Evolution Du métier De développeur

1. L’évolution du WEB depuis 1998

1.1. L’évolution des navigateurs WEB

1.1.1. Présentation des différents navigateurs

1.1.1.1. Mosaic

Le monde du web a commencé à croitre dès l’arrivée du navigateur web NCSA Mosaic en 1993. C’est dans cette année que le World Wide Web (WWW) augmente exponentiellement. Ce navigateur Mosaic est le premier du nom et de plus gratuit, ce qui a permis une monté plus rapide. Il a été utilisé durant un an. Mosaic fût développé par le Nationnal Center for Supercomputing Applications. En fin 1994 un nouveau navigateur voie le jour c’est donc Netscape qui prend la place de Mosaic. Mosaic étant développé pour lancer le Word wide web, Netscape n’a eu qu’à rendre plus utilisable un navigateur pour les utilisateurs Lambda. Mosaic est un navigateur qui a permis d’afficher les images GIF et XBM, ce qui était une grande évolution. Au début il ne comptait que deux cents sites puis aient vite augmenté son nombre. La fin du développement de Mosaic est arrivé en 1997, il a laissé définitivement place aux autres navigateurs.

1.1.1.2. Netscape

En 1995, alors qu'Internet commence à être connu du grand public grâce au Web et au courriel, Microsoft préparait la sortie de Windows 95 en pensant que l'offre d'Internet était d'une qualité trop inégale pour le grand public. C'est ainsi que Microsoft lança Windows 95 avec The Microsoft Network, un réseau censé concurrencer Internet. Pendant ce temps, suite notamment à la sortie du langage Java et à son intégration par plugin dans Netscape Navigator, le monde informatique commençait à sérieusement spéculer sur la possibilité de voir le web devenir une plate-forme de développement qui rende la plate-forme sous-jacente, soit le système d'exploitation, donc notamment Microsoft Windows, interchangeable. Cela signifierait que le monopole de fait détenu par Microsoft se transformerait en monopole de fait de Netscape Communications Corporation. En août 1995

Netscape rentra en bourse à 28 dollars et l'action fut immédiatement sujette à une très forte spéculation.

Microsoft, au vu du succès d'Internet et de Netscape, prit conscience du danger et du potentiel du web et créa Internet Explorer 1.0 grâce à l'acquisition d'une licence de Spyglass Mosaic (à ne pas confondre avec NCSA Mosaic).

Internet Explorer 1.0 fut alors inclus dans le Pack Plus Windows 95 en août 1995. La sortie d'Internet Explorer 2.0 trois mois plus tard marqua le début de la guerre. The Microsoft Network fut également pleinement intégré au web.

1.1.1.3. Internet explorer

Avec la version 9 de son navigateur, Microsoft poursuit ses efforts pour proposer un navigateur capable de rivaliser sérieusement avec la concurrence. Cette version 9 améliore beaucoup de points, non seulement au niveau de l’ergonomie, mais aussi en ce qui concerne le respect des standards ou l’intégration de nouvelles technologies. La gestion de HTML5 fait notamment partie des grandes nouveautés de cette mouture.

Les résultats d’Internet Explorer 9 dans nos différents tests montrent le soin apporté par Microsoft à son navigateur. Pour commencer, il récolte un score de 95% au test Acid3, bien mieux que son prédécesseur (20%). Notons toutefois que ce test est devenu une formalité pour la plupart des navigateurs courants, même s’il reste plaisant de voir enfin Microsoft s’intéresser réellement au respect des standards. Concernant la gestion du JavaScript, IE9 marque un score de 582,3 ms au global. Ce résultat est non seulement meilleur que celui que nous avions obtenu pour la version bêta, mais il est surtout meilleur que ce qu’ont affiché les autres navigateurs au cours de ce test.

Concernant la gestion de HTML5, toute nouvelle pour Internet Explorer, le navigateur ne déçoit pas vraiment de ce côté. Il montre un résultat moyen de près de six images par seconde sur les tests de tableaux vectoriels, mais il se montre en revanche bien plus performant lors de l’affichage de texte dynamique (12,35 images par seconde), et surpasse même tous ses concurrents en profitant de l’accélération graphique sur la simulation de jeu (23,61 images par secondes).

Concernant la consommation de mémoire, le logiciel ne brille pas particulièrement avec un score de 166 Mo, qui le placent ben dans la moyenne, devant Safari mais juste derrière Opera.

1.1.1.4. Firefox

Il y a encore quelques années, Mozilla Firefox incarnait la meilleure alternative à Internet Explorer, capable selon les esprits de détrôner la solution de Microsoft. Aujourd’hui, de nombreuses autres solutions ont fait leur apparition sur le marché, ou se sont développées en suivant le modèle du panda roux, allant parfois jusqu’à le surpasser. Firefox est-il toujours ce représentant idéal d’un navigateur parfait ?

À chaque nouvelle version de Firefox, Mozilla nous reparle de l’amélioration incroyable de son moteur de gestion JavaScript.

Les tests pour HTML5 montrent également des résultats assez moyens en général. Avec 6,7 images par seconde au test vectoriel (dans la moyenne), 5,15 dans la simulation de jeu (le plus mauvais score...) et 12,19 pour le texte dynamique (le meilleur score de peu, à peine surpassé par IE9 et ses 12,35 images), Firefox montre un bon potentiel dans ce domaine, entaché par quelques problèmes au niveau de l’affichage rapide d’éléments graphiques dynamiques.

Pour la consommation de mémoire, le résultat de Firefox est intéressant, puisqu’il affiche 154 Mo. À 1 Mo, c’est exactement le même résultat que lors de nos tests d’il y a six mois sur la version bêta. Seulement, depuis, tous les autres navigateurs se sont montrés plus gourmands dans leurs versions finales, ce qui place Firefox 4 à la première place dans ce domaine, une surprise !

1.1.1.5. Les autres

En 2008, Google présente Google Chrome, qui selon AT Internet Institute (anciennement XiTiMonitor) atteindra une part de marché, en Europe, proche de 2 % le jour de sortie, puis descendra et se stabilisera les jours suivants autour de 1 %. Google propose ainsi un navigateur qui tranche radicalement par rapport aux existants, présentant une interface dépouillée et une meilleure rapidité. Chrome possède désormais 12,2 % de parts de marché, se plaçant devant Safari (4,56 %), atteignant ainsi la troisième place,

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