La correction de la vue au laser à excimères
Dissertation : La correction de la vue au laser à excimères. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar C4r4mel • 6 Septembre 2022 • Dissertation • 1 726 Mots (7 Pages) • 382 Vues
LA CORRECTION DE LA VUE AU LASER À EXCIMÈRES
L’application technologique de la physique optique
Présenté à
Francis Plourde
Par
Maïté Jean
52
École secondaire de Rivière-du-Loup
30 janvier 2022
Table des matières
Introduction 3
Application de la science 3
Utilisation du laser à excimères 5
Conclusion 6
Bibliographie 7
Introduction
Tout ce qui entoure l’Humain n’est que lumière et réflexion de cette énergie. Malheureusement, certaines imperfections de l’œil empêchent bon nombre de personnes de voir le monde sous cet angle. Grâce aux verres correcteurs, elles peuvent maintenant y arriver, bien qu’il subsiste toujours un « filtre » entre elles et la réalité. En 1958, les recherches de l’ophtalmologiste José Ignatio Barraquer Moner se penchent sur l’aspect nuisible et inconfortable que représente le port de lunettes ou de lentilles. Il réussi à mettre au point une chirurgie permettant d’améliorer de manière permanente la vision sans l’aide d’outils extérieurs pour régler des troubles de réfraction comme la myopie (REINSTEIN Dan, 2019). Depuis cette époque, la technologie précaire de Moner a grandement été travaillée afin de proposer à la population une opération au laser sécuritaire qui leur garantie une vue sans défaut et qui met un terme à leur besoin de verres correcteurs ou de lentilles pour régler les défauts de focalisation de leurs yeux (Santé canada, 2012). Maintenant extrêmement commune, cette chirurgie peut être exécutée de différentes manières, bien que la technologie Lasik (Laser-Assisted In-Situ Keratomileusis) soit une des plus privilégiée par sa polyvalence, car elle corrige presque tous les troubles d’aberrations optiques (Wikipédia 2021). L’utilisation de la technologie Lasik s’explique par son application technologique efficace ainsi que par ses nombreuses caractéristiques en tant que procédure au laser à excimères précise et fiable.
Application de la science
Afin d’avoir une perception visuelle adéquate, les rayons lumineux captés par l’œil doivent traverser le globe oculaire et se rencontrer sur la rétine, où, à la suite des communications nerveuses avec le cerveau, l’image pourra être interprétée (Québec Science, 2014). La plupart des anomalies de la vision résultent d’un défaut de convergence des rayons dans l’œil qui font en sorte que l’image ne se crée pas sur la rétine, résultant en une image floue transmise au cerveau. Ainsi, pour corriger la vision, il faut modifier l’angle d’entrée de la lumière pour ajuster ce point de rencontre. Cette déclaration est corroborée par Dr. Damien Gatinel, ophtalmologue qui affirme « qu’il existe une relation directe entre courbure et pouvoir optique ; la puissance cornéenne est inversement proportionnelle à la valeur du rayon de courbure cornéen central » (GATINEL Damien, 2013). L’œil étant de forme concave, il est génétiquement construit pour capter les rayonnements lumineux en un même endroit (Alloprof, 2020). Cependant, les anomalies visuelles peuvent être corrigées simplement par l’ajustement de la cornée, membrane bombée avant de l’œil humain. C’est à ce moment qu’intervient la procédure de chirurgie de correction de la vue au laser. Initialement, une anesthésie locale est administrée aux yeux par médicament topique, c’est-à-dire que le patient reste conscient durant la procédure puisque l’anesthésique n’entre pas dans le sang du sujet. Lorsque cette procédure est correctement effectuée, les paupières doivent être retenues, laissant au chirurgien l’espace nécessaire à l’opération. Dû à cette contrainte, durant les quelques minutes seulement que les manipulations s’effectueront, l’œil devra être humidifié manuellement (Wikipédia, 2021). Subséquemment, la cornée, l’enveloppe extérieure du globe oculaire, pourra être opérée. Étant la première lentille de l’œil, et donc le premier milieu convergent, sa forme est responsable de l’orientation des rayons lumineux. Un laser, dit femtoseconde, découpe le premier volet cornéen, appelé épithélium qui sera rabattu sur le côté jusqu’à la fin de la procédure (Institut Laser Vision, 2022). Cette couche ne doit pas être altérée, car elle contient la membrane de Bowman, une fine lame antérieure de la cornée constituées de fibres de collagènes difficilement régénérables (Wikipédia, 2017). Entre temps, les tissus sous-jacents de la cornée sont exposés et prêts à être opérés. Le second laser, dit à excimères, est contrôlé par ordinateur. Son rôle est de remodeler en profondeur la courbure de la cornée grâce à des impulsions énergétiques d’un quart de millième de millimètre (Nucleus Medical Media, 2008). En contact avec le laser, l’énergie absorbée par les tissus organiques va procéder à une rupture des liaisons moléculaires et ainsi enlever finement la matière, le tout en une évaporation contrôlée (Wikipédia, 2021). Les impulsions du laser sont d’une énergie très concentrée, donc lorsqu’elle entre en contact avec les tissus, les électrons de ceux-ci n’ont pas d’autres choix que d’absorber l’énergie et de changer de forme ; c’est ainsi que des fines couches de la cornée s’évaporent (STRICKLAND Donna, 2019). Le rabat cornéen est replacé manuellement à la phase terminale de l’opération et comme les tissus oculaires se lient très rapidement, l’œil sera guéri en très peu de temps (Santé canada, 2012). Brièvement, l’intervention de deux lasers est mise en œuvre pour corriger la courbure de la cornée et ainsi assurer une focalisation précise des rayons lumineux dans l’œil.
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