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La douleur dans l'Histoire.

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Par   •  7 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 644 Mots (7 Pages)  •  773 Vues

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La douleur demeure pour l’homme une énigme, de l’antiquité à nos jours, elle reste incompréhensible, incommunicable. Tout au long de l’histoire, chaque société humaine a cherché ses solutions pour soulager ou traiter les douleurs et les souffrances. Mais l’histoire du traitement de la douleur n’est pas celle d’un progrès continu ; elle est marquée par  beaucoup d’avancées, mais aussi de ruptures, de dénis, liés à des croyances religieuses ou philosophiques.

 En effet, soulager les souffrances physiques et morales a toujours été la mission fondamentale de la médecine, cependant face à ces souffrances la médecine fut longtemps divisée entre deux attitudes opposées : la combattre ou se résigner. Puisque la douleur n’a pas eu la même signification à toutes les époques et dans toutes les  civilisations. La compréhension et l’interprétation de ses mécanismes et l’attitude des soignants face à la douleur de leurs patients ont considérablement varié.

Différentes explications ont été attribuées à la douleur, allant d’une épreuve nécessaire,  d’une fatalité, d’un châtiment de Dieu, à une expérience insupportable face à laquelle il faut  lutter et se défendre avec tous les moyens disponibles.

Dans l’antiquité gréco-romaine :

«Divine est l’œuvre de soulager la souffrance»  Hippocrate (460-377 Av JC)

        

Dans l’antiquité gréco-romaine, les hommes, incapables de justifier ou de comprendre le mécanisme de la douleur, cherchent leurs explications dans les interventions divines et mythologiques (Arthémis est alors assimilée à la déesse des douleurs et des souffrances) ; prêtres et médecins sont confondus. Les souffrances physiques et morales sont également confondues et considérées comme des châtiments divins. Pour guérir et soulager leurs douleurs les grecs et les romains devaient implorer la miséricorde divine des nombreuses divinités guérisseuses : Apollon, Artémis, Asclépios, ou encore Esculape.

Par la suite, la douleur ne fut plus justifiée par la religion et la mythologie, mais par la philosophie. Platon considérait que les souffrances, tout comme les plaisirs, étaient des sensations ressenties par le cœur. Le centre des sens était localisé dans le cœur, considéré comme le centre de toutes les fonctions de l’organisme et le siège de l’âme. La sensation douloureuse était alors considérée comme une augmentation de sensibilité face aux différents sens, particulièrement le toucher. Comme le toucher la douleur était considérée comme une sensation qui partait des organes terminaux dans la chair et était conduite jusqu’au cœur. Aristote pensait alors que la douleur était causée par une sensibilité tactile trop intense. La maladie et la douleur est considérée pour la première fois, par Hippocrate, comme un phénomène naturel et non comme une punition divine, à cette époque, et pour la première fois, la médecine va se détacher de la religion, ce qui va faire avancer la médecine. Parmi les nombreux remèdes utilisés par l’Ecole Hippocratique, la chaleur, et le froid, utilisés sous de multiples formes (bains, cataplasmes, emplâtres, vaporisations, aspersion, gargarismes, ...) pour traiter aussi bien des céphalées que des douleurs articulaires. Ainsi que quelques drogues d’origine végétale, comme la belladone, la jusquiame, le lierre, la mandragore, le Saul, et le suc de pavot pour leurs vertus sédatives, analgésiques, somnifères, et narcotiques.

Quelques années plus tard, Galien (131-201 après J.C.), disciple d’Hippocrate, démontre dans son œuvre colossale (entre 300 et 600 livres), et grâce à des dissections d’animaux, le rôle des nerfs, conducteurs de la douleur. Galien accordait à la douleur une finalité utile, montrant qu’elle pouvait aider à déterminer l’organe malade. Les Romains utilisèrent aussi des remèdes et des moyens physiques : chaud, froid, eaux et boues des sources thermales, dans des douleurs d’origine musculaire et articulaire mais aussi l’usage des chocs électriques produits par les poissons électriques (technique déjà connue à l’Egypte antique, pouvant notamment guérir un patient de la goutte).

Enfin, dans l’antiquité gréco-romaine, beaucoup de philosophes favorisaient l’endurance face à la plupart des douleurs physiques, notamment pour améliorer leur résistance pendant les guerres.

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Au Moyen-Age :

Les connaissances de la médecine arabo-musulmane se propageront en occident médiéval à partir du XIIème siècle, notamment avec Avicenne (980-1038), considéré comme le plus grand médecin de cet âge d’or de la médecine arabo-musulmane, qui, dans son ouvrage “Le canon de la médecine”, décrit et différencie quinze types de douleur et montre plusieurs nouveaux remèdes. Les principes théoriques de la médecine arabo-musulmane proviennent de la médecine gréco-romaine comme Galien, Hippocrate, dont les découvertes furent intégrées dans la médecine arabo musulmane. Les médecins arabes engendrèrent une médecine type est indépendante qui devint la médecine officielle de l’orient et de l’occident. La médecine arabo-musulmane montre le rôle de la douleur dans le diagnostic des maladies

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Mais le moyen age en occident est influencé surtout par le christianisme au niveau du comportement face a la douleur. L’Eglise met en avant le christ comme modèle de la souffrance supportée et acceptée, incitant les patients à supportter en silence les douleurs, comme des épreuves infligées par dieu, il faut pprendre à supporter sa douleur comme un don de dieu et un sacrifice qui rapproche le fidèle au christ, la douleur est alors comme un moyen de miséricorde pour se faire pardonner ses pêchés.La médecine n’évoluera donc pas pendant le moyen age, freinée par l’Eglise, qui met en valeur les soufrances de l’homme, et pose des obstacles aux recherches médicales, notamment la dissection et l’autopsie qui seront interdites, considérées comme des profanations.

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