Synthèse d'une problématique sociale; Les jeunes de la rue

Ce qui définit quelqu’un qui est considéré comme un jeune de la rue est une personne dont l’âge se situe entre 12 et 30 ans. Ces jeunes vivent et/ou fréquentent le centre-ville puisque leur mode de vie est relié aux espaces publics, comme des parcs, par exemple. Malheureusement, ils vivent sous des conditions de vie difficiles qui se résument à des problèmes de toxicomanie, d’instabilité résidentielle, de pauvreté, de santé physique et mentale en plus d’être exclus de la société en vue de leur marginalité qui ne plaît pas à tous; surtout aux policiers qui profitent de tous les prétextes possibles afin de leur donner une contravention. L’organisme Dans la rue irait jusqu’à dire que l’ampleur de cette problématique sociale affecterait environ 5000 jeunes de la population montréalaise. Les causes de l’exclusion sociale des jeunes de la rues sont regroupées sous trois concepts différents, alors commençons par les causes individuelles. L’origine de phénomène serait lié en majeure partie partie à une famille dysfonctionnelle dans laquelle ils ont été victimes d’abus, de négligence et même d’abandon de la part de leurs parents qui pouvaient avoir des problèmes de santé mentale ou de dépendance à l’alcool et aux drogues. Pour ces jeunes, la rue est perçue comme étant plus sécuritaire que leur propre maison. L’autre cause de leur exclusion serait la dépendance aux drogues, puisqu’ils ont été témoins des dépendances des adultes qui les entouraient. Bien évidemment, comme tout adolescent, ils décident donc d’expérimenter eux aussi l’alcool et la drogue, simplement pour le plaisir de le faire et d’essayer. C’est seulement lorsqu’ils essaient que leur consommation commence peu à peu à dégénérer puisqu’ils utilisent certaines substances comme une alternative pour s’éloigner de leur milieu de vie dysfonctionnel et violent. Plus ils expérimentent, plus leur consommation s’intensifie; ils commencent par fumer un joint et peu à peu, ils ‘’montent’’ dans l’échelle et se retrouvent à consommer des drogues de plus en plus dures, quitte à en être dépendant. N’oublions pas le cycle vicieux de leur dépendance: la condition de vie de ces jeunes est très difficile et difficile à résoudre, ils s'auto médicamentent puisqu’ils souffrent beaucoup psychologiquement et leur vie devient de plus en plus compliquées en vue de leur dépendance, ce qui intensifie leur souffrance et qui entraîne systématiquement l’urgence de leur forte envie de consommer, mais plus ils consomment, plus la dépendance devient forte et que le cycle devient plus difficile à briser. Sous le plan structurel, les jeunes de la rues sont exclus de la société dû, entre autre, à leur passage en centre-jeunesse. Plusieurs pourraient penser le contraire, mais bon nombre de jeunes ont dit que le passage en CJ n’est pas un événement réparateur dans leur vie, ils voient leur prise en charge comme étant traumatisante puisque leur séjour là-bas leur ont fait plus de mal de que bien, dans le sens où ils se sont sentis encore plus abandonné, rejeté et instable en centre. C’est pour cela qu’ils démontrent beaucoup de comportements teint d’hostilité envers leur placement; ils n’ont aucune personnes-ressources stables pour eux puisque le personnel des centres change souvent et les familles d’accueil aussi., donc cela augmente leur méfiance par rapport

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