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Les Structures Reproductrices Des végétaux

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Par   •  21 Mai 2014  •  6 611 Mots (27 Pages)  •  891 Vues

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Chapitre 3 : structures reproductrices et colonisation des milieux

Introduction

Tous ces végétaux peuplent des milieux très variés.

Cependant comment coloniser quand on ne peut pour bouger ?

La reproduction : génère de nouveaux individus qui permettent la pérennisation de l'espèce

Pérennisation de l'espèce dépend de :

- reproduction

- capacité de se maintenir dans un milieu

- capacité de conquérir de nouveaux territoires.

La colonisation : c'est la capacité :

– d'augmenter l'aire de répartition d'une espèce (propagation).

– D'arrivée d'une espèce sur de nouveaux territoires.

La dissémination de l'espèce ou individu :

– essentielle pour l'extension de l'aire d'une espèce.

– Repose sur l'efficacité de transport des structures capables de produire un nouvel individu :

Comme les graines et les fruits (/ dissémination du pollen)

– Dissémination du pollen : impliqué dans le flux de gènes mais ne permet de disséminer l'espèce.

Deux modalités de reproduction chez les végétaux :

– multiplication végétative : réalisation par mitoses et aboutit à une descendance identique à celle du parent. → reproduction à l'identique (clone)

C’est un moyen simple, économique et rapide pour se reproduire.

– Reproduction sexuée : formation d'un individu différent du parent et une variabilité génétique dû deux processus complémentaire : fécondation et méiose.

L'étape de fécondation permet les flux de gènes MAIS rarement la colonisation SAUF quand les gamètes mâles et femelles sont émis à distance (cas des hydrophytes).

I) Structures capables de générer un nouvel individu

A) Les structures de multiplication végétative

Deux types de multiplication végétative :

– à partir d'organes végétatifs parentaux

– à partir de tissus diploïdes de l'ovule des spermaphytes.

1) multiplication végétative à partir d'organes végétatifs parentaux

a) organes végétatifs non spécialisés

– le thalle d'algue (caulerpa, porphyra): peut générer un nouvel individu

– le protonéma de mousse (polytrichum).

– Raquettes du figuier de Barbarie

À chaque fois, on a un fragment du parent qui peut donner un nouvel individu qui est soit haploïde, soit diploïde.

Marcottage : séparation de la plante mère après, formation des racines. Doc 1 page 3 :

Bouturage : est différent du marcottage : se dédifférencie pour se redifférencier en un autre type cellulaire : séparation de la plante mère puis formation de racines ensuite.

– les Poacées : mécanisme de multiplication végétative propre : tallage

Ex : blé mais pas le maïs

Tallage permet de produire de nombreuses tiges à partir de la plantule initiale, conduisant à la formation de touffes denses. Doc 2 page 3

Il permet un bon rendement des céréales : permet de combler les trous en champs quand certaines graines de germent pas.

b) Organes végétatifs spécialisés

– rhizome : tige souterraine, vivace, à croissance plagiotrope, comportant des bourgeons qui assurent les pousses végétatives aériennes.

Fréquemment hypertrophié, parenchyme gorgé de réserves.

Porte des racines adventives.

Ex du rhizome d'un sceau de Salomon : rhizome sympodial. Doc 1 page 4 :

Car il y a une suite d'unités de végétations et chaque année, il y a une unité de végétation qui va comporter une tige souterraine le rhizome qui est vivace et une partie aérienne qui est annuelle et qui correspond aux feuilles. Pour chaque unité de végétation, chaque bourgeon apical donne une partie aérienne et un bourgeon axillaire qui donne les racines de l'année suivante.

Rhizome monopodial de la parisette : développement assuré seulement par le bourgeon terminal en continu.

Doc 2 page 4 :

– tubercule : organe massif généralement souterrain et formé par l'hypertrophie :

D’une partie de la tige, d'une portion de la racine ou de l'hypocotyle et de la racine.

Il ne porte jamais de racine.

La tubérisation ne concerne pas toujours le même tissu, ni les mêmes réserves accumulées.

Ex : du tubercule caulinaire de la pomme de terre (solanum tuberrosum)

Doc 3 page 4 :

A la place il y a un ancien tubercule qui a germé qui a donné une nouvelle plante aérienne, des stolons qui se propagent et donnent à leur extrémité un renflement appelé tubercule.

Le topinambour : mélange de l'inuline et mais pas d'amidon.

Ex du tubercule radiculaire Dalhia (dalhia variabilis) : ces tubercules s'hypertrophient pour passer l'hiver.

Ex tubercule hypocotylaire du radis (raphanus raphanistrum) hypocotyle : zone de transition entre tige

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