Protoxyde d'azote médicinal

II- Utilisation médicale.

Le protoxyde d’azote est utilisé pour ses effets anesthésiques et analgésiques* faibles principalement dans le cadre d’anesthésies locales avant une opération, lors d’un cas d’urgence mais sont pouvoir anesthésiques faibles n’est pas assez puissants pour provoquer une anesthésie générale, si on voudrait le faire il faudrait respirer du N2O sous pression donc à plus de 100% il n’y aurait donc plus d’oxygène administré ce qui provoquerai la mort. Alors, on inhale le gaz sous un mélange équimolaire, appelé KALINOX comportant 50% d’oxygène puis 50% de protoxyde d’azote. Le N2O est un bon compromis entre sécurité d’emploi, efficacité, et facilité d’usage pour des petits gestes sur la peau, ou des gestes courts avec de douleurs modérées par exemple lors de petite plaies, brûlures chez les enfants où alors lors d’une luxation d’épaule, ou une pose d’attelle chez les adultes… Cela permet au patient d’être détendu et d’apaiser les douleurs, les soins sont alors moins stressant pour le docteur ainsi que le patient et parfois la famille, ce qui évite de garder des souvenirs traumatisant du soin.

1. Réactions du gaz au niveau cérébral.

Déjà, les réactions du gaz sont différentes selon les personnes, certains sont très détendues, délirent, ou même s’endorment alors que d’autres angoisses, ne tolèrent pas le gaz, ont des nausées, des vomissements… La récupération se fais très rapidement, de l’ordre de 1 à 2 minutes après le soin, on retrouve notre état normal de vigilance.

Le système nerveux autonome comporte 2 catégories dont le système nerveux parasympathique* et le système nerveux sympathique*. En présence de gaz hilarant les modifications s’exécutent au niveau du système nerveux sympathique. Le protoxyde d’azote est un gaz anesthésique, donc il réagit au niveau des synapses*, contenant des neuromédiateurs ainsi que des récepteurs AMPA et NMDA.

Le protoxyde d’azote à une action antagoniste des récepteurs NMDA. Des données récentes permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’action du N2O au niveau de certains récepteurs tels que les récepteurs NMDA (N-methyl-D-aspartate). Ces données ont démontré une cation spécifique du N2O sur ces récepteurs impliqués dans diverses situations, lors de l’apprentissage de la mémoire ou même de la perception de la douleur,ect… Le N2O serait un antogoniste des récepteurs NMDA, ce qui expliquerait son effet analgésique et euphorisant.

Au repos :[pic 1]

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Présence de N2O :

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