L'importance De L'ergonomie Dans La Création D'un Produit

Toute création, même la plus simple, relève d’un champ d’études et d’examens minutieux pour pouvoir aborder la réalisation d’un objet quel qu’il soit.

C’est au travers de mes recherches ,et dans une démarche d’évolution de mon travail, que je me suis penchée sur le travail des designers qui, associés aux études des ergonomes élaborent ce fameux «cahier des charges» pour la conception de leurs produits.

L’ergonomie cognitive (perception des sens, compréhension et interprétation) est de plus en plus utilisée dans cette démarche qui permet d’agir sur la conception de l’objet en en associant le plaisir, l’esthétique et ses fonctionnalités.

De nos jours, il nʼest plus uniquement demandé aux ingénieurs de concevoir des systèmes capables dʼeffectuer des tâches. Il faut que ces systèmes soient adaptés aux hommes, à leur environnement et respectent lʼattirance humaine pour la beauté.

Ainsi, lʼergonomie permet de comprendre les interactions entre lʼHomme et les composants dʼun système. Leurs améliorations tendent, entre autre, vers le bien-être des personnes et une meilleure performance des systèmes industriels ou domestiques. Lʼergonomie cognitive, organisationnelle et physique en sont les trois branches essentielles.

Lʼergonomie doit être présente avant même le début de la conception du produit. Cʼest à ce moment là quʼelle est la plus efficace et la plus utile.

L’ergonomie, c’est le travail vu au microscope. C’est une science, avec ses théories, ses modèles, ses démarches. Mais une science tournée vers la pratique : l’amélioration du bien-être ou de l’efficacité du travail. Son domaine d’action est étendu : cela va du dépistage des douleurs associées à une mauvaise posture à la détection des risques dans la conduite d’un train, de la simplicité d’usage d’un site Web à l’adaptation d’une machine pour un handicapé. Le spectre est large : de la conceptualisation la plus pure aux questions pratiques les plus concrètes. Autant dire que le travail de l’ergonome peut aussi bien consister à compter le nombre de pas d’une

infirmière dans les couloirs d’un hôpital qu’à élaborer un modèle théorique des activités humaines.

Longtemps centrée sur la santé physique et l’étude des postures, l’ergonomie s’est élargie par la suite aux dimensions psychologiques et cognitives du travail (charge mentale, relations humaines). Aujourd’hui, le stress en est un aspect. De même, elle s’est aussi ouverte aux dimensions sociales de l’organisation. On a pris conscience que l’erreur humaine ne saurait se limiter aux défaillances personnelles :

elle résulte aussi de défauts dans l’organisation des tâches, la transmission des consignes. De ce point de vue, elle touche la psychologie du travail et la sociologie du travail.

L’ergonomie cognitive

Donald Norman est l’un des pionniers de l’« ergonomie cognitive » appliquée à l’interface entre l’homme et la machine. Dès les années 1970, il s’est fait connaître comme l’un des promoteurs de la psychologie cognitive, qui conçoit le cerveau humain comme une machine à traiter de l’information. L’idée de départ est que l’être humain agit en mobilisant des représentations mentales : ces représentations sont composées de buts à atteindre et de stratégies pour y parvenir.

L’objectif

...