Obsolescence programmée

IUT Nancy-Charlemagne Département GEA 1A

L’Obsolescence programmée

[pic 1]

DÉBAT

I.LADONET

ANNEE 2017-2018

KIEFFER ALEXIAS, SCHIAPPUCCI CAMILLE, VEXLER BENJAMIN        

IUT Nancy Charlemagne

Département GEA 1A

L’OBSOLESCENCE PROGRAMMEE

I.LADONET

Sommaire

Introduction        2

I.        Pourquoi l’obsolescence programmée peut apporter un impact positif ?        5

A.        Sur le plan économique        5

B.        Sur le plan technologique        6

C.        Sur le plan culturel et environnemental        7

II.        Les impacts néfastes de l’obsolescence programmée :        9

A.        Des impacts économiques :        9

B.        Des impacts écologiques :        10

C.        Des impacts sociaux et éthiques :        12

III.        Les scandales de l’obsolescence programmée        13

A.        Le cartel Phoebus        14

B.        Ford contre General Motors: le combat de l’obsolescence esthétique        14

C.        Les “super bas en nylon” incassables        14

D.        David contre Goliath: une association française contre le géant nippon Epson        15

E.        David contre Goliath bis: l’association francaise contre le géant américain Apple        15

Conclusion        17

Bibliographie        18

Table des annexes        19

Annexes        19

Introduction

« Notre but dans la vie est de consommer à crédit, d’emprunter de l’argent pour des choses dont nous n’avons pas besoin »^[1]

Laissez-moi vous conter l’histoire de Mme X, employée de bureau modèle, qui doit finir d’imprimer un rapport chez elle. Malheureusement son ordinateur lui affiche un message d’erreur « Votre imprimante est en panne ». Elle cherche donc d’où vient cette panne et va finalement se résigner à la jeter et à en acheter une autre… Mais cela pourrait aussi bien être l’histoire de Mr Y demandeur d’emploi qui doit absolument photocopier un nouveau justificatif. Ou bien même l’histoire de Mlle Z brillante élève de GEA qui doit rendre son rapport de stage pour demain… Voici le visage des nouvelles victimes de l’obsolescence programmée.

Mais qu’est-ce que l’obsolescence programmée ? « Obsolescence » vient du mot latin obsolescere qui signifie « perdre de sa valeur »^[2]. Quant à « programmer » cela signifie « établir à l’avance une suite d’opération »^[3]. L'obsolescence programmée est donc définie comme telle « C’est l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement. »^[4]

Progrès technique qui permet l’évolution et de relancer la croissance et l’économie ou mal qui nous incite à surconsommer et polluer d’avantage ? Mais à quand remonte la première apparition de l’expression « obsolescence programmée » dans l’histoire ?

Faisons un petit retour dans le début les années 30: Les USA subissaient encore les effets du krach boursier de 29, le totalitarisme gagnait en puissance et le président français Paul DOUMER^[5] est assassiné le 7 mai 1932. Au milieu de cette tourmente, un agent immobilier américain du nom de Bernard LONDON rédige un rapport fort intéressant: Ending the Depression Through Planned Obsolescence^[6] (« Mettre fin à la crise au moyen de l'obsolescence programmée »). En effet il constate que les américains ont tendances à conserver leurs biens beaucoup plus longtemps depuis ce fameux krach afin d’économiser et de mettre le peu d’argent qu’ils ont réussi à sauver allant à l’encontre de ce qu’avait prévu les grandes industries. Il soutient alors que pour relancer l’économie il faut inciter les ménages à consommer voir même surconsommer. Le terme est alors popularisé dans les années 50 où il gagne en puissance jusqu’à faire partie du langage courant. Le designer américain Brooks STEVENS va alors jusqu’à créer le concept « l’obsolescence esthétique ». Dans les années 60 Volkswagen décide de même de faire une campagne de pub dessus. Tout cela évolue jusqu’en 2011 à la diffusion du très célèbre documentaire d’ARTE Prêt à jeter. L’opinion publique évolue et on commence alors à assister à des débats sur cette pratique. En 2012, Eva JOLY candidate Europe Écologie Les Verts, est alors la première personnalité politique Française à en parler et à prendre position dessus. En 2013 est alors proposé par ce même partie un premier projet de loi interdisant cette pratique mais qui fut malheureusement refusé. Mais en 2015 la loi relative à la consommation portée par Benoît Hamon dite « Loi Hamon » est adoptée et est mise en vigueur. Elle dit notamment que «L'obsolescence programmée est punie d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d’amende»^[7]

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