La nouvelle Sylvie issue du recueil Les filles du feu de Gérard de Nerval 1854
Commentaire de texte : La nouvelle Sylvie issue du recueil Les filles du feu de Gérard de Nerval 1854. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hbjJ • 23 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 944 Mots (4 Pages) • 606 Vues
→Lignes 1à 21 (« au milieu du cercle »)
Introduction :
« Sylvie » → nouvelle, appartient au recueil de nouvelles Les Filles du Feu (1854) → 12 sonnets
Écrite en 1857→fin du romantisme, début du réalisme.
Période d’internement qui peut expliquer la quête de Nerval, prisonnier entre réalité et chimères.
Problématique :
En quoi ce récit à mi-chemin entre la prose et la poésie marquante et originale ?
En quoi le rêve du narrateur constitue un embellissement de son souvenir ?
Thème : (de quoi ça parle) Souvenir d’enfance, d’amours de jeunesse, surtout d’une rencontre exceptionnelle avec Adrienne.
Progression : Le texte évolue en 3 paragraphes :
1er paragraphe : les conditions du souvenir
2eme paragraphe : description du cadre, enraciné par les valeurs françaises (M.A), presque féerique
3eme paragraphe : une rencontre inattendue
ETUDE LINEAIRE :
1er paragraphe : les conditions du souvenir (ligne 1 à 5)
Lignes Relevé Procédé Interprétation
L.1 « Je » 1er Pronom personnel singulier Le narrateur raconte SA propre histoire (Autobiographie ? narrateur≠ auteur)
« Lit » Nom commun
Indicateur du contexte Somnolence, situation favorisant le rêve
L.2 « Plongé » + « toute » Adjectif indéfini
Hyperbole Explique l’intensité du souvenir.
« Songe » + « bizarres » Sorte de glissement dans une atmosphère fantastique.
L.3 à 5 -Présent de vérité générale : le récit glisse dans l’expérience commune, que le lecteur pourrait éprouver lui aussi.
-Sorte de régression montrant l’intérêt des écrivains de l’époque pour ce qui concerne les fonctionnements de l’esprit humains.
« Quelques minutes » /
« Longue période »
+
« Bizarres »
Antithèse
Adjectif
L’esprit humain parait complexe
2eme paragraphe : le cadre du rêve (description)
L.6 à 8 « me représentais » = m’imaginais (irréel de l’imaginaire et non souvenir de la réalité)
« château » + « Henri IV » Repères solides dans le temps Durent dans la mémoire et qui sont les racines du Valois (région natale de Nerval) →Bonheur de vivre dans un endroit marqué par ses racines
Passage descriptif du décor
« rougeâtre »
« jaunies » Indicateurs de couleurs chaudes,
Marqueur de temps Agréable
« ardoise » Marqueur du Valois
« pointus » + « dentelées » Description de contours Parce que la nuit tombe
L.8 à 9 « vertes » + « arbres » + « grandes » Décor bucolique (champêtre)
Spatiaux = endroit on l’on doit se sentir bien
« Ormes » + « tilleuls » Beauté
Parfums Ils résistent au temps (=comme le château) et marqué par ses racines
L.9 à 10 « soleil couchant » Cadre descriptif Cadre idéal pour le rêve, les émotions (= romantique)
« traits enflammées » Lumière jaillissante
L.10 à 11 Passage descriptif animés =de la fête (stéréotypé)
« Vieux …transmis » Perpétuation des traditions Sentiment de bien-être chez soi.
L.11 à 12 Raison de l’attachement du passé = il transmet une pureté naturelle, des valeurs originelles.
« On se sentait bien exister » On = surnom indéfini Permet au narrateur de rapprocher ses sensations d’une expérience commune. Les raisons du bienêtre sont l’enracinement.
L.12 à 13 « où… » Proposition relative à valeur explicative
«
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