nous vivons une période de stress prolongée, notre taux de sérotonine chute et entraîne : vulnérabilité au stress, nervosité, troubles du sommeil…
La sérotonine joue un rôle dans l’induction du sommeil car elle active le système GABA neurotransmetteur majeur du sommeil et il ne faut pas l’oublier, la sérotonine c’est aussi le précurseur de la mélatonine, notre hormone du sommeil.
Lorsqu’il y a assez de sérotonine nous éprouvons une sensation de bien-être et de satiété.
Désolé aujourd’hui le scientifique à pris l’ascendant sur le poète…
La plupart de nos actes quotidiens sont du à un cerveau en pilotage automatique. La conscience demande énormément d’oxygène et consomme beaucoup d’énergie c’est pourquoi elle intervient peu et, le plus souvent, lorsque tout est déjà décidé. Notre cerveau nous faire croire que nous avons encore le dernier notre mot mais il n’en est rien.
L'amour est le domaine dans lequel nous sommes le plus assujettis à des automatismes inconscients. Notre fonctionnement se détermine en fonction d’une répartition savante d’hormones. Dopamine, sérotonine, testostérone, œstrogènes, endorphine et ocytocine prennent le contrôle de notre tête.
Quand nous tombons amoureux, notre cerveau met tout en œuvre pour nous empêcher de réfléchir et de voir l’autre tel qu’il est. Etre amoureux c’est être stressé. Notre amygdale s’active et cet état de panique nous rend aveugle.
L’endorphine opiacée secrété par l’hypothalamus nous rend complètement euphorique, tout comme la sérotonine secrété par le tronc cérébral. Cet état de manque ce qui nous rend indulgent.
L’hypothalamus déclenche la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress et qui rétréci notre champs de vision quand nous sommes menacés ou amoureux.
Hommes et femmes, nous finissons par nous ressembler dans l’amour grâce à la testostérone. L’hypothalamus et la thyroïde réduise cette production chez l’homme alors que la femme en produit davantage. Cette drogue fait effet plusieurs semaines mais après quelques mois l’effet s’estompe
Si tout va bien nous sommes déjà sous ocytocine une hormone qui assure le sentiment d’attachement également secrété par la glande thyroïde pendant l’orgasme.
L’ocytocine ne génère pas de stress mais l’empathie et l’esprit de sacrifice.
La peur et la panique se trouve dans le noyau amygdalien qui est aussi le centre du plaisir et de la récompense, très actif chez les couples amoureux.
On distingue quatre types de cerveau dépendant du niveau d’hormones.
Les aventuriers par la dopamine, les casaniers par la sérotonine, s’éprennent de partenaires identiques.
Les décideurs pilotés par la testostérone tombent amoureux des négociateurs sous l’influence des œstrogènes et inversement.
Ces niveaux d’œstrogène et de testostérone Transparaissent sans qu’on s’en rende compte sur les traits du visage et par l’attitude corporelle. Ce sont ces signaux qui sont automatiquement perçus par le partenaire.
En cas de dispute, les circuits inconscients sont actifs. Une gorgée de thé ou un changement d’environnement peuvent immédiatement rétablir une certaine sérénité en modifiant la répartition hormonale.
L’intuition humaine est inconsciente, elle se nourrit d’informations accumulées en toutes circonstances. C’est l’hippocampe qui stocke toutes nos expériences et qui détermine ce que nous faisons. La créativité est importante dans la relation amoureuse. Elle nécessite d’être subversif et en rébellion pour rompre les habitudes. C’est pourquoi nos expériences entravent cette créativité qui a besoin d’être le plus déconnectée possible de la conscience.
Un tel constat vous paraîtra sans doute, comme à moi, un peu déprimant car vous aviez une vision sans doute beaucoup plus romantique de l’amour. Alors vite, que la poésie reprenne enfin le dessus…
Comment s'attrape un coup de foudre ?
Aujourd’hui j’aimerais vous parler des procédés chimiques et organiques qui entrent en jeu lorsque deux personnes se sentent attirées l’une vers l’autre.
Dans le meilleur des cas, on parle alors de coup de foudre !
1) La disponibilité
C’est un point essentiel. Être disponible ! Si vous êtes focalisé sur un projet professionnel, sur un problème familial grave, vous n’êtes d’emblée pas apte à vous donner dans une relation amoureuse. C’est pourquoi la plupart des personnes ne faisant pas le deuil de leur ex, par exemple, ne rencontrent pas l’amour. Donc, soyez prêt !
L’expression « Se donner corps et âme » prend alors tout son sens, avant tout, dans une histoire amoureuse, il y a de la passion (Qui nous le verrons, est un attrait primordial dans une relation que l’on souhaite faire perdurer)
2) L’empreinte
Tout bébé, votre première leçon de plaisir, vous l’avez éprouvé au contact de votre maman. Ce souvenir a créé un chemin dans votre cerveau que l’on appelle « L’emprunte ».
Lorsque nous rencontrons quelqu’un qui réveille notre empreinte, on se sentira d’emblée en osmose avec elle. C’est les signaux sensoriels (Odeur, apparence…) qui remontent directement à ce que l’on a pu ressentir au premier jour de notre vie, qui crée cette alchimie, ce désir de l’autre. Concrètement, on ne choisit pas un partenaire au hasard.
3) Les phéromones
Lorsque l’on ressent cette source de plaisir, notre corps sécrète des phéromones, des substances volatiles qui agissent comme
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