Compte rendu Tp génétique L3 BCP
Dissertation : Compte rendu Tp génétique L3 BCP. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Omar GARAH • 2 Mars 2019 • Dissertation • 3 484 Mots (14 Pages) • 618 Vues
Compte Rendu TP Génétique
Souche 4 : Cette souche possède des yeux blancs (mutation w-), elles ont des soies de même positionnement que la souche sauvage mais elles sont plus courtes et plus épaisses, c’est le phénotype [stubble] (sb), sb est homozygote létal donc toutes les drosophiles sont sb/+, elles ont les mêmes ailes que la souche sauvage. C’est une souche stable, on a le balanceur du chromosome 3 (TMS) qui assure la co-ségrégation du gène sb avec l’élément P[∆2-3] tant que sb est là, on a P[∆2-3], donc sb s’égrège toujours avec P[∆2-3] car il n’y a pas de crossing over.
Chromosome 3 de la souche 4 : (l = mutation létale homozygote), cette mutation l explique la stabilité de la souche 4
+ sb P[∆2-3] l + P[∆2-3]
Souche 7 : Elles ont les ailes incurvées, c’est le phénotype [curly] (cy) , les yeux rouge orangé (pas tout à fait de la même couleur que la souche sauvage) et des soies longues et fines comme la souche sauvage. Cy est homozygote létal donc toute la souche 7 a un génotype cy/+. Elles ont moins de poils sur le flanc que la souche sauvage, c’est le phénotype [sternopleural] (sp), sp est homozygote létal donc toutes les drosophiles sont sp/+. Le chromosome X est mutant (w-) chez cette drosophile, elle devrait donc avoir les yeux blancs mais ce n’est pas le cas, les yeux rouges de celle-ci sont expliqués par la présence d’un élément P [GAL4 ; mini w+] qui compense la mutation (w-), c’est pourquoi ces drosophiles n’ont pas exactement la même couleur des yeux que la souche sauvage.
Après le croisement de ces 2 souches, nous avons émis l’hypothèse que l’on devrait trouver 4 classes phénotypiques en F1, on s’attend à obtenir ¼ de chaque classe de descendant. Nous avons ainsi émis le tableau suivant :
Après observation, nous avons compté un nombre total de 108 drosophiles, et nous avons trouvé 4 classes phénotypiques différentes, similaires à celles que nous avions établies dans notre tableau de croisement. Nous avons observé une classe de drosophile avec des yeux [bigarré] (big) qui ont 2 couleurs présentes dans leur œil, du rouge et du blanc. Cela s’explique, chez ces drosophiles, par la présence simultané de l’élément P[∆2-3] et de l’élément P[mini w+].
Nos résultats
[CySbBig] : 25 drosophiles [CyBig] : 37 drosophiles [SpSbBlanc] : 21 drosophiles [SpBlanc] : 25 drosophiles
Pour valider ou non notre hypothèse initiale, nous avons utilisé un test du X² (chi-2).
X²= Somme des classes (observé – attendu)² ……………………………….attendu
Attendu = ¼ x 108 = 27
X²= (25-27)²/27 + (37-27)²/27 + (21-27)²/27 + (25-27)²/27 = 5.333
On a 4 classes différentes donc notre degré de liberté (dl) = 4-1 = 3 Grace à notre résultat du X² et notre valeur du dl, on a pu chercher dans le tableau fourni dans notre polycopié « Valeurs critiques de la distribution du X² » la valeur de p qui va valider ou non notre hypothèse. Pour une valeur de 5.333 avec un dl = 3, on trouve une valeur de p comprise entre 0.5 et 0.1, soit entre 50% et 10% de chance que notre hypothèse soit juste. C’est peu, mais d’après les autres résultats de nos camarades, ils avaient une valeur de p qui se situait entre 0.9 et 0.5 en moyenne pour la même hypothèse que la nôtre. Nous avons donc décidé de valider notre hypothèse, la descendance de la souche 4 x la souche 7 nous permet d’obtenir 4 classes de descendants différentes avec une probabilité de ¼ pour chaque classe.
P[mini w+] est un élément instable, c’est pourquoi on le croise avec des femelles vierges w (souche stable) pour le séparer de l’élément P [∆2-3], et ainsi stabiliser P[mini w+].
Les éléments P de la lignée germinale se déplacent selon le mode « couper-coller » et codent la transposase qui est une enzyme nécessaire à la transposition. La transposase est uniquement produite dans la lignée germinale. Pour que ce déplacement soit possible, il faut que les extrémités du transposon (aussi appelés pieds) qui sont des séquences de fixation des transposases soient intacts. L’élément P[∆2-3] est un élément qui provient de la lignée germinale donc il code la transposase (cet élément a été créé en laboratoire). Cependant, cet élément P a les pieds cassés donc la transposase ne peut pas se fixer sur sa séquence pour permettre son déplacement selon le mode « couper-coller ».
L’élément P[miniw+] ne provient pas de la lignée germinale, donc il ne code pas la transposase, mais celui-ci a les pieds intacts. En somme, lorsque l’on met dans un même génome l’élément P[∆2-3] et l’élément P[miniw+], P[∆2-3] va permettre la formation d’une transposase qui va se fixer sur les pieds de P[miniw+] et ainsi permettre la transposition de celui-ci, l’élément P[miniw+] va devenir mobile en présence de la transposase codée par l’élément P[∆2-3]. Donc pour empêcher cette transposition et ainsi immobiliser l’élément P dans le génome, on doit séparer ces 2 éléments P.
Pour isoler les nouvelles insertions par saut, il faudra séparer Sb, Cy et P[mini w+], nous allons donc croiser les mâles [CySbBig] de notre croisement précédent avec des femelles vierges white, la souche white [w] est une souche stable, les drosophiles ont les yeux blancs mais ont les mêmes ailes et les mêmes poils dorsaux que les drosophiles sauvages. Il s’agit d’un test cross puisque la femelle porte les allèles qui confèrent des phénotypes récessifs. Le phénotype des descendants ne dépend que du gamète mâle.
On s’attend à trouver 4 classes majoritaires où l’élément P va garder sa position initiale, où P[mini w+] sera transmis, et où P[mini +]
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