Démarche de Soins: la toilette

Le type de soin donné est une toilette ( douche ).

Un matin, en arrivant dans le foyer médicalisé pour IMC( infirmité motrice cérébral) ma collègue aide soignante m’a annoncé que aujourd’hui j’allais devoir m’occuper de Mr F, et qu’elle allait m’observer . Mr F est âgé de 31 ans, et est atteint d’IMC ( Infirmité Motrice Cérébrale) , de type quadriplégie spastique, c’est a dire une paralysie des quatre membres et une rigidité des muscles.

Psychologiquement j’étais préparé à l’éventualité de faire la toilette à un homme. Bien que c’était une première, je n’avais aucune appréhension par rapport au faite que ce soit un homme et non une femme comme les fois précédentes.

J’ai été voir Mr F que j’avais déjà rencontré précédemment, dans sa chambre. Je l’ai salué et je lui ai demandé s’il serrai d’accord que je m’occupe de lui ce matin. Il m’a répondu : « oui,oui biensur ».J’ai donc été annoncer à ma collègue que le patient avait donnée son autorisation. Avant de me rendre à nouveau dans la chambre j’ai été cherché le matériel : un sac poubelle pour mettre le pyjama du patient, les serviettes, les différents gants qui seront utilisés. Les deux serviettes sont employées pour sécher le corps du patient ; un gant de toilette pour frotter le corps et l’autre pour les parties intime. J’ai aussi pris une paire de gant en latex et à trois gants jetables aussi utilisé pour les parties intimes. Ma collègue et moi somme allée dans la chambre du patient. On s’est désinfectée les mains avec la solution hydro alcoolique. Elle m’a demandé de préparer les vêtements du patient, en lui demandant ce qu’il désirait porter aujourd’hui. Mr F faisait très attention à ce que j’accorde les couleurs de ces vêtements, allant même jusqu'à la couleur des chaussettes. Cela l’amusait énormément il disait « je suis toujours beau-gosse ». Face a ses difficultés à se décider sur le choix des vêtements, je lui ai dit « et si vous me disiez quel couleur voulez-vous ? », cela ne nous a pas plus avancés. Cependant il a fini par statuer sur un ensemble de jogging gris. Cette situation m’amusait beaucoup, le patient avait mis une dizaine de minute à se décider.

Puis, accompagné de ma collègue on utilisa le lève personne pour réaliser le transfert du lit a la chaise de douche. Le lève personne est un appareil qui permet d’assurer le transfert du patient en toute sécurité. Ce lève personne est surnommé a pince car elle maintien la personne sous les aisselles et sous les cuisses. Elle permet un maintien dans un meilleur confort, un meilleur positionnement du corps. Elle facilite aussi le personnel soignant car évite l’apparition de possible douleur dorsale lors de transfert manuel. On a transférer Mr F du lit à la chaise de douche qui est percé. Cette chaise percé permet d’avoir une meilleur accessibilité des parties intime durant la prise en charge car évite d’avoir à lever le patient.

Par la suite l’aide soignante m’a demandé de déshabiller le patient. Je n’ai pas rencontré de difficultés particulière en enlevant la partie supérieure du corps, cependant au moment d’enlever la partie inférieure j’ai ressentit une gêne que j’ai essayé de masquer, en évitant le regard patient car je sentais qu’il me fixait. Ce n’était pas la gêne de voir la nudité du patient ou qu’il soit un homme, mais la gêne que lui se sente mal alaise du faite que je suis nouvelle dans la structure et qui plus est une jeune femme. A un certain moment j’ai levé la tête et je lui ai demandé si ça allait, si mes gestes ne lui faisaient pas mal. Il m’a répondu « non t’inquiète pas j’ai l’habitude». C’était une simple réponse, mais qui avait toute son importance, car à cet instant je me suis sentit en quelque sorte rassurer.

Au moment d’aller dans la salle de bain, ma collègue qui était prise par le temps m’a demandé si je pouvais continuer seule, car elle avait d’autre patient à prendre en charge et que son temps restant était court. Instantanément je lui ai répondu oui. Le patient n’a pas hésité à me dire « oh ne vous en faite pas jessica c’est une simple toilette je vous guiderai». Je me suis qu’il me suffirait de suivre le mode d’emploi que l’on m’avait appris et que j’avais déjà mis en application les fois précédentes. De plus, je me suis dit que j’allais aussi lui faire sa toilette de la même manière que je me la ferrais en faisant attention a ce que je ne lui fasse pas mal. On se rend dans la salle de bain, je l’installe près du lavabo et il me demande de lui raser la barbe. A cet instant j’ai sourit en disant « Vous savez, je n’ai jamais rasé la barbe d’un homme !». Il m’a répondu « Ma petite c’est comme quand tu te rase les jambes sauf, que là il ne faut pas te louper en me blessant ». Cela m’a beaucoup amusé le patient était très jovial, très amusant. Par ailleurs dans le fond il avait entièrement raison, ce n’était pas si compliqué. Je lui ai donc appliqué la mousse et j’ai entamé le rasage en fessant très attention à mes gestes afin qu’il ne soit pas blesser. A cette instant dans mon fond intérieur, j’étais heureuse je ressentais un sentiment inexplicable. J’étais contente de faire la barbe à cet homme qui était si gentil, si agréable. J’en avais même oublié la gêne du départ, qu’il était nu. Le patient faisait constamment de l’humour, je passais un agréable moment en sa compagnie. Je lui ai ensuite demandé s’il voulait se laver les dents seule dans un premier temps, puis je prendrai le relai si nécessaire. En effet Mr F a une partielle maitrise des mouvements de ces membres supérieurs. Il peut se laver les dents et se mouiller le thorax, pour le reste il est dépendant. Finalement il s’est lavé les dents tout seule.

Au moment de débuté la douche je l’ai installé devant le jet d’eau en faisant attention à ce que son fauteuil soit sécurisé parce qu’il risquerait de bouger en cas contraire. J’ai pris la température de l’eau et je lui ai demandé si je pouvais lui mettre quelques gouttes sur le bras. Il a accepté et à fini par choisir la température qui lui convenait. Je lui ai demandé si je pouvais éventuellement commencer par le lavage du haut du corps pour des raisons d’hygiène c'est-à-dire du plus propre au plus sal. Je lui ai donné le tuyau d’eau pour qu’il se mouille le visage et le thorax puisqu’il en avait la possibilité. En ce qui concerne la partie inferieur du corps je m’en suis occupé. J’ai remarqué qu’il ne s’était pas mouiller

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