Les Filles du feu de Gérard de Nerval
Cours : Les Filles du feu de Gérard de Nerval. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paul_armani • 15 Septembre 2019 • Cours • 606 Mots (3 Pages) • 752 Vues
Les Filles du feu de Gérard de Nerval
Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, est un écrivain et un poète français, né le 22 mai 1808 à Paris, ville où il est mort le 26 janvier 1855 (suicide?). Figure majeure du romantisme français, il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles, notamment son ouvrage Les Filles du feu.
Voyage en Orient. Première crise de folie en 1841 . Après une seconde crise, il est interné C'est à cette période qu'il écrira ses principaux chefs-d’œuvre, réalisés sur les conseils du docteur Blanche notamment Les Filles du feu (1854). Nerval vit ses dernières années dans la détresse matérielle et morale.
Les Filles du feu est un recueil de nouvelles et de poèmes paru en janvier 1854, alors que Nerval est interné . Il se compose de huit nouvelles (Angélique, Sylvie, Chansons et légendes du Valois, Jemmy, Octavie, Isis, Corilla, Emilie) et d'un ensemble de douze sonnets (Les Chimères).
Résumé: un entrefilet dans un journal plonge le narrateur dans des souvenirs de fêtes villageoises près de Senlis, dans l'Oise. Il décide de quitter Paris et, au cours du trajet il se remémore sa compagne d’alors, Sylvie, et la mystérieuse Adrienne. Mais le narrateur ne peut que constater le naufrage du temps : Sylvie se moque de ses obsessions et Adrienne est morte depuis longtemps.
La construction de cette nouvelle repose sur des allers-retours incessants entre le passé et le présent. Les thèmes chers à Nerval: pouvoir rédempteur de la femme, figure maternelle; charmes d’une province oubliée par le temps, parsemée de châteaux magiques et de bois profonds; sortilèges du rêve et de la mémoire.
Littérature et réalité
Le récit de Nerval est caractérisé́ par un brouillage des repères chronologiques. La temporalité en réalité a été soigneusement évitée par Nerval, qui cherche à mettre en évidence un autre ordre de réalité́: la réalité de sa perception.
L’amour que N a porté à Sylvie n’est en fait qu’un amour construit par lui, par son souvenir, par ses obsessions, son imagination, décliné dans plusieurs figures féminines réelles. Les femmes sont multiples (Sylvie, Aurélie, Adrienne…). Chez N, il est souvent difficile de les distinguer entre elles. Elles échangent leurs identités. Pas de distinction entre ce qui relèverait du merveilleux, les fées, les reines, et les déesses.. Il se forme un espace imaginaire peuplé de toutes sortes de créatures dans lequel Nerval vagabonde avec autant de fantaisie que de logique.
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