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Greffe De Peau En Pastille

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Par   •  1 Mars 2013  •  679 Mots (3 Pages)  •  1 605 Vues

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Une greffe est un fragment de tissu qui est complètement séparé de son site donneur pour être fixé

sur un site receveur destiné à le revasculariser spontanément. Contrairement au "lambeau" qui

contient sa propre vascularisation, une greffe ne "prend", ne survit, que si elle est revascularisée par

les tissus où on l'a fixée. Si on place une greffe sur des tissus non ou mal vascularisés, elle échoue

inéluctablement. On ne peut donc envisager une greffe que si le sous-sol qui la reçoit est

suffisamment vascularisé.

GÉNÉRALITÉS

Les premières greffes cutanés ont été décrites par Jacques Reverdin, interne suisse des Hôpitaux de

Paris, à l'occasion d'une communication à l'Académie Impériale de Chirurgie, rapportée le 8 décembre

1869 par Guyon. Sous le terme de greffe "épidermique", il soulevait à l'aiguille de minuscules

fragments de peau qu'il sectionnait. Thiersch, professeur de chirurgie à Leipzig, avait précisé

quelques années plus tard la nature dermo-épidermique des greffes de Reverdin et avait constaté le

premier le phénomène de revascularisation des vaisseaux du greffon par ceux du lit receveur dès la

18ème heure. Les greffes de peau totale ont été décrites vers la même époque, en 1871 par Lawson à

Londres, et en 1872 par Ollier à Lyon, Wolff à Glasgow, et Krause à Altona en Allemagne [8].

Selon le donneur, on distingue les "autogreffes" (prélevées sur le patient lui-même), les "isogreffes"

(prélevées sur son jumeau homozygote), les "homogreffes" (ou "allogreffes", prélevées sur un autre

être humain), et les "hétérogreffes" (ou "xénogreffes", prélevées sur un animal). En raison de la très

forte antigénicité de la peau, seules les "autogreffes" ne sont pas rejetées (ainsi que les "isogreffes",

en fait très exceptionnelles en pratique). Les homogreffes, dont la survie nécessiterait l'emploi de

médicaments immunosuppresseurs, ne sont pas employées. Toutefois, les homogreffes de cadavre,

voire les hétérogreffes de peau de porc telles que l’E-Z-derm® conservent des indications chez les

grands brûlés, où elles peuvent d'ailleurs parfois survivre sans être rejetées, comme chez les sujets

immuno-déprimés.

cicatrisation.info : le livre 2

Pour assurer la survie d'une greffe cutanée, la zone receveuse doit présenter certains caractères :

• Etre bien vascularisée. Toutes les

...

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