Exposé sur le Deep Web

Exposé sur le deep web

• Diapositive N°1 :

Arnaud :

Le deep web, le côté obscure de la toile.

• Diapositive N°2 :

Arnaud :

Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, certaines personnes sont parfois payées en tant que hacker par des sociétés bien connues afin d’obtenir certaines informations. Le but sera donc de vous emmener tout au long de cet exposé dans un coin plus sombre et peu connu d’internet, qui n’est accessible qu’avec certains outils…

Cet article n’a en aucun cas vocation à encourager ce genre de pratique, son seul but est informationnel.

• Diapositive N°3 :

Damien :

Le Deep Web ou aussi appelé Darknet, est en général une partie du web accessible en ligne, mais non référencée par les moteurs de recherche classiques (Google, Explorer, Bing, Yahoo, etc.). Ces derniers possèdent des programmes appelés « robots d’indexation » qui parcourent le web à la recherche de liens hypertexte pour découvrir de nouvelles pages. Mais certaines pages sont isolées, indépendantes ou parfois écrites dans des formats illisibles par ces robots. Ces données « invisibles » constituent le deep web.

Valentin :

Seuls 10% des pages seraient en fait indexées sur le web, comme l’expliquent Chris Sherman et Gary Price dans leur livre The Invisible Web. Il existerait plus d’un trilliard de données « cachées » des moteurs de recherche généralistes.

Le Deep Web en général, est la partie immergée de l’iceberg. Une «partie» qui représenterait environ 90% de l’internet (environ 1 trilliard de pages).

Il contient un contenu souvent illégal et donc logiquement plus intéressant à étudier.

• Diapositive N°4 :

Arnaud :

On y trouve des sites non commerciaux, comme Shroomtastic, un forum pour « apprendre à faire pousser des champignons hallucinogènes et s’amuser ».

Et des sites commerciaux, comme Silk Road, le plus connu. Un marché clandestin sur lequel on peut acheter toute sorte de drogues, grâce à une monnaie anonyme, virtuelle et universelle qui se passe des banques : le bitcoin.

Si les sommes sont exprimées en dollars, en revanche, sur le deep web, il faut payer avec des Bitcoins. Cette monnaie virtuelle est intraçable quand on en possède sur un compte dans l’internet profond.

En ce moment, 1 Bitcoin est égal à environ 300€.

L’offre commerciale, illégale et considérable, ne s’arrête pas aux drogues :

- CoinFog permet de blanchir de l’argent

- Killer For Hire offre les services de tueurs à gage avec des tarifs différenciés selon les tâches demandées

- All Purpose Identities propose de fabriquer de fausses cartes d’identité

- Et EuroArms vends des AK47, des Glock, etc. Sans parler de tous les sites porno déviants et pédophiles.

• Diapositive N°5 :

Damien :

Pour atteindre la majorité de ces sites non référencés, il faut passer par Tor (un navigateur « anonyme ») et surtout connaître à l’avance les adresses que l’on souhaite visiter.

Le principe de fonctionnement est assez simple : tout comme Amazon, il suffit de créer un compte (sans laisser ses informations personnelles bien sûr), puis laisser le moteur de recherche remuer la base de données de produits mis en ligne par les vendeurs afin de repérer le produit qui nous intéresse.

Par exemple, il est possible de choisir parmi les quelques milliers de drogues proposées : Hash, héroïne, cocaïne ou LSD… se mettre en relation avec le vendeur, lui envoyer l’adresse de livraison voulue cryptée (que seul le vendeur sera en mesure de lire) puis le payer en Bitcoins.

Valentin :

Mais l’équipe de Silkroad, en bon

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