La greffe en filets autologue
Documents Gratuits : La greffe en filets autologue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saje19 • 10 Avril 2015 • 442 Mots (2 Pages) • 1 127 Vues
-La greffe en filets autologue : Cette greffe consiste à prélever sur l’individu blessé, de la peau saine, afin de réparer les zones de peaux endommagées. On procède à un cisaillement de la peau prélevée de façon à pouvoir couvrir plus de surface (environ trois fois plus). L’avantage de la greffe en filets autologue est que le risque de rejet équivaut à zéro puisque donneur et receveur sont la même personne. Cependant ce type de greffe peut poser problème dans la mesure ou le patient ne possède pas forcement assez de zones de peau saine pouvant être prélevée
-La greffe en filets allogénique : C’est le même principe que pour la greffe en filets autologue sauf que dans ce cas la peau prélevée provient d’un cadavre humain. On peut donc disposer de plus grandes surfaces de peau sans pour autant causer de nouveaux séquelles au receveur. Cependant cette transplantation provoque un phénomène de rejet : en effet le donneur et le receveur sont d’un C.M.H. différent. Le corps du receveur identifie alors le filet de peau comme un intrus. En contre-partie, cette greffe ne nécessite pas de traitements anti-rejets. Ca ne reste, quand même, qu’une solution temporaire.
-La xénogreffe est également étudiée dans le cas de la transplantation de peau. En effet son faible coup est intéressant. On prélève chez les animaux, en particulier les cochons, les greffons nécessaires. Neanmoins le rejet est beaucoup plus rapide et plus brutal que dans le cas de la greffe en filets allogénique. Cela tient au fait de la forte immunogénicité des greffons.
-Pour finir la greffe de feuillets épidermiques autologue qui est une technique utilisée pour soigner les brulés (du second avancé et du troisième degré : c’est à dire les brulures qui couvrent environ 50% de la surface corporelle). Elle consiste à cultiver des cellules prélevées chez le patient afin de former une surface de peau suffisante pour soigner le patient. Cette technique présente de nombreux inconvénients comme la durée de la formation de la nouvelle surface, le patient est en effet sans protection durant plusieurs semaines. Après la greffe on observe la formation de cicatrices hypertrophiques (voir ci-contre). De plus, certes, cette nouvelle surface a l’avantage de créer un remplacement permanent pour la peau qui a été brulée, cela dit elle n’a pas récupéré toutes ses propriétés et reste très fragile et sensible : il n’y a que l’épiderme de reproduit dans ce cas. L’avantage se trouve quand même dans le fait qu’en partant d’une surface très petite de tissu prélevé, on arrive à de nombreux centimètres carrés formés. Il faut attendre quatre à cinq ans avant que le patient retrouve une nouvelle structure dermique.
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