Le rôle du sommeil dans l'apprentissage
Mémoire : Le rôle du sommeil dans l'apprentissage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lakhdar Dzair • 18 Mai 2022 • Mémoire • 3 594 Mots (15 Pages) • 467 Vues
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Université de Picardie Jules Verne, Pôle Santé
UE INTRODUCTION AUX NEUROSCIENCES
Le rôle du sommeil dans l’apprentissage
Karim Benzema[pic 2]
Sommaire
INTRODUCTION
- Les effets du sommeil lié à l’apprentissage ……………………………………………….1
- Les différents types de sommeil lié à l’apprentissage1
- Le fonctionnement du cerveau durant le sommeil 2
- L’Efficacité du sommeil sur l’apprentissage à travers quelques expériences 5
- Réactivation de la mémoire durant le sommeil par un signal chez l’homme5
- Réactivation de la mémoire durant le sommeil par un signal chez l’animale6
- Le sommeil et l’apprentissage chez l’enfant et au cours du viellissement……………7
- De l’enfance à l’adolescence……………………………………………………………………………………….7
- Chez les personnes âgées …………………………………………………………………………………………..8
Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………..9
Annexe…………………………………………………………………………………………………………………………….10
Bibliographies……………………………………………………………………………………………………………………11
Sitographies………………………………………………………………………………………………………………………12
INTRODUCTION
La capacité à construire une mémoire est essentielle à l'adaptation stratégique d'un organisme à l'évolution des exigences environnementales. Depuis toujours on entend dans le milieu scolaire que le sommeil est un élément très important qui favorise les bonnes conditions pour apprentissage. Le sommeil est un état dans lequel nous passons environ le tiers de notre vie. Il fait partie des fonctions vitales de l’organisme comme la respiration, la digestion ou l’immunité. C’est un état de perte de conscience entre deux états d’éveil. Il est caractérisé par un ralentissement de certaines fonctions, une baisse du tonus musculaire, une diminution partielle de la perception sensorielle et une perte de la vigilance. L’apprentissage quant à lui est un ensemble de mécanismes qui permet l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. Apprendre est possible en particulier grâce à la plasticité qui est la base des processus de mémorisation et plus généralement des apprentissages. Dans ce mémoire nous tenterons de montrer que dormir est un processus fondamental pour mieux apprendre. Pour cela nous allons répondre à la problématique suivante : quel est le rôle du sommeil dans l’apprentissage ?
- Les effets du sommeil lié à l’apprentissage
- Les différents types de sommeil lié à l’apprentissage
Tout d’abord nous allons découvrir les différents types de sommeil lié à l’apprentissage. Pour cela, il faut dans un premier temps observer les différents types de sommeil. Le sommeil est composé de plusieurs cycles eux-mêmes divisés en deux grandes phases : le sommeil lent, qui peut être divisé en sommeil lent léger et sommeil lent profond, puis le sommeil paradoxal. Lors du sommeil lent léger puis profond, c'est la mémoire déclarative, aussi appelée mémoire explicite, qui est consolidée. La mémoire déclarative est composée de la mémoire sémantique et de la mémoire épisodique. La mémoire sémantique se modifie tout au long de notre vie. Elle accumule l’ensemble des connaissances sur le monde et sur soi. Elle stocke des concepts, des mots et leur sens. Elle permet aux cerveaux de créer des associations (le mot table avec le mot meuble ou encore le mot ciel avec le mot bleu). La mémoire épisodique va enregistrer une information ou un événement, dans un espace défini, un temps donné et un état émotionnel particulier. C’est de ce contexte particulier que le souvenir va naître. Évidemment, nous formons souvent des souvenirs épisodiques, mais nous n’en retenons qu’une quantité très faible. Lors du sommeil paradoxal, plus tardif, ce sera la mémoire procédurale, aussi appelée mémoire implicite, qui sera consolidée. Cette mémoire concerne nos habiletés motrices et perceptives (jouer du piano, faire du vélo, marcher etc…). Pendant notre sommeil, notre cerveau reste quant à lui en éveil, et joue un grand rôle pour notre mémoire. Notamment avec l’hippocampe et le néocortex. L’hippocampe intervient donc dans la mémorisation. C’est une zone qui reste en activité pendant les phases de sommeil lent, elle stocke des données acquises précédemment. Donc une bonne nuit résulte d’une bonne mémorisation des choses apprises la veille.
Le NéoCortex est une zone de stockage de mémoire à long terme. Les informations mémorisées par l’hippocampe vont, pour certaines, être transmises au néocortex. En effet, le sommeil sert à faire le tri des informations superflues et de retenir l'essentiel. Les données retenues vont alors faire partie de la mémoire à long terme. Le transfert des données de l'hippocampe vers le néocortex est dû à des ondes transmises par l'hippocampe notamment lors du sommeil lent. Le sommeil a donc une grande importance dans la mémorisation. Nous allons maintenant passer à la prochaine partie, où ce processus sera expliqué plus en détails.
- Le fonctionnement du cerveau durant le sommeil
Pour mieux comprendre l’activité du cerveau durant le sommeil on va d’abord l’expliquer. Il s’agit d’une partie importante de la vie humaine, mais de nombreuses personnes ne comprennent pas la relation entre le cerveau et le processus de sommeil. Il a été prouvé que le sommeil améliore la mémoire, régule le métabolisme et réduit la fatigue mentale. Dormez au moins 7 heures par jour pour assurer de bonnes fonctions cognitives et comportementales. Les déficiences émotionnelles et mentales liées au manque de sommeil à long terme et les situations à haut risque qui peuvent entraîner un manque de sommeil sont des problèmes graves auxquels les gens doivent prêter attention. Lorsque nous nous endormons, le cerveau se réorganise et se rajeunit, et élimine les sous-produits de déchets toxiques qui s'accumulent tout au long de la journée. Ces preuves montrent que le sommeil peut nettoyer le cerveau et l'aider à maintenir sa fonction. Et pour entrer dans le vif du sujet Généralement, le sommeil est considéré comme un état inconscient, dans lequel l'un peut être excité. C'est pourquoi on rêve ; nous ressentons parfois la peur, le choc, la fatigue et le chagrin en fonction de ce dont le cerveau rêvait. Pendant le sommeil, le cerveau réagit moins aux stimuli externes, raison pour laquelle les individus ne réagissent pas pendant le sommeil. On peut se réveiller du bruit mais on ne peut pas tenir une conversation consciente pendant son sommeil. Le sommeil est très important pour que le corps se repose et retrouve son énergie. C'est un cycle important de repos, de restauration de l'énergie et de réutilisation. Souvent, le manque de temps de sommeil entraîne des troubles de la vie quotidienne. Au repos, notre cerveau passe par différentes phases de sommeil. Ces phases sont importantes car pendant certaines phases ; s'il est réveillé, le sommeil est perturbé et le cerveau peut se sentir agité. Chez une personne normale, le sommeil est divisé en deux étapes principales, puis chaque étape est divisée en plusieurs cycles. La première étape est le mouvement oculaire lent (NREM) et la deuxième étape est le mouvement oculaire rapide (REM). L'étape NREM est divisée en plusieurs étapes, une étape entre dans un sommeil plus profond. Ces étapes comprennent N1, N2 et N3. Au cours de N3, les personnes sont considérées comme étant en sommeil profond ou en sommeil triangulaire. Le sommeil paradoxal a des composants rigides et phasiques pour caractériser son effet sur le sommeil. La phase progressive du sommeil à mouvements oculaires rapides a été identifiée comme un état sympathique caractérisé par des mouvements oculaires rapides, une variabilité respiratoire et une contraction musculaire. Pendant le REM, la phase tonique est la phase d'orientation parasympathique et il n'y a pas de mouvement oculaire. Longueur et densite les mouvements oculaires pendant le REM augmenteront. Le cycle de sommeil commence d'abord par le cycle NREM, puis par le cycle REM. Pendant 8 heures de sommeil, le cerveau entre et sort du REM environ 4 à 5 fois. C'est le stade où les rêves se produisent généralement. Aussi en utilisant l'IRM fonctionnelle pour examiner le cerveau d'apprentissage des participants à une étude de recherche, nous avons observé que les mots à retenir activaient davantage les zones spécifiques du cerveau situées dans l'hippocampe du lobe temporal. L'hippocampe est une structure clé de la mémoire, il indique les informations qui doivent être consolidées pendant le sommeil dans toutes les informations qu'il reçoit. Un grand nombre d'études ont montré que pendant le sommeil, l'hippocampe rejouera les dizaines de choses apprises pendant la journée. Les informations sont transmises au cortex cérébral pour une mémoire durable et sont intégrées à la mémoire et aux connaissances préexistantes.
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