Nouvelles formes médiatique de la participation

Cours n°1 : Penser les formes médiatiques de la participation

La question de la participation est assez floue.

Notion de participation polysémique

La notion de participation renvoie à deux choses :

-l'idée d'association : permet de constituer un groupe, la notion est interrogé dans sa dimension sociale

-l'idée de partage : relation entre deux individus ou une organisation, la notion est interrogé dans sa dimension communicationnelle

Si la participation interroge la question de la relation et de l'association, c'est plutôt dans le sens ou on va laisser place par le biais de dispositif à des publics dans la production de contenus.

Le public va devenir lui-même un acteur du médiatique.

Nouvelles formes de participation médiatique = Comment un individu peut devenir un producteur de contenus par le biais de médias informatisé ?

Ex : Youtube, Instagram, Blablacar, Wikipédia,

L'individu va avoir un certain pouvoir et on va lui donner ce pouvoir.

Penser la participation, c'est penser le pouvoir de l'individu et donc penser le politique.

Convoquer la notion de participation, c'est aussi se référer à une certaine conception des publics.

Le public va être actif.

Nos propres conceptions du public ont changées.

Partie 1 : De quoi la participation est-elle le nom ?

Le terme de participation sert à évoquer les évolutions médiatiques contemporaines (médias informatisés).

L’interactivité et la participation implique des conceptions différentes de la participation. Ça implique les conceptions différentes des publics.

Il y a des acteurs qui vont récupérer la notion de participation pour essayer de tirer les acteur vers leur propres intérêts (la participation est une idéologie).

1.1 : de l’interactive à la participation : deux conceptions différentes de la communication

Penser la participation conduit à interroger plusieurs actions, notamment celle de l'interaction et l'interactivité. Nicolas Capentier, Différencier accès, interaction et participations, public et TIC, conformations conceptuelles et recherches empiriques.

La notion d'interaction renvoie à deux choses qui agissent l'une sur l'autre. On parle d'interaction sociale.

Interaction médiatisé = échange entre individus par le biais d'un dispositif. (ex : Parler via Skype, échange de mails).

L'interactivité = c'est pour parler d'interaction médiatisée via les médias informatisés.

Il y a une interaction entre un journal et son lecteur. C'est une interaction sociale et médiatisée. Il n'y a pas d'interactivité, car ça ne passe pas par un média informatisé.

La question de l'interactivité convoque l'informatique, c'est une information sociale qui plus que médiatisé. Elle passe par des médias informatisé. C'est une caractéristique qui est propre à certaines technologies. Quand on parle d'un contenu interactif, c'est un contenu sur lequel on peut agir.

La participation signifie à la fois prendre part autrement dit agir de sorte à promouvoir les intérêts et les besoins d'un acteur tout comme appartenir à un système en s'identifiant aux intérêts généraux de la communauté. (Alberto Melucci)

Mais on voit apparaître une dimension politique dans la question de la participation.

La participation renvoie à un ensemble de pratique (pratique participative).

La pratique participative est une notion floue, c'est une notion qui est fondamentalement politique, elle postule l'exercice d'un pouvoir d'un utilisateur et elle va convoquer un certaine nombre imaginaire notamment l'imaginaire démocratique.

Il existe un lien étroit entre participation, pouvoir et prise de décision. La participation c'est comment faire de la politique par la communication. La participation est une conception de la participation comme politique.

1.2 Des conceptions des publics

Le discours actuel sur la participation est liée à l'apparition des médias informatisée et liée à une historicité à la conception des publics.

Le béhaviorisme = courant psychologique, c'est comportement des individus.

Le comportement des individus va être conditionné par des des interactions entre l'individu et son milieu.

Le béhaviorisme considère que chacun d'entre nous va répondre de la même façon à un même stimulus. Appliqué à la communication : on peut prévoir les réactions suivant le msg qui va envoyer et si il est bien étudier.

L'expérience de Pavlov : par la répétions d'un msg on va essayé de créer des associations d'idées (= martelage). Une pub réussite est une pub qui passer pls fois. On considère que l'on peut dresser des humains. Mais il y a des failles à cette conception.

Katz et Lazarfeld : il change la question : on s’intéresse plus à que font les médias aux publics à que font le public avec les des médias. En 1955, il publie un ouvrage qui s'appelle L'influence personnelle. Ils montrent que les effets des médias peuvent être limités. Le message va être diffracté par le milieu social. Un média n'est jms consommé directement (= théorie du two step flow : théorie de la communication à deux étages = entre le msg envoyé et ce qui au final va être perçu, interprété par le public,

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