Étymologie et nomenclature des grenouilles
Cours : Étymologie et nomenclature des grenouilles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lololol • 8 Octobre 2013 • Cours • 3 235 Mots (13 Pages) • 801 Vues
Mois international de la contribution francophone 2013
Une série d'ateliers sont organisés dans la francophonie et durant lesquels des contributeurs expérimentés
de Wikipédia, des étudiants et toute personne intéressée à enrichir Wikipédia se rassemblent.
Fermer
Cette page est semi-protégée.
Grenouille
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Grenouille (homonymie).
Grenouille
Nom commun ou
nom vernaculaire ambigu :
L'expression « Grenouille » s'applique en français à plusieurs taxons distincts. Page d'aide sur l'homonymie
Des grenouilles : Rana brama, Rana sanguinea,Rana aurea, Hyla faber.
Des grenouilles : Rana brama, Rana sanguinea,
Rana aurea, Hyla faber.
Taxons concernés
Dans l'ordre des Anura :
dans la famille des Ranidae:
genre Rana (principalement)
genre Pelophylax
etc.
et parmi les familles suivantes :
Arthroleptidae
Ceratophryidae
Cycloramphidae
Dicroglossidae
Eleutherodactylidae
Hemiphractidae
Hylidae
Leiopelmatidae
Microhylidae
Petropedetidae
Pipidae
Pyxicephalidae
Rhacophoridae
etc.
Espèces : Voir texte
Le terme grenouille est un nom vernaculaire attribué à certains amphibiens, principalement dans le genre Rana. À un de ses stades de développement, la larve de la grenouille est appelée un têtard. Les grenouilles sont des quadrupèdes de l'ordre des anoures, tout comme les rainettes, qui sont en général plus vertes et arboricoles, les crapauds dont la peau est plus granuleuse et les xénopes strictement aquatiques. Tous ces termes usuels correspondent à des apparences extérieures plus qu'à des classements strictement taxinomiques.
En Europe, parmi les espèces de grenouilles les plus connues figurent la Grenouille verte et la Petite grenouille verte, la Grenouille des champs, la Grenouille rousse et, en élevage, la Grenouille rieuse.
Certaines espèces comme la Grenouille-taureau d'Amérique du Nord, la Grenouille Goliath d'Afrique ou Litoria infrafrenata (grenouille géante) sont remarquables pour leur très grande taille.
La grenouille est utilisée par l'homme depuis l'aube des temps. Des grenouilles sont élevées pour consommer la chair de leurs cuisses, d'autres servent à l'expérimentation et certaines sont adoptées pour l'agrément. Elles sont souvent évoquées dans les textes anciens et présentes dans les représentations artistiques. La grenouille est aussi un personnage important du folklore populaire ou enfantin sous forme d'animal tantôt répugnant et maléfique ou, au contraire, magique et bénéfique, en particulier à travers le mythe du prince ou de la princesse transformés en grenouille (ou le plus souvent en crapaud).
Sommaire [masquer]
1 Étymologie et nomenclature
2 Noms vernaculaires et noms scientifiques correspondants
3 Cycle de croissance
4 Utilisation par l'homme
4.1 Usage culinaire
4.2 Animal de laboratoire
4.3 Animal de compagnie
5 Les grenouilles dans la culture
5.1 Mythes
5.1.1 Exode
5.1.2 Psaumes
5.1.3 Sagesse
5.1.4 L'Apocalypse
5.1.5 Allégorie
5.2 Latone et les paysans lyciens
5.3 Héraldique : blasons et armoiries
5.4 Vocabulaire
6 Arts
6.1 Littérature
6.1.1 Contes
6.1.2 Fables
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Lien externe
Étymologie et nomenclature
La racine du mot « grenouille » vient du latin rana, voulant dire grenouille, et ranucula ou ranunculus, petite grenouille. Utilisé dès l'époque médiévale sous sa forme ancienne « renoille » ou « grenoille » au xiiie siècle, le mot « grenouille » est attesté à partir du début du xvie siècle. Le « g » initial ayant sans doute été ajouté par évocation du cri guttural de ces animaux1.
Le mot « grenouille » est déjà présent dans les dictionnaires de français anciens en 1606. Dès sa première édition, en 1694, le Dictionnaire de L'Académie française en donne une définition surprenante : « Insecte (sic) qui vit ordinairement dans les marais ». Insecte est corrigé en « petit animal » dans la quatrième édition de 1762 avec comme précision « quadrupède et ovipare » dans sa sixième édition. Il faut attendre la huitième édition de 1932 pour que la grenouille soit mentionnée comme appartenant à « l'ordre des Batraciens » (désormais ordre des amphibiens)2.
Diderot et d'Alembert, dans l' Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751 à 1772) décrivent d'abord la grenouille comme un «
...