Etre vivant et l'environnement
Mémoire : Etre vivant et l'environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Céline Pagano • 20 Juin 2020 • Mémoire • 4 926 Mots (20 Pages) • 480 Vues
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Le monde du vivant et/ou de la matière : concepts et méthodes pour l’école primaire : Êtres vivants dans leur environnement.
Master 2 – Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation – Parcours Professionnalisant
Sous la direction de Mme X
Année 2017-2018
Le monde du vivant et/ou de la matière : concepts et méthodes pour l’école primaire : Êtres vivants dans leur environnement.
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Le monde du vivant et/ou de la matière : concepts et méthodes pour l’école primaire : Êtres vivants dans leur environnement.
Master 2 – Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation – Parcours Professionnalisant
Sous la direction de x
Année 2017-2018
Remerciements
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Introduction
Ce mémoire s’inscrit dans le domaine des Sciences de l’Education et plus particulièrement de l’enseignement d’un thème abordé en science au cycle 3.
« Les êtres vivants dans leur environnement » est un thème traité au cycle 3 en science. Il a pour but la construction d'une première représentation globale, rationnelle et cohérente du monde. De plus, son traitement permet la sensibilisation des élèves à la notion de développement durable.
Le domaine des sciences m'a toujours attiré dans le sens où l'on cherche à comprendre et s'expliquer le monde qui nous entoure.
J'ai choisi de travailler plus précisément sur les êtres vivants dans leur environnement car je pense que ce thème attire les élèves. En effet, le monde qui les entoure est pour eux une source quasi inépuisable de phénomènes et d'éléments qui suscite un grand nombre de questions nécessitant des réponses.
La plupart du temps, les élèves trouvent eux-mêmes des réponses à ces questions. Ce sont leurs conceptions. Cependant, ces conceptions peuvent être incomplètes voire totalement fausses. Ces mêmes conceptions peuvent être un obstacle certain dans les apprentissages du fait de leur place importante dans le système de pensées de l'élève car ces dernières représentent pour lui un savoir "savant", une réelle connaissance.
A cela, les programmes et les instructions officielles recommandent la mise en place de démarches d'investigations. En effet, en confrontant l'élève à un problème donné pouvant rendre caduque sa conception, ce dernier va devoir, en vue d'obtenir un savoir "savant", établir des relations de cause à effet et utiliser différentes ressources.
Dans une première partie nous définirons l'ensemble des notions importantes relatives au sujet. Nous verrons aussi le contexte et la méthodologie employée lors de l'étude. Puis dans une seconde partie, nous chercherons à répondre à la question suivante : quelles sont les représentations initiales en début de cycle 3 vis-à-vis des êtres vivants dans leur environnement et la démarche d’investigation peut-elle faire évoluer ces représentations ? Pour cela, nous analyserons et comparerons les résultats de la recherche.
Etat de l’art
a. Les conceptions initiales
i. Définition de la notion de conception
Selon Larousse.fr, une conception se définie comme l’action d'élaborer quelque chose dans son esprit, de le concevoir. Cependant cette définition reste assez vaste et présente peu de sens dans le cas présent. C’est pourquoi il convient que l’on s’attarde plus sur celle-ci.
Pour Madeleine Paccaud dans « Les conceptions comme levier d'apprentissage du concept de respiration » parut en 1991, « Les conceptions sont les « traces » de notre histoire familiale, socio-culturelle, scolaire, c'est « ce qui nous reste ... lorsque l'on a tout oublié » ».
André Giordan[1], lui, définit une conception comme « le fruit d'une expérience antérieure de l'apprenant ». Les idées, les questions et le raisonnement de l’élève sont la conception de celui-ci. L’apprenant a donc, déjà une vision propre à lui-même d’une notion ou d’un concept qu’il abordera en classe, ce qui peut conduire à l’interprétation de ce dernier. Ainsi pour A. Giordan, ce qui émerge durant le temps de classe n’est pas une conception mais plutôt « la structure de pensée sous-jacente qui est à l’origine de ce que l’élève pense, dit, écrit ou dessine. ». Il ajoute à cela que « les conceptions doivent être considérées comme "des processus et non des produits »
Jean-Pierre Astolfi et Brigitte Peterfalvi[2], eux, opposent l’idée de savoir savant à celui de conception. En effet, la conception est, par nature, fausse mais représente pour l’élève, une explication fonctionnelle à une situation rencontrée. Ainsi la conception s’oppose à l’objectif visé en classe, c’est-à-dire, en quelque sorte l’apprentissage d’un savoir savant. L’objectif est alors, dépendant de la conception.
ii. La prise en compte des conceptions
De par sa valeur fonctionnelle pour l’apprenant, la conception peut très bien être ancrée chez celui-ci. En effet, A. Giordan constate que même après la mise en place de plusieurs séances de cours, les conceptions initiales subsistent et viennent interférer avec l’apprentissage de nouvelles notions. De plus, il souligne que la plupart du temps le système éducatif français a tendance à ne pas prendre en compte les conceptions des élèves, ignorant ainsi les connaissances déjà acquises, ou plus généralement la manière d’apprendre propre à chaque élève. Ces conceptions peuvent être un outil d’aide à la construction du savoir savant. Cependant l’émergence de nouvelles notions peut entrainer des interférences avec les conceptions déjà en place. C’est pourquoi, une meilleure utilisation et prise en compte de ces dernières pourraient être favorables au niveau des apprentissages.
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