La Cocaïne

Au début du XXe siècle les médecins utilisaient la cocaïne comme anesthésiant. Elle n’était pas considérée comme un stupéfiant illégal. Ce n’est qu’en 1961 que l’ONU décréta que la cocaïne était une substance illégale.

Historique

Cette substance est issue des feuilles de coca, que l’on retrouve dans les Andes. Cette feuille a déjà un effet stimulant, à la même échelle que le café. Dans les Andes on utilise cette feuille pour lutter contre les effets de la fatigue et de l’altitude. C’est une coutume ancestrale. Une feuille de coca contient 0,5 % de cocaïne.

Les effets de la cocaïne

Les habitants d’Amérique du Sud mastiquent les feuilles de coca très fréquemment pour supporter des travaux très pénibles notamment dans les mines. C’est un effet recherché par les consommateurs réguliers de cocaïne. Cette drogue rend indifférent à la douleur, à la fatigue et à la faim. En plus la cocaïne provoque une sorte d’euphorie immédiate et de toute-puissance intellectuelle.

Les hallucinations visuelles

La cocaïne a aussi pour particularité de générer des hallucinations visuelles. Ces dernières modifient la perception des choses environnantes ou font « naître » des éléments qui n’existent pas. Après la prise de cocaïne, l’œil voit des détails qu’un œil normal ne verrait pas. Il peut aussi les inventer, mais le cerveau, lui, croit que ces phénomènes sont bel et bien réels. Ainsi, le consommateur peut apercevoir dans certains cas des animaux qui ne devraient pas faire partie du décor. On remarque que les pupilles se dilatent après la consommation de cocaïne.

Notions de plaisir

La cocaïne provoque des effets plaisants instantanés. Elle s’immisce dans les structures profondes du cerveau. Les scientifiques ont découvert des régions cérébrales qui, lorsqu’elles sont stimulées, produisent des sensations de plaisir. Un des systèmes nerveux le plus affectés par la cocaïne se situe justement dans l’une d’entre elles, dans l’aire tegmento-ventrale (ATV) où la dopamine, « hormone du plaisir », est produite. La cocaïne a les mêmes effets – en plus puissants – que la dopamine que sécrète naturellement l’homme.

Les cellules nerveuses de cette région s’étendent jusqu’au noyau accumbens, l’un des plus importants centres de plaisir du cerveau. Les études sur les animaux montrent, par exemple, que tous types de stimulus (nourriture, eau, sexe et nombreuses drogues accoutumantes) peuvent accroître l’activité dans le noyau accumbens. On peut voir que la cocaïne agit de la même façon que le système de récompense du rat que nous avons vu en TP.

Effets « secondaires »

La cocaïne provoque une dépendance. Les sujets qui en prennent veulent retrouver la sensation de plaisir qu’ils ont connue mais il faut à chaque fois qu’ils augmentent leur dose pour obtenir le même niveau de plaisir. C’est une course sans fin et parfois fatale.

La prise de cocaïne peut conduire à des actes de violence mais aussi engendrer des problèmes cardiaques, des instabilités de l'humeur, des délires paranoïdes, des attaques de panique.

C’est une drogue très dangereuse d’autant

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